Tandis que la Russie, par le biais d’un décret présidentiel, décidait, le mercredi 29 juin, de prolonger l’embargo sur les denrées alimentaires européennes jusqu’au 31 décembre 2017, le Conseil de l’Union européenne (UE) a, de son côté, prorogé les sanctions économiques à l’égard du pays continent pour une durée de six mois supplémentaires soit jusqu’au 31 janvier 2017. La situation entre les deux blocs semble donc loin d’être réglée. Les agricultures européenne et française continuent donc d’être sous pression, forcées de trouver de nouveaux débouchés à l’échelle internationale.
Didier Bouville