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La récente hausse des cours du blé tendre reste insuffisante vu la fragile trésorerie des exploitations, a estimé le 22 août la société de conseil Agritel, tablant sur un prix de 170 à 175 €/t payé au producteur en 2018-2019. «La situation financière des exploitations de grandes cultures reste extrêmement compliquée», a déclaré le DG Michel Portier, pour qui elle devrait «s’améliorer légèrement sans combler le trou de 2016». D’un côté, le blé a vu son prix grimper de 44 €/t rendu Rouen depuis le 1er mai. De l’autre, son coût de production a augmenté de 19 €/t (à 166 €/t) par rapport à la récolte précédente, par manque de dilution des charges fixes avec la baisse des rendements, d’après Agritel.

Didier Bouville

L’Acta – Les Instituts techniques agricoles, en partenariat avec Api-agro et Terrasolis, organisent un hackathon de l’agriculture à Châlons-en-Champagne du 31 août au 2 septembre. Un hackathon est un marathon des nouvelles technologies, il permet à des professionnels de la programmation informatique et de la création du numérique de se réunir afin de faire germer des projets et de créer des applications ou des site internet. Pour HackTaFerme, des codeurs et des artistes se retrouveront dans quatre fermes et travailleront avec des agriculteurs et des spécialistes du monde agricole, dans le but de développer des solutions innovantes au service du secteur. Plusieurs projets ont déjà été proposés, comme, par exemple, une application pour compter le nombre de grains grâce à une photo ou un site web permettant aux agriculteurs et apiculteurs de s’entraider.

Didier Bouville

La 24ème édition du salon Innov’Agri se déroulera du 4 au 6 septembre sur 160 hectares, à Outarville dans le Loiret. Cet évènement de plein-champ a pour but de faire découvrir aux agriculteurs, éleveurs et entrepreneurs, les innovations du secteur agricole. Il s’articule entre vitrines végétales, chantiers récolte et parcelles de démonstrations de matériels. La FNSEA tiendra son stand et sera aussi présente à travers un second stand dédié au « Contrat de solutions : une trajectoire de progrès pour la protection des plantes ». Les trois journées seront donc l’occasion de découvrir les propositions de l’organisation et de ses 39 partenaires afin de diminuer l’usage, les impacts et les risques, des produits phytosanitaires. Des présentations concrètes des fiches issues du Contrat de solutions auront lieu sur le stand, avec des démonstrations, par exemple, de machines agricoles.

Didier Bouville

Dans les Hautes-Alpes, depuis juin, plus de cinquante animaux (bovins, ovins ou équins) seraient morts de fièvre charbonneuse dans 28 exploitations. Il s’agit selon l’AFP de la plus importante épidémie animale de cette maladie survenue en France depuis près de vingt ans. Les premiers cas ont été observés le 28 juin à Montgardin, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Gap, où six vaches ont été retrouvées mortes. En près de deux mois, la maladie s’est étendue à treize communes, sur lesquelles les autorités sanitaires recensent 23 foyers distincts. Lorsqu’un foyer est confirmé, la préfecture « prescrit la vaccination de tous les animaux concernés », indique Serge Cavalli, directeur adjoint à la Direction départementale de protection des populations. Si les antibiotiques fonctionnent, le vaccin est le moyen le plus efficace pour limiter la propagation. Mais les vétérinaires font face à une pénurie temporaire : le laboratoire espagnol qui les produit est fermé au mois d’août. Transmise par des spores pouvant rester inactives pendant des dizaines d’années dans le sol, la maladie est transmissible à homme et potentiellement mortelle dans ses formes les plus rares (pulmonaire et gastro-intestinale). Mais les cas de transmission sont « extrêmement rares et aucun malade n’a été observé à ce jour » dans les Hautes-Alpes, rassure le docteur Christine Ortmans, de l’Agence régionale de santé (ARS).

Didier Bouville

Le démarrage des vendanges a été fixé au 20 août pour une partie de l’appellation Champagne, confirmant la précocité de cette récolte et la promesse d’un « très beau millésime 2018 », a-t-on appris le 18 août auprès de l’interprofession. Les vendanges commenceront lundi 20 août dans plusieurs villages de l’Aube, situés dans la côte des Bar, selon le calendrier des dates d’ouverture diffusé par le Comité Champagne, l’organe institutionnel de l’interprofession champenoise. Les quelque 300 autres communes viticoles les rejoindront progressivement fin août, et quelques-unes devront patienter jusqu’au 2 septembre pour se lancer dans la cueillette, selon ce document consulté. « Le remarquable état sanitaire des raisins couplé aux prévisions météo optimistes permet ces prises de décisions en toute sérénité », a déclaré le Comité Champagne. Ces dates divergent selon les communes et les cépages qui y sont cultivés, en fonction des résultats des prélèvements réalisés pour connaître la maturité, le degré d’alcool et d’acidité des raisins, ce qui permet de déterminer le moment optimal de la cueillette.

Didier Bouville

À la suite de la cession à BASF de l’activité dédiée aux semences potagères de Bayer le 16 août, l’intégration de Monsanto au sein du groupe pharmaceutique allemand peut enfin s’opérer, annonce Bayer dans un communiqué de presse le 16 août. En effet, il s’agissait d’un préalable à la fusion posé par le département américain de la Justice. Bayer était déjà le propriétaire exclusif de Monsanto depuis le 7 juin dernier. Le projet de fusion des deux groupes avait été annoncé en septembre 2016. De son côté, BASF indique que les activités concernées par la cession concernent 24 cultures et 2600 variétés, principalement de la marque Nunhems, lui permettant «d’ajouter au portefeuille de BASF une marque réputée, reconnue et prospère». Consécutivement à la condamnation par un tribunal de San Francisco, le 10 août, de Monsanto à payer près de 290 M$ de dommages pour ne pas avoir informé de la dangerosité de son herbicide Roundup, qui serait à l’origine du cancer d’un jardinier américain, le cours de Bayer a dégringolé à la Bourse de Francfort. Dans ce contexte, le Bayer tente de rassurer et assure que «la décision du jury va à l’encontre des preuves scientifiques» et estime qu’«en définitive les tribunaux déclareront Monsanto et le glyphosate non responsables».

Didier Bouville

En France alors, que la canicule à fait rage pendant plusieurs jours les températures commencent tout juste à diminuer. En Australie, en revanche, les températures élevées s’installent et le pays fait face à une des pires sécheresses de son histoire. Les Australiens, pourtant habitué au manque d’eau et aux températures caniculaires ont cette fois du mal à s’adapter. Les épisodes de sécheresse que connaissent actuellement certaines régions de l’est de l’Australie sont les pires depuis un demi-siècle. Sur les réseaux sociaux on peut trouver des photos de champs de blés brulés par le soleil, d’animaux épuisés. Ces trois derniers mois, il a plu à peine 20% des précipitations moyennes habituelles en cette période. Les agriculteurs australiens ont du mal à faire face à ce manque d’eau. Malcolm Turnbull, le Premier ministre australien, a même déclaré que le pays est devenue une « terre de sécheresses et de pluies torrentielles ». Afin d’accompagner les producteurs, un plan d’aide, équivalent à 120 millions d’euros, a été mis en place. Il comprend notamment un accompagnement psychologique et des groupes d’entraide entre agriculteurs.

Didier Bouville

Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) estime que le niveau des nappes au 1er août est hétérogène d’une région à l’autre. Dans un communiqué du 14 août, il indique que la moitié des nappes affiche un niveau « modérément haut à très haut », tandis qu’un tiers est à un niveau «modérément bas à très bas». Le restant est dans la moyenne. La période estivale a été abordée «avec des nappes qui, globalement, ont été bien rechargées». «Cette situation, assez favorable pour cette époque de l’année, est liée à l’incidence notable des pluies qui se sont prolongées tard au printemps, indique le BRGM. A l’exception de quelques secteurs, les niveaux de nappes se situent globalement au-dessus de ceux généralement observés en été. » La période de recharge hivernale, courant d’octobre 2017 à mai dernier, s’est prolongée en juin dans certains secteurs. Le BRGM constate que les pluies des premiers six mois de l’année ont compensé le déficit de la fin de l’an passé. Les précipitations ont été très contrastées en juillet: la pluviométrie moyenne est déficitaire de plus de 20%. Le nombre de points dont le niveau tend à se replier progresse au 1er août à 89%, contre 56% au 1er juillet. «Cette situation traduit la période estivale des basses eaux», habituelle à cette époque de l’année, rappelle le BRGM.

Didier Bouville

Le Journal Officiel du 15 août 2018 a publié un arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au titre des inondations et coulées de boue du 29 mai 2018 sur la commune de Les Costes Gozon et du 5 juin à Baraqueville.

Les habitants de ces communes disposent donc d’un délai de 10 jours maximum à compter de la publication du Journal Officiel pour présenter ou compléter, si nécessaire, leur déclaration de sinistre auprès de leurs assureurs.

Didier Bouville

En Mayenne, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs (JA) dénoncent un «gel du prix du lait» par Lactalis. Dans un communiqué du 14 août, les syndicats mettent en avant un écart estimé à 15 €/1000 l avec le prix proposé par la Sodiaal en août. Ils estiment que les éleveurs sont «méprisés» par l’entreprise, qui «tente de redorer son image» à coups de communication «sur un prix toutes primes et toutes qualités comprises», tandis que la filière laitière «communique sur un prix de base». «Le prix affiché est alors plus haut grâce aux stratégies de rédaction», dénonce le communiqué. La FDSEA de la Mayenne et les JA 53 attendent un retour du géant laitier «à la table des négociations» avec les organisations de producteurs (OP). Dans la foulée, les deux syndicats rappellent dans un second communiqué que leur département souffre de l’absence de précipitations ces dernières semaines. Ils souhaitent bénéficier des dérogations accordées vis à vis des obligations de la Pac, telles que l’implantation de cultures pièges à nitrates (Cipan) ou des surfaces d’intérêts écologiques (SIE).

Didier Bouville

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