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Le 11 octobre, Arvalis et Météo France, ont présenté la troisième version de Taméo, outil d’aide à la décision développé conjointement par les deux organisations. L’outil permettait déjà aux 300 agriculteurs utilisateurs de planifier leurs campagnes de récoltes et de traitements, en fonction de données météo précises, parcelle par parcelle. « Nous aimons le présenter comme le couteau suisse des OAD », se félicite, Antoine Bray, directeur d’Arvalis pour la région Nord. Il permet notamment de suivre les stades d’évolution des plantes, ils sont actualisés en fonction de la météo. Il indique aussi si le temps est favorable à un traitement. Lancé en 2016, Taméo en est donc déjà à sa troisième version qui est opérationnelle depuis le 5 septembre dernier. Pour répondre aux demandes des usagers l’outil a gagné en ergonomie, notamment pour les utilisations sur mobiles. Il est donc désormais plus aisé de consulter les données météo sur son smartphone. Quatre nouvelles espèces ont été ajoutées, il est désormais possible pour les utilisateurs de suivre des parcelles de blé tendre, d’orge d’hiver et de printemps, de blé dur, de triticale, de maïs grain et de maïs fourrage. À terme l’objectif est que toutes les espèces d’Arvalis puissent être suivies par Taméo. L’outil renseigne aussi sur les dates de renouvellement du traitement pour la septoriose BHT sur blé tendre. Arvalis et Météo France, qui sont satisfait de la diffusion de l’outil par leurs six revendeurs espèrent doubler le nombre d’utilisateurs et de clients d’ici 2021. L’outil est actuellement vendu en moyenne 700 euros, principalement par des coopératives, des Ceta et des vendeurs de produits phytosanitaires.

Didier Bouville

Dans un communiqué publié le 9 octobre, deux agences des Nations Unies, annoncent que la production céréalière 2018 de la Syrie, qui entame sa septième année consécutive de conflits, est en forte baisse notamment en raison des conditions climatiques extrêmes. A 1,2 million de tonnes, la production de blé atteint son plus bas niveau en 29 ans, elle est donc en baisse de 25 % par rapport à 2017. Selon la dernière mission d’évaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire (CFSAM), menée conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), cette situation s’explique « par une longue période de temps sec au début de la saison de culture puis par de fortes pluies hors saison ». De plus les deux agences indiquent que les conflits ont entrainé la destruction de grandes zones agricoles et ont poussé des milliers d’agriculteurs syriens à quitter leurs terres. Ils sont également responsables d’une importante hausse des prix des intrants agricoles. D’après le rapport, 5,5 millions de syriens seraient toujours en situation d’insécurité alimentaire. De plus, entre 500 000 et 800 000 personnes situées dans le Nord du gouvernorat d’Idleb pourraient se retrouver, eux aussi, en situation d’insécurité alimentaire. Pour les deux agences « les agriculteurs ont besoin de semences et d’une aide humanitaire durable afin de maintenir la sécurité alimentaire ».

Didier Bouville

Une note d’Agreste parue début octobre indique qu’en septembre, en France, la température moyenne était de 19,3°C, soit 1,7°C au-dessus des normales de saison. L’écart maximal a atteint + 2,4 °C dans le Centre-Est. Météo France signale que la France connait les 9 premiers mois de l’année les plus chauds depuis 1900. En Septembre, la pluviométrie a été déficitaire sur l’ensemble des territoires, et ce, pour le 3ème mois consécutif. Ce déficit se solde en septembre par une perte de 71 %. Le Nord, région la plus arrosée du mois de septembre, n’a reçu que la moitié de sa pluviométrie normale, le Sud-Est n’en a reçu que 13 %. Les précipitations cumulées depuis le 1er mars 2018 sont déficitaires en moyenne (- 2 %) et dans toutes les régions. Au 1er octobre, l’indice d’humidité des sols est déficitaire sur l’ensemble du territoire.

Didier Bouville

La Cour des comptes a rendu publique, le 10 octobre, l’enquête sur «la chaîne de paiement des aides agricoles 2014-2017» demandée à la fin 2016 par le Sénat en réaction aux retards accumulés dans le versement des aides Pac et aux refus d’apurements enregistrés sur la période (1,89 Md€ sur les budgets 2015 à 2017). Le rapport estime que «ces refus d’apurement sont la conséquence de l’inadaptation de la réglementation française et de l’insuffisance des contrôles», dont le ministère de l’agriculture «porte l’essentiel de la responsabilité (…) Si l’Agence de services et de paiement (ASP) devrait avoir résorbé à la fin de l’année 2018 tous ces retards de paiement, des risques de refus d’apurement subsistent (…) La reprise par l’ASP des tâches d’instruction et de contrôle aujourd’hui déléguées aux DDT(M) lui permettrait de mieux exercer les missions qui sont les siennes. Cela impliquerait le transfert des personnels correspondants » (1 600 agents). Pour l’heure, le cabinet du ministère de l’Agriculture indique n’avoir «pas de position arrêtée» sur le sujet. Enfin, constatent les auteurs du rapport, «la principale source d’amélioration viendra d’un réel effort de simplification et de l’abandon, par le ministère de l’agriculture, de l’extrême sophistication des règles nationales de mise en œuvre de la Pac, souvent en réponse à la demande des professionnels ».

Didier Bouville

Les paiements des aides Pac 2018 «seront effectués selon le calendrier normal», avec une «avance au 16 octobre» et un paiement du solde «en décembre», a déclaré Valérie Metrich-Hecquet, directrice de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) au ministère de l’Agriculture, à l’occasion de la présentation au Sénat, le 10 octobre, d’un rapport sur les retards de paiement de la période 2014-2017. Un bémol toutefois : les mesures agroenvironnementales (MAE) 2016 et 2017, respectivement versées à 50 % et 10 % déjà, ne le seront dans leur «quasi-totalité» qu’à la «fin 2018». Des sommes qui représentent environ 3% des 10 Mds€ d’aides Pac perçues annuellement par les agriculteurs français.

Didier Bouville

Le groupe mayennais Lactalis a annoncé, le 9 octobre dans un communiqué de presse, avoir signé un accord avec Nestlé pour reprendre ses activités ultra-frais en Malaisie. Le laitier suisse y réalise un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. Cette acquisition, qui sera effective au 1er janvier 2019, permet à Lactalis «de renforcer sa présence en Asie, pour répondre aux besoins locaux». Cela conforte également sa «stratégie de couvrir l’ensemble des catégories laitières sur les cinq continents». Aussi, dans le secteur de l’ultra frais, le laitier français consolide ses positions après avoir récemment acquis la filiale spécialisée dans l’ultra frais bio de Danone, Stonyfield, (CA de 370 millions de dollars) et de la marque Siggi’s, spécialisée dans les yaourts islandais (CA de 147 millions de dollars).

Didier Bouville

Deux arrêtés du 8 octobre 2018, publiés le 9 octobre et d’application immédiate, visent à harmoniser, préciser et renforcer les mesures de surveillance ou de prévention de la peste porcine africaine (PPA) dans les zones d’observation (ZO : Ardennes, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle) et dans les zones d’observation renforcée (ZOR : 134 communes dans 3 des 4 départements, hors Moselle). Le premier arrêté interdit toute forme de chasse et tout agrainage du gibier en ZOR. Le second arrêté concerne les «mesures de prévention et de surveillance dans les exploitations de suidés». Les mesures de biosécurité à mettre en œuvre de façon obligatoire en ZO sont précisées. En particulier, «des doubles clôtures sont exigées dans tous les élevages plein air», souligne le ministère. Ce texte impose également un «nettoyage-désinfection complet» des camions transportant des suidés. Il prévoit aussi des «audits de biosécurité qui seront réalisés par des vétérinaires mandatés par les services de l’État.

Didier Bouville

Après neuf mois d’enquête préliminaire, un juge d’instruction va poursuivre l’enquête dans le cadre du scandale Lactalis, a appris l’AFP d’une source judiciaire le 9 octobre. Le pôle santé publique du parquet de Paris aurait ouvert une information judiciaire contre X pour «tromperie sur les qualités substantielles des marchandises», «blessures involontaires ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à trois mois» et «inexécution par un exploitant du secteur alimentaire de procédures de retrait ou de rappel d’un produit préjudiciable à la santé». Quelque 300 plaintes avaient été déposées. Cette décision est une «excellente nouvelle» pour l’association des familles victimes du lait contaminé à la salmonelle. «C’est une nouvelle phase de la procédure judiciaire. Le travail continue pour arriver à la reconnaissance de la culpabilité de Lactalis et de ses dirigeants», explique Quentin Guillemain, son président, cité dans un communiqué de presse. Même avis du côté de l’association de consommateur Foodwatch qui espère, dans un communiqué de presse, que «l’instruction de cette affaire permettra de dégager toutes les responsabilités des quatre grands acteurs: Lactalis mais aussi la grande distribution, les autorités ainsi que les laboratoires. Car tous ont joué un rôle dans ce scandale.»

Didier Bouville

La France s’apprête à créer une « start-up d’Etat » pour donner une visibilité aux agriculteurs qui abandonnent ou n’utilisent pas de glyphosate, a annoncé le 9 octobre le président Macron. « On fera l’annonce dans quelques jours ou quelques semaines, moi j’ai demandé (cette start-up) aux équipes (…), parce que je ne lâche jamais une bataille », a affirmé le chef de l’Etat, interrogé sur sa politique de sortie du glyphosate en trois ans lors d’une rencontre avec des entrepreneurs à Paris. « Créons une start up d’Etat, qu’on va incuber, on va voir comment on l’appelle » avec un message disant « +je m’engage contre le glyphosate+ », a expliqué le président de la République. « Tous les agriculteurs qui sont prêts à y aller s’inscrivent, rendent la chose visible, mettent la pression sur les autres, créent de la traçabilité pour dire tout ce qui est fait sans glyphosate », a poursuivi le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a fait cette proposition lors d’une rencontre avec les filières et interprofessions agricoles mardi matin à l’Elysée, a-t-il dit. « Il y en a qui sont en train de me dire +on sort du glyphosate en deux ans+ et on le fait grâce à la technologie », a-t-il rapporté.

Didier Bouville

Le 27e Sommet de l’élevage, organisé du 3 au 5 octobre 2018 à Cournon (Puy-de-Dôme), a accueilli 95 000 visiteurs (93 000 en 2017, ndlr), dont 4 800 visiteurs internationaux (4 500 en 2017, ndlr), indique un communiqué du 6 octobre. Les organisateurs soulignent également «la satisfaction des exposants» ainsi que «l’ambiance des affaires (…) plutôt bonne dans les allées.»

Didier Bouville

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