Alors qu’une table-ronde de la filière laitière doit se réunir le 1er octobre sous l’égide du ministre de l’Agriculture, la Fédération nationale de l’industrie laitière (FNIL) souligne dans un communiqué du 30 septembre que cette réunion «ne saurait se substituer aux relations contractuelles mises en place en France». L’organisation rappelle les «limites» de la dernières table-ronde, alors qu’aucune amélioration des marchés laitiers ne se profile : «tous les produits de grande consommation n’ont pas été pris en compte», et la FNIL «condamne les remises en cause incessantes par la distribution des conventions passées avec les entreprises et les actions d’intimidation d’un syndicalisme qui devrait prendre clairement ses distances avec des méthodes d’une autre époque». «Ces relations entre les entreprises et les organisations de producteurs sont désormais le lieu pertinent de concertation et de négociation entre les parties contractantes», ajoute la FNIL qui espère que la table-ronde permettra néanmoins de faciliter le dialogue entre acteurs de la filière.
Didier Bouville