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Dans son Observatoire des prix de grande consommation publié le 21 janvier, l’association Familles rurales avait pointé une inflation contenue en 2021 sauf pour les fruits et légumes (+9 % depuis 2019). L’association interprofessionnelles des fruits et légumes frais, Interfel, a aussitôt réagi dans un communiqué de presse, soulignant qu’en 2021 le prix des fruits et légumes s’est quasiment stabilisé avec une hausse de 0,7 %. L’interprofession reconnaît toutefois que les fruits et légumes ont subi une hausse de 7,9 % entre 2019 et 2020. Elle établit en outre le constat que « la consommation de fruits et légumes pâtit d’un climat général compliqué avec une modification des comportements alimentaires liés à la crise ». Elle rappelle enfin qu’elle soutient la demande de l’association de consommateurs qui souhaite la mise en place d’un chèque produits frais pour les plus vulnérables.

Eva DZ

« La FNSEA et JA dénoncent des comportements de certains distributeurs qui vont à l’encontre des principes mêmes de la loi Egalim 2 », ont indiqué les deux organisations syndicales le 20 janvier dans un communiqué commun. En effet, dans le cadre des négociations commerciales qui se déroulent en ce moment et qui se termineront, le 28 février au soir, en plein salon de l’agriculture, les deux syndicats agricoles reprochent aux grandes enseignes « de regarder ailleurs ». Elles ne tiennent pas compte des indicateurs de coûts de production des agriculteurs et des indicateurs de marché, ni de la hausse des charges « qui atteint des sommets historiques ». Le « prix “agricole’, fixé à l’amont, dans un contrat commercial ou coopératif, ne peut subir aucune négociation de la part de la grande distribution », martèlent la FNSEA et JA. Rappelant que la « survie des agriculteurs et celle des industries agroalimentaires est en jeu », les deux syndicats en appelle au gouvernement pour faire respecter la loi : « application totale… ou sanction ! », menacent-ils.

Didier Bouville

Le Parlement européen vient d’adopter par 577 voix pour, 55 voix contre et 78 abstentions un train de mesures sur le bien-être des animaux. Parmi elles, les députés proposent d’interdire le transport des veaux de moins de quatre semaines à l’exception d’un transport effectué par l’éleveur à une distance de moins de 50 kms ; de déclarer un animal inapte au transport en cas de maladie ou de blessure durant le transport et fixer à 8 heures la durée maximale de transport des animaux destinés à l’abattage. Ils souhaitent également la mise en place de caméras de surveillance dans les véhicules. Les eurodéputés demandent la nomination d’un commissaire européen « responsable du bien-être animal » et appellent à « passer au transport de viande plutôt que d’animaux vivants ». Cependant, ce texte n’a aucune valeur contraignante. Le vote des députés met cependant fin à la commission d’enquête sur la protection des animaux pendant le transport (ANIT) qui avait été nommée en juin 2020.

Didier Bouville

« Je poursuivrai dans les semaines qui viennent les discussions avec nos partenaires agricoles et l’État, pour trouver une solution pérenne et équilibrée pour l’ensemble des acteurs ruraux concernés », a indiqué Willy Schraen président de la Fédération nationale de la chasse (FNC) dans un communiqué. Il réagissait à la décision du Conseil constitutionnel rejetant sa demande. La FNC avait en effet saisi le Conseil d’Etat pour contester le système actuel d’indemnisation des dégâts de grand gibier (sanglier, cerf et chevreuil). En octobre 2021, le Conseil d’Etat avait renvoyé la question devant le Conseil constitutionnel pour voir si la disposition législative contestée était contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution. Comme elle ne l’est pas, la demande des chasseurs a été rejetée. Autrement dit, les fédérations départementales des chasseurs continueront d’indemniser les agriculteurs pour les dégâts de gibier. Bon an mal an, les indemnisations représentent un budget de près de 80 millions d’euros par an. Une charge importante pour des chasseurs qui « ne sont plus en état d’indemniser seuls », dit-on à la FNC.

Didier Bouville

L’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep), en partenariat avec la FNSEA a récemment publié une brochure consacrée aux métiers de l’agriculture. Elle passe en revue la palette des diplômes à décrocher que ce soit en formation initiale (du CAP au Bac+5) ou en formation continue : certificat de qualification professionnelle, mention complémentaire… Cette brochure dresse, en dix points un état des lieux de l’emploi agricole : les régions, les revenus, les secteurs qui recrutent, les évolutions de carrière. Riche en témoignages (chefs de culture, éleveuse de brebis, vigneron, etc.)

La brochure est téléchargeable gratuitement sur www.onisep.fr/Publications/Zoom/Les-metiers-de-l-agriculture. Le document très pédagogique se penche sur les parcours professionnels à suivre et se termine par un quizz aussi ludique qu’utile.

Eva DZ

La start-up française La Vie a annoncé le 18 janvier avoir levé 25 millions d’euros auprès de fonds d’investissement et de célébrités engagées pour la protection de la planète. Ces fonds vont notamment lui permettre de déployer ses produits simili carnés en France et au Royaume-Uni. Créée en 2019, La Vie (ex 77 Foods), a présenté du simili-bacon et des imitations de lardons lors de différents salons professionnels en France et au Royaume-Uni en 2021. Ses produits sont élaborés en Vendée par l’industriel Sodebo.

Eva DZ

«Les producteurs d’œufs sont au bord du gouffre. Une revalorisation urgente des prix de vente est indispensable !», s’alarme la Confédération française de l’aviculture, le 20 janvier. En effet, les aviculteurs sont confrontés à une forte augmentation des coûts de production, en particulier l’alimentation qui représente les 2/3 du prix de revient de l’œuf. «Ce poste a subi une augmentation de 32 % sur les quinze derniers mois», précise la CFA. Or les prix payés aux producteurs sont restés stables. C’est pourquoi la CFA réclame 2 centimes d’euro de revalorisation par œuf (conventionnel, plein air…) et 4 centimes pour le bio. Mais les centrales d’achat des grandes surfaces font la sourde oreille. «C’est avec Auchan, Carrefour, Casino et Aldi que cette situation inquiétante pour les éleveurs est la plus difficile. Cette attitude est irresponsable et inacceptable », dénonce la CFA qui s’inquiète que les agriculteurs soient «pris à la gorge». En 2020, la France a produit 15,7 milliards d’œufs, une production en hausse de +4,9 % par rapport a? 2019 . Elle est le premier pays producteur d’œufs dans l’Union européenne (environ 14 % de la production en 2020), suivie de l’Allemagne (13 %) et de l’Espagne (13 %).

Eva DZ

« Le Salon International de l’Agriculture 2022 se tiendra. C’est un temps fort très attendu, non seulement de la part de la grande famille agricole, mais aussi des citoyens, de nos responsables politiques et des médias », ont indiqué le 18 janvier les deux co-organisateurs le Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca) et Comexposium. En effet, de nombreuses incertitudes pesaient sur la déroulement de ce grand rendez-vous annuel de la plus grande ferme de France l’espace d’une dizaine de jours. La recrudescence du Covid avait fait se rencontrer récemment les représentants du gouvernement avec les organisateurs. Chacun affichait sa volonté de faire de ce 58e SIA, le salon des retrouvailles.

« A date, les principaux axes en cours de travail sont les suivants : port du masque et passe-vaccinal obligatoires, ventilation optimisée des pavillons, et organisation des conditions nécessaires à des consommations et dégustations selon la règlementation actuelle en vigueur. », précise le communiqué commun qui ajoute qu’en parallèle, un suivi Covid très strict sera mis en place avec des référents Covid par zone du Salon et une cellule sanitaire spécifique. A ce stade, aucune jauge n’est requise.

Didier Bouville

Dans un communiqué de presse du 17 janvier, la Fédération nationale bovine (FNB) a indiqué qu’elle jugera le futur mécanisme d’assurance récolte sur la base de trois conditions. Tout d’abord que le règlement Omnibus s’applique à partir d’un seuil de déclenchement de 20 % avec un subventionnement à 70 %. De même, les éleveurs de bovins veulent la garantie d’un déclenchement de la solidarité nationale dès 30 % de pertes pour les prairies. Enfin « la loi doit réintégrer la possibilité pour un éleveur de contester l’évaluation basée sur les indices nationaux et exiger le recours à une enquête de terrain », souligne le communiqué. La FNB craint que derrière la solidarité nationale, l’Etat n’en profite pour se désengager.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 18 janvier le ministère de l’Agriculture a annoncé que son homologue algérien avait autorisé, « après plus d’un an de suspension (…) la réouverture du marché des génisses et bovins d’engraissement aux exportations françaises ». Trois catégories sont concernées : les génisses destinées à la production laitière âgées de 18 à 42 mois et d’un poids minimum de 480 kg ; les bovins d’engraissement destinés à la production de viande rouge d’un âge maximum de 14 mois et d’un poids maximum de 450 kg et enfin les vêles de race mixte. Celles-ci devront être non gestantes et destinées à l’insémination artificielle, âgées de 12 à 18 mois et d’un poids compris entre 150 kg et 200 kg. La fermeture des frontières avait été décidée en décembre 2020 par les autorités algériennes suite à la crise sanitaire de la Covid-19. En 2019, l’Algérie était le sixième marché à l’export des bovins français : notre pays y avait expédié pour 82 millions d’euros de viande et d’animaux vivants, essentiellement des broutards, sur un total de 2,4 milliards d’euros d’exportations.

Didier Bouville

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