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L’Observatoire de la formation des prix et des marges ne proposera pas d’indicateurs de coûts de production. C’est ce qui a été décidé, suite à l’adoption d’un amendement du rapporteur, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale qui est revenue sur l’alinéa 14 de l’article premier du projet de loi Egalim qui avait pourtant été voté conforme par l’Assemblée Nationale et par le Sénat. Jean-Baptiste Moreau a répété inlassablement la nécessité d’un « consensus interprofessionnel » pour que ces indicateurs soient réellement utilisés. Le ministre de l’Agriculture a tenté de rassurer: l’OFPM pourra venir « en appui technique pour fabriquer les indicateurs », le médiateur pourra être saisi pour « aller trouver un consensus ».

Didier Bouville

Lors de la seconde lecture du projet de loi Egalim, en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le rapporteur Jean-Baptiste Moreau a répondu à plusieurs critiques qu’ils lui ont été formulées depuis le début des travaux. Tout d’abord, concernant un éventuel parti pris en faveur de la coopération, alors qu’il était président de la coopérative Celmar depuis 2012, il rétorque: « Je suis encore agriculteur mais plus président de coopérative, uniquement membre du bureau administrateur mais inactif ». Et concernant les soupçons émis par le Sénat d’une influence de l’Elysée dans l’échec de la commission mixte paritaire (CMP), il se défend d’avoir «besoin du président de la République pour savoir que des indicateurs validés par la puissance publique ne résoudront en rien les problématiques de prix».

Didier Bouville

Le rapporteur du projet de loi Egalim, Jean-Baptiste Moreau a été quelque peu chahuté lors d’un rassemblement le 17 juillet devant le Palais Bourbon à l’initiative des éleveurs bovins en présence des députés et sénateurs de tous bancs. « Si c’est de l’enfumage, tu es en train d’en faire » a rétorqué Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine (FNB) au député de la Creuse qui expliquait être d’accord avec « des indicateurs interprofessionnels mais pas que la puissance publique les valide ». De nombreux parlementaires, de droite comme communistes, ont apporté leur soutien à la FNB, pour pouvoir recourir à l’Observatoire la formation des prix et des marges en cas de défaut des interprofessions sur la diffusion d’indicateurs de coût de production.

Didier Bouville

Le commissaire européen Phil Hogan a tenté de rassurer les ministres de l’agriculture de l’UE réunis le 16 juillet à Bruxelles qui s’inquiètent de la complexité que risque de faire peser sur leurs administrations nationales et les agriculteurs les propositions sur la future Pac. Il a donné un certain nombre d’exemples concrets et détaillés des simplifications qu’il entrevoit pour : les jeunes agriculteurs (définition unique), les mesures environnementales, les paiements directs, le développement rural (réduction du nombre de critères d’éligibilité), les contrôles, les assurances ou encore les indicateurs de suivi des résultats (dont le nombre va passer de 200 actuellement à une centaine). Phil Hogan a longuement insisté sur les apports des nouvelles technologies qui vont « simplifier, accélérer et automatiser de nombreuses procédures administratives (…) à un coût relativement faible ». Mais de nombreux ministres sont restés sceptiques.

Didier Bouville

De bonnes conditions climatiques au nord de la France ont permis de relancer la collecte laitière française en mai, qui est supérieure de 0,4 % à mai 2017. La situation est assez hétérogène selon les bassins laitiers. En effet, en Normandie et dans le Grand Est, la production augmente significativement (respectivement +2,4 % et +2,6 %) alors qu’elle diminue de 0,8 % dans le Grand Ouest. Par filière, la part du lait bio ne cesse de progresser pour atteindre respectivement 3,9 % de la collecte en mai contre 2,7 % en moyenne en 2017. Il en est de même pour le lait AOP/IGP qui représente 16,6 % de la collecte nationale alors qu’il comptait pour 15,9 % en moyenne en 2017. Côté prix, ils sont stables en teneurs réelles pour le lait conventionnel et pour les lait AOP/IGP, mais diminuent de 1,5 % comparé à mai 2017 pour le lait bio à 415 € pour 1000 litres.

Didier Bouville

La procédure de réouverture du marché chinois à la viande bovine française continue à un rythme effréné avec l’agrément de quatre établissements français, annonce le ministère de l’Agriculture. Il s’agit de deux abattoirs, un du groupe Bigard situé à Feignes dans le Nord, et un de l’entreprise Elivia au Lion-d’Angers dans le Maine-et-Loire. Les autorités chinoises ont aussi agréé deux entrepôts : un de la société Sofriloire également situé au Lion-d’Angers, et celui de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, seule Chambre d’Agriculture à disposer de son propre outil industriel. Cette décision fait suite à l’inspection par les autorités chinoises de sept abattoirs, deux ateliers de découpe externes et deux entrepôts au mois de mai.

Didier Bouville

Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation français et son homologue allemande, Julia Klöckner, ont adopté une déclaration commune sur la Politique Agricole Commune (PAC) le 16 juillet. Les deux ministres refusent notamment la proposition de réduction du budget et souhaitent qu’il soit maintenu à son niveau actuel à 27 Etats membres. « Je me félicite que l’Allemagne nous ait rejoint dans l’opposition au projet de budget proposé par la Commission sur la PAC ! », a déclaré Stéphane Travert. Les ministres estiment aussi que le nouveau modèle de mise en œuvre de la PAC, proposé par la Commission, « n’apporte pas suffisamment de garanties de simplification à ce stade ». Dans cette déclaration, ils soulignent l’importance du relèvement de l’ambition environnementale, de l’amélioration du ciblage des aides directes, ainsi que le renforcement des outils de gestion des risques et de ceux aidants à la structuration des filières, afin d’accompagner leur montée en gamme. Cette politique « doit permettre la modernisation de nos agricultures afin de les rendre plus compétitives et répondre toujours mieux aux attentes des citoyens et consommateurs européens », estime le ministre de l’Agriculture Français.

Didier Bouville

Au 1er juillet 2018, la production française 2018 de cerises est estimée en chute de 30 % par rapport à celle de l’an dernier et du niveau moyen 2013-2017, indique le ministère de l’Agriculture dans un note de conjoncture parue le 12 juillet. La qualité des cerises a été affectée par les intempéries, malgré une floraison initiale abondante dans les principales région, indique la note. Excès d’humidité en Languedoc, orages en Vallée de Garonne, prolifération de drosophiles en Paca. Le ministère ajoute que «la mévente et les surcoûts rendus nécessaires pour les tris ont incité de nombreux producteurs à arrêter les récoltes». Sur les deux premiers mois de la campagne, le chiffre d’affaires national de la cerise recule de 31% sur un an.

Didier Bouville

Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Le Point paru le 12 juillet, le président du groupe Lactalis, Emmanuel Besnier, est questionné sur les raisons pour lesquelles son entreprise rechigne à rendre ses comptes publics. «Je ne souhaite pas que nos concurrents puissent étudier nos comptes et disséquer le groupe, explique Emmanuel Besnier. Je suis bien placé pour connaître ce danger puisque, chaque année, nous regardons avec attention les comptes de nos concurrents cotés et c’est souvent riche d’enseignements pour nous ! On voit leurs mouvements stratégiques, là où ils ont échoué, là où ils ont réussi». Après des années de non-publication, l’entreprise avait publié, le 14 février dernier, les comptes de certaines entités du groupe (Lactalis Services Management, Lactalis Investissements, Logistique…). Dans cet entretien, Emmanuel assure que lui et sa famille ne « vendront jamais» le groupe qu’ils détiennent aujourd’hui à 100%.

Didier Bouville

Après le rebond de 2016, la production ovine française s’est tassée de 0,6 % en nombre de têtes en 2017, sous l’effet de la baisse de la production d’agneaux (- 1,6 %), a indiqué Agreste le 12 juillet. La production ovine française est constituée à près de 90 % d’agneaux, précise Agreste. Cette évolution s’inscrit dans la tendance à la baisse constatée depuis 2000 : – 25 % en têtes, soit un effritement de 1,7 % en moyenne annuelle. Mais en parallèle, l’excédent commercial des agneaux s’est amélioré, la France ayant réduit ses importations de façon plus marquée (- 23,5 %) que ses exportations (-2,9 %). L’année a débuté « avec des cours des agneaux nettement supérieurs à ceux de 2017 ».

Didier Bouville

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