Devant «l’emballement de la dynamique d’infection» par l’influenza aviaire en Europe, le gouvernement relève le niveau de risque pour cette maladie à «élevé» dans 46 départements, via un arrêté paru au JO le 5 novembre. Ces départements correspondent aux couloirs de migration des oiseaux sauvages et dessinent de larges bandes à l’Ouest et à l’Est de la France. Dans ces secteurs, ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, c’est-à-dire les «zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs»), les éleveurs de volailles doivent notamment claustrer leurs animaux ou les protéger par des filets, tandis que les lâchers de gibiers à plumes sont interdits. Le reste du territoire hexagonal est maintenu au niveau «modéré», la surveillance y reste obligatoire. «L’accélération de la dynamique d’infection accentue le risque d’introduction du virus en France via les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages», explique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 5 novembre. «Le nombre de cas dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe», alerte la Rue de Varenne: les Pays-Bas en ont déclaré 13, et l’Allemagne autant. Quatre cas en élevages sont connus à ce jour, deux en Angleterre, un aux Pays-Bas et un en Allemagne.
La rédaction


