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Le développement de l’élevage connecté entraîne de nouvelles contraintes pour les éleveurs, ont analysé Nathalie Hostiou, chercheuse à l’Inra et Jocelyn Fagon, chef de projet à l’Institut de l’élevage, le 20 mars lors du séminaire « Vers le RMT travail 3e génération ». Ils ont ainsi expliqué la notion de « charge mentale » plus importante, liée aux outils connectés, qui va avec une baisse de la pénibilité physique. Il s’agit aussi de revoir l’organisation du temps de travail sur l’exploitation afin de « recréer des espaces pour observer les animaux », selon Nathalie Hostiou, gage aussi de sécurité dans le travail. La question de « la perte d’autonomie décisionnelle de l’agriculteur » a été également posée lors de l’étude.

Didier Bouville

Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a augmenté de 3,9 % en 2017 par rapport à l’année précédente, mais moins que dans le reste de l’industrie (+5,8 %), a indiqué l’Ania le 20 mars lors de sa conférence de presse de bilan de l’année écoulée. Cette progression a été alimentée par la dynamique de l’export, redevenue favorable, et par la hausse des matières premières alimentaires (+12%). La part de ces dernières représente près de 55 % du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire, contre 36 % dans le reste de l’industrie. En outre, « à la différence de la métallurgie », l’industrie alimentaire s’approvisionne principalement localement, et non auprès de partout dans le monde.

Didier Bouville

D’après la dernière note d’Agreste conjoncture le cheptel caprin s’établissait à 1,2 millions de têtes en novembre 2017. Il a donc augmenté de 1% par rapport à novembre 2016. L’effectif de femelles reproductrices a progressé de plus de 2% en un an. Il a en revanche diminué de 7% entre 2012 et 2017. En 2017, la production et la consommation de viande caprine ont reculé en un an. Les abatages de chevreaux ont ainsi diminué de 7,4% et ceux de chèvres de réforme de 3,3%. Le cheptel caprin a reculé en Grèce mais a progressé en Roumanie qui reste à la 3ème place des pays producteurs de caprin de l’Union Européenne, dépassant ainsi la France qui est à la 4ème place. En 2017, la collecte laitière française a reculé de 0,7% en un an.

Didier Bouville

Agreste conjoncture, indique, que, en janvier 2018, après une brève stabilisation, le prix d’achat moyen des moyens de production agricole est reparti à la hausse. Le prix d’achat des intrants a ainsi progressé de 0,9% par rapport à décembre 2017. Le prix de l’énergie et des lubrifiants a, quant à lui, progressé de 4,3% sur cette période. Le prix des achats d’aliments pour animaux s’est également accru de 0,6% par rapport au mois précédent. Ces prix ont également augmenté entre janvier 2017 et janvier 2018. En janvier 2018, la production nationale d’aliments composés pour animaux de ferme a baissé de 0,6% en un an. La baisse de 3,9% de la production d’aliments à destination des bovins a été contrebalancée par une progression de la production des aliments industriels à destination des porcins et des volailles qui ont respectivement augmenté de 1,3 et 1,5 %. Dans un contexte de prix en hausse, les livraisons d’engrais ont augmenté en novembre 2017 par rapport à octobre 2017. En cumul sur les premiers mois de la campagne 2017/2018, les livraisons des différents engrais sont supérieures à celles de la campagne précédente.

Didier Bouville

«En janvier 2018, la collecte de lait de vache progresse de 3,9% par rapport à janvier 2017», selon une étude du service de statistique du ministère de l’Agriculture publié le 16 mars. Cette dynamique s’explique par des conditions «favorables (qualité des fourrages et prix du lait) depuis septembre 2017.» En cumul annuel, précise Agreste, le volume collecté a légèrement dépassé le niveau de 2016 (+0,3%). A l’échelle européenne, la collecte a aussi progressé, de 4,1% en décembre 2017 par rapport à décembre 2016. En cumul annuel, elle progresse de 2% par rapport à 2016, «atteignant un volume estimé à 155,3 millions de tonnes.»

Didier Bouville

Afin de mettre en lumière les producteurs de légumes qui se distinguent par leurs pratiques sur et/ou autour de leurs exploitations, Légumes de France lance, en 2018, le concours « Les Jeunes talents du maraîchage ». Pour cette première édition, 4 concours seront organisés en région et la finale nationale se déroulera en 2019 lors du Salon de l’agriculture. Ce concours des « Jeunes talents » existe déjà dans plusieurs secteurs d’activité comme le tourisme, le cinéma, la musique, lea production de vin, etc. La sélection des lauréats, basée sur plusieurs critères (créativité, modernité, valorisation des produits), se fera par un jury de professionnels issus de la filière légumière et du monde culinaire. La Région Sud-Est accueillera la première finale régionale 2018 du concours «Les Jeunes talents du maraîchage».

Didier Bouville

Foncier : le député Dominique Potier demande des mesures d’urgence en attendant la loi

Co-rapporteur de la mission foncier, le député Dominique Potier a affirmé lors du colloque sur la réforme du droit rural foncier à Poitiers le 15 mars être favorable à une loi foncière en 2019, «sans être à six mois près », mais à une condition : « des mesures d’urgence doivent être mises en place à court terme ». Sans en préciser leur nature, il a qualifié le droit rural foncier de « fatigué ». Safer, contrôle des structures, statut du fermage… Hubert Bosse-Platiere, professeur à l’université de Bourgogne, résume: « Les outils de régulation du foncier sont à bout de souffle ». Les Safer, illustre-t-il, sont «omniprésentes et impuissantes» face à l’accaparement des terres ou encore l’artificialisation des sols. Par ailleurs, il appelle à «couper le lien ombilical entre le financement des Safer et le nombre d’opérations réalisés». Le statut du fermage est aussi selon lui à revoir. Il prend un exemple : «Les enfants d’agriculteurs n’ont pas à payer de pas-de-porte pour une reprise. Les autres trinquent.» Enfin, le contrôle des structures devrait aussi intégrer les préoccupations qualitatives, pas uniquement quantitative. «Il faut contrôler les usages». Pour remédier à ces limites de la régulation foncière, il soutient la proposition de François Brenet de l’université de Poitiers, à savoir la création d’une autorité administrative publique issue du rapprochement des Safer et des DDT dont le financement serait assuré par un impôt.

Didier Bouville

À partir du 1er avril 2018 les employeurs agricoles pourront déclarer leur embauche et réaliser leur bulletin de salaire grâce au nouveau TESA. Ce dernier a pour objectif de faciliter les démarches des employeurs et déclarations liées à l’emploi de leurs salariés. Il cible prioritairement les petites entreprises agricoles non dotées d’un logiciel de paie ou n’ayant pas recours à un tiers déclarant pour effectuer leurs déclarations. Nouveauté de ce TESA l’employeur peut désormais l’utiliser pour gérer ses employés en CDI ou en CDD. Il est possible d’adhérer au nouveau TESA depuis début janvier. Pour l’heure, la MSA compte plus de 13 000 demandes d’adhésion. Afin de l’utiliser il est impératif d’adhérer au nouveau TESA au début du trimestre au cours duquel l’entreprise souhaite réaliser son embauche, et ce, même si l’employeur utilise encore le TESA web classique. Pour permettre aux employeurs de découvrir plus facilement le nouveau TESA la MSA a mis en œuvre un site internet dédié. Des sessions d’informations sont également organisées au plan local.

Didier Bouville

A la suite de sa dernière assemblée générale, le conseil d’administration de l’ASA France a élu son nouveau résident, Eric Passetemps. Il succède à Michel Marcoul qui, après plus de 20 ans d’investissement en faveur des salariés de la production agricole, prend sa retraite au niveau national. Eric Passetemps est responsable d’une maternité collective de 600 truies dans le Morbihan. Investi depuis de nombreuses années dans l’Association des Salariés agricoles du Morbihan, il préside aussi l’Association régionale de Bretagne.

Didier Bouville

L’assemblée générale de l’APABA aura lieu le mardi 20 mars de 10h à 17h, Carrefour de l’agriculture à Rodez (salle 1 niveau -2).

10h : présentation dynamique des projets et actions de chaque filière bio en Aveyron.

11h : suite de l’assemblée générale ordinaire.

12h30 : apéritif et buffet.

14h : table ronde : Peut-on vivre de la bio en 2018 ?

– Quelles sont les stratégies mises en oeuvre par les agriculteurs sur leur ferme ?

– En quoi le marché peut-il aider les producteurs ? Avec les témoignages d’agriculteurs et de Florent Guhl, directeur de l’Agence Bio.

– En quoi les pouvoirs publics peuvent-ils soutenir le développement de l’AB ? Avec le représentant de la Région Occitanie, Pascal Augier, directeur de la DRAAF. Débat avec la salle.

Didier Bouville

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