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Selon les prévisions de Météo France, l’Aveyron est placé en vigilance canicule vendredi 7 août.

L’arrêté du 22 juillet 2019 s’applique : il est interdit de transporter des animaux vivants de 13h à 18h sauf dérogation (véhicules équipés de systèmes de ventilation et brumisation permettant de réguler la température des animaux ou lorsque les transports sont rendus nécessaires pour des raisons vétérinaires ou de protection animale).

L’interprofession préconise l’adaptation des horaires par tous les opérateurs de la filière ainsi que des transporteurs, afin de gérer au mieux cette période entre les différents maillons de la filière :

  • Les abattoirs adaptent la présence du personnel en fonction des besoins des apporteurs,
  • Les éleveurs, les centres de rassemblement et les marchés aux bestiaux s’organisent pour que les animaux soient mis à disposition avec leur passeport au moment opportun.

Infos : www.interbev.fr/canicule


Eva DZ

En déplacement à Sancerre (Cher) le 5 août en compagnie du ministre de l’agriculture Julien Denormandie, le Premier ministre Jean Castex a annoncé 76 millions d’euros d’aides supplémentaires pour la filière vitivinicole. Dans le détail, 56 millions d’euros supplémentaires iront à l’aide à la distillation et 20 millions de plus au stockage privé. Ce troisième volet s’ajoute à deux précédents plans d’aide débloqués en mai, portant le total à 246 millions d’euros. Un «effort de solidarité», a résumé le Premier ministre, qui a «demandé à ce que ces aides puissent être distribuées le plus rapidement possible car les besoins en trésorerie (…) sont forts». D’après les professionnels, la crise sanitaire a privé la filière viticole de 1,5 milliard d’euros de ventes. Ces nouvelles aides ont été accueillies avec «soulagement» par le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey, présent lors du déplacement. «Mon regret, c’est qu’une partie du budget est prise sur l’OCM vitivinicole», déplore-t-il : sur les 246 millions d’euros d’aides, 119 millions proviennent de crédits nationaux, les 127 millions restants proviennent des fonds européens de l’OCM, qui sert en théorie à financer des mesures structurantes (promotion, investissements, restructuration du vignoble).

Eva DZ

«Nous avons eu la bonne surprise d’entendre le Premier ministre nous annoncer que le TO-DE va être prolongé en 2021, c’est une très bonne nouvelle!», a déclaré le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey à Agra Presse, après un déplacement de Jean Castex dans le Cher le 5 août. Ce dispositif d’exonération de charges patronales pour les employeurs de saisonniers agricoles devait disparaître au 1er janvier 2021, il sera finalement reconduit jusqu’à fin 2021, affirme M. Despey. Cette annonce «apporte un soutien tangible pour 2021», se félicite la FNSEA dans un communiqué le 5 août, alors que «des filières très « employeuses » de main-d’œuvre saisonnière (…) sont actuellement confrontées à de grandes difficultés économiques». Dispositif pérenne jusqu’à fin 2018, le TO-DE a été transformé en mesure temporaire en janvier 2019. Le syndicat majoritaire demande que «le TO-DE soit désormais pérennisé afin d’apporter plus de visibilité aux employeurs agricoles».

Eva DZ

Dans son avis publié le 3 août, le Conseil scientifique Covid-19 suggère qu’en cas d’«alerte épidémiologique» les salariés des abattoirs puissent faire l’objet d’une «surveillance par dépistage systématique proposé». Intitulé «Se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne», le huitième avis du Conseil scientifique a été transmis à l’exécutif le 27 juillet. «Les employés des abattoirs constituent une population à risque», estiment les chercheurs citant le «travail en espace fermé, en proximité étroite avec d’autres collègues» ou encore les «transports et logements partagés». Sans oublier la faible température (4 à 10°C) dans les zones de découpe, qui «pourrait être un facteur favorisant la survie du virus». Parmi ses recommandations visant à améliorer la stratégie de dépistage, le Conseil scientifique propose donc «une surveillance ciblée pour les populations à risque pouvant échapper à la stratégie de diagnostic des cas suspects (abattoirs, prison, migrants…)». «Les clusters autour des abattoirs restent un enjeu persistant, car mal compris», précise toutefois le rapport. Les scientifiques rappellent par ailleurs que «les modèles expérimentaux semblent écarter une infection possible des porcs ou des volailles par le SARS-CoV-2». Les résultats sur les bovins sont «en attente».

Eva DZ

Un nouveau décret «relatif à l’obligation de conclure des contrats de vente écrits pour la vente de lait de vache cru» a été publié au Journal officiel le 2 août. Au menu, pas de nouveauté. «Ce décret est la déclinaison opérationnelle de la loi Egalim. Il n’a pas d’impact particulier», explique Solène Levron, responsable juridique à la FNPL (producteurs laitiers, FNSEA) le 3 août à Agra Presse. Le texte rappelle l’obligation de conclure des contrats écrits pour la vente le lait de vache cru et précise les clauses qui doivent impérativement figurer dans ces contrats (volume de lait à livrer sur l’année, marge d’ajustement de ces volumes, modalités de collecte, de paiement, etc.). Il rappelle également le rôle des contrats cadres dans la contractualisation de la filière laitière. En écho au changement de référence pour le prix de base du lait payé par certaines laiteries, et notamment Lactalis, le décret indique de nouveau que «si le prix de base convenu ne correspond pas à un lait contenant 38 grammes par litre de matière grasse et 32 grammes par litre de matière protéique, le contrat et l’accord-cadre mentionnent également, pour information, le prix correspondant à un lait d’une telle composition».

Eva DZ

«Juillet 2020 sera probablement au premier rang des mois de juillet les plus secs», prévoit Météo-France dans un communiqué du 29 juillet. Avec des précipitations inférieures de 28% en moyenne aux normales de saison, juillet 2020 devrait être «le mois de juillet le plus sec depuis 1959, loin devant juillet 1964 et juillet 1979», détaille Météo-France. Le déficit de pluie, poursuit l’office météorologique, «touche plus particulièrement les régions du Sud-Ouest à la vallée de la Loire et au Nord-Est». Conséquence de cette situation inédite, les sols sont secs dans toutes les zones affectées, «avec des valeurs particulièrement basses sur la région Grand Est». «Cette sécheresse agricole est à surveiller d’Auvergne-Rhône-Alpes au Grand Est et des Hauts-de-France à la Basse-Normandie», alerte Météo France. Actuellement, 68 départements sont soumis à des mesures de restriction d’eau à cause de la sécheresse. Parmi ceux-ci, une vingtaine de départements du centre du pays présentent localement des niveaux relevés au stade «crise», prévoyant l’arrêt des prélèvements agricoles. Au niveau national, la très bonne recharge durant l’hiver 2019-2020 permet cependant à la plupart des nappes phréatiques de conserver un niveau de recharge proche de la moyenne, d’après les informations du BRGM.

Eva DZ

Par un arrêté paru au Journal officiel le 29 juillet, le ministère de la transition écologique a renforcé l’indice Atmo de qualité de l’air. Dans cette nouvelle version, l’indice simplifié a disparu, au profit d’un seul indice nommé «Atmo». L’indice simplifié prévoyait la possibilité de ne mesurer qu’un seul des quatre critères de qualité de l’air imposés, en fonction des possibilités techniques des Associations de surveillance de qualité de l’air (Ascaa). Autre nouveauté, l’arrêté acte la séparation entre la mesure des deux catégories de particules fines, les PM2.5 et les PM10, auparavant regroupées dans une même catégorie. L’indice, précise le ministère, est désormais le résultat de «la surveillance de cinq polluants atmosphériques: le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), ainsi que des deux types de particules fines. Comme par le passé, l’indice final correspond à l’indicateur le plus dégradé parmi l’ensemble des critères. D’après les données du Citepa de 2019, l’agriculture est le troisième secteur le plus émetteur de particules PM10, avec 52 kt/an, soit 25 % du total des émissions nationales, juste derrière le résidentiel et le tertiaire (66 kt/an) et l’industrie (55 kt/an). Elle ne représente en revanche que 11% des émissions des particules les plus fines, les PM2.5.

Eva DZ

Le ministre de l’agriculture a décidé «d’autoriser les éleveurs directement affectés par la sécheresse à utiliser les surfaces en jachères pour faire pâturer leurs troupeaux ou faucher pour produire du fourrage», annonce-t-il dans un communiqué le 31 juillet. Touchés par la sécheresse, 47 départements sont concernés par cette mesure. Les agriculteurs doivent se tourner vers leur préfecture pour demander cette autorisation. Les jachères déclarées en tant que surface d’intérêt écologique (SIE) même fauchées ou pâturées pourront continuer à être comptabilisées comme SIE pour l’octroi du «paiement vert». «Je resterai particulièrement attentif à l’évolution de la situation et je déclencherai si nécessaire les différentes procédures pour accompagner les producteurs dans ces difficultés. Au-delà, la répétition de ces épisodes de sécheresse nous renvoie à la question de l’adaptation de notre agriculture au changement climatique. Cette adaptation sera au cœur de notre plan de relance», assure le nouveau ministre.

Eva DZ


Auditionné le 29 juillet par les députés de la commission du développement durable dans le cadre de sa candidature à son renouvellement comme PDG de l’Inrae pour un second mandat, Philippe Mauguin a détaillé la nouvelle stratégie de recherche qu’il souhaite mettre en place durant les quatre prochaines années. «Mon ambition se résume à conforter le leadership d’Inrae au niveau mondial et en même temps à porter une attention redoublée à l’innovation et au transfert des résultats vers la société», a indiqué Philippe Mauguin. Ce leadership mondial, a-t-il précisé, ne se maintiendra cependant qu’à la condition de garantir des salaires attractifs aux chercheurs, dont la rémunération présente actuellement «un déficit de 30 % par rapport à la moyenne de l’OCDE». L’actuel PDG de l’Inrae a détaillé sa proposition pour une recherche plus adaptée aux enjeux locaux, qui consisterait à «convertir les scénarios climatiques du GIEC en 2050 en cartes d’opportunité et de risque dans les territoires pour nos filières». Cette cartographie permettrait, selon Philippe Mauguin de définir des stratégies de recherches sur la génétique et la gestion de l’eau dans le bassin allaitant, ou encore sur les variétés végétales dans le bassin parisien et les Hauts-de-France.

Eva DZ

«Dans le cadre de son enquête, mise en œuvre principalement dans les magasins de la grande distribution, la DGCCRF a réalisé 5387 contrôles dans 4871 établissements, dont 605 étaient en anomalie sur l’encadrement des promotions», indique la DGCCRF dans le bilan 2019 publié le 28 juillet. La majorité de ces anomalies concernaient une annonce de taux de réductions supérieur à 34%, ce qui est la limite promotionnelle autorisées fixée par la loi Egalim. Les comportements semblent se corriger depuis. La DCRRF souligne en effet que le nombre de manquement à l’encadrement des promotions en valeur est en baisse significative. «Les enseignes semblent avoir désormais largement pris en compte les dispositions de l’ordonnance», explique-t-elle, tout en relevant que les distributeurs «reportent leurs opérations promotionnelles sur des produits non alimentaires ou sur des offres qui n’entrent pas dans le champ d’application de l’encadrement en valeur». Si les infractions persistent, elles semblent être davantage le fait d’initiatives locales, «sans publicité hors du lieu de vente, notamment sur des produits à date de durabilité minimale courte».

Eva DZ