Suite à la révision juridique et linguistique de l’accord de libre-échange conclu avec la Nouvelle-Zélande, le 30 juin 2022, l’UE l’a envoyé le 17 février, au Conseil de l’UE pour signature. Une fois que les États membres l’auront adopté, les deux parties pourront signer l’accord. Ensuite, le texte sera transmis au Parlement européen pour approbation. L’accord pourra entrer en vigueur après adoption par le Conseil de la décision de conclusion et une fois que la Nouvelle-Zélande aura notifié qu’elle a également achevé sa procédure de ratification. Concernant les produits agricoles sensibles de l’UE (viande bovine et ovine, produits laitiers, éthanol, maïs doux), l’accord commercial autorisera les importations à droits nuls ou réduits en provenance de Nouvelle-Zélande, mais uniquement par le biais de contingents tarifaires. Le texte protégera en Nouvelle-Zélande 163 indications géographiques européennes (feta, comté, parmesan, queso manchego…), ainsi que la liste complète des vins et spiritueux de l’UE (près de 2000 noms dont le prosecco, la vodka polonaise, le rioja, le champagne ou le tokay). Il s’agit également du premier accord commercial de l’UE qui comportera un chapitre consacré aux systèmes alimentaires durables.
Didier Bouville