Après l’attaque d’un ours sur un berger, plusieurs organisations agricoles et élus locaux préparent une «motion» pour «rappeler au gouvernement son obligation d’assurer la sécurité des personnes», indique Franck Watts, responsable du dossier ours à la FNO (éleveurs ovins, FNSEA), à Agra Presse le 10 août. Une décision prise lors d’une réunion de crise à la chambre d’agriculture de l’Ariège le 9 août. D’après M. Watts, les termes de cette motion seront «discutés dans la semaine» entre les participants à cette réunion (syndicats agricoles et chambre, président de la fédération pastorale, maires de communes de montagne, présidente du Conseil général). «Contrairement à la gestion de l’ours et des dégâts sur les troupeaux, qui relève de l’Europe, la sécurité des personnes relève à notre sens de la responsabilité de l’Etat», estime Franck Watts. Lors des discussions aurait été évoquée l’idée de «demander la possibilité d’armer les bergers pour se défendre», une mesure qui «ne fait pas l’unanimité» selon le responsable syndical. Pour cet éleveur, «le travail des bergers, c’est de faire manger les animaux et de tirer le meilleur profit de l’estive, pas de lutter contre la prédation».
Eva DZ