Le plan de souveraineté fruits et légumes sera doté de «200 millions d’euros» (M€) d’argent public en 2023, a annoncé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau au salon de l’Agriculture le 1er mars. L’enveloppe sera répartie en deux volets. Un premier volet de «100 M€» sera dévolu aux «agroéquipements» (développement des serres décarbonées et abris froids, robotisation, automatisation, équipements économes en eau…). Un deuxième volet du même montant sera dédié à «la recherche et l’innovation» et pourra financer une «panoplie» de sujets possibles (insectes stériles, alternatives aux produits phytosanitaires, renouvellement et modernisation des vergers…). Les fonds seront issus «en grande partie» du plan d’investissement France 2030, a précisé le ministre de l’Agriculture. Cette enveloppe sera par ailleurs complétée des co-financements des professionnels via les appels à manifestation d’intérêt. Reste à travailler un troisième sujet sur «la communication» pour lequel «on a besoin d’identifier plus clairement les financements», a indiqué Marc Fesneau. Ce budget de 200 M€ pour la première année du plan s’inscrit dans un cadre «pluriannuel» avec «un objectif à 10 ans», a précisé le ministre de l’Agriculture sans détailler le montant global qui sera octroyé. «Au fur et à mesure des années (…) il faudra qu’on travaille avec d’autres acteurs qui sont importants, je pense aux régions et aux collectivités locales», a ajouté le ministre.
Didier Bouville