« La grève SNCF a des conséquences catastrophiques pour les coopératives et les filières », s’inquiète Coop de France dans un communiqué. L’organisation rappelle que le transport ferroviaire représente 10 % des transports de marchandises, parmi lesquels 13 % de produits agricoles et agroalimentaires. Le fret ferroviaire est notamment utilisé pour acheminer les céréales destinées à l’exportations dans les ports, ou pour approvisionner des usines d’alimentation animale. La coopérative craint ainsi des risques de pénuries dans les entreprises, l’annulation ou le report de contrats, la perte de confiance et de crédibilité à l’international, des surcoûts en raison du report partiel sur d’autres moyens de transport, et un risque de saturation, après les récoltes de juillet, des capacités de stockage et de mise sur le marché des denrées. Coop de France demande donc de donner la priorité au transport de produits agricoles et agroalimentaires. Les coopératives ayant « lourdement investi aux côtés de l’Etat et des collectivités locales », dans ce type de transport, l’organisation demande « qu’une part minimale du plan de transport ferroviaire » soit garantie par la SNCF, à plus long terme.
Didier Bouville