La production mondiale de vin de 2020 est estimée à 158 millions d’hectolitres (Mhl), contre 156 hl l’an dernier, mais elle reste «sous la moyenne quinquennale», et notamment dans nombre de pays producteurs figurant parmi les premiers. Tel est le constat dressé par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), lors d’une conférence de presse à Paris le 27 octobre, qui a mis en exergue l’impact du changement climatique sur la vigne. Les vendanges en France (+4%), en Italie et en Espagne, trois pays qui représentent 49 % de la production mondiale, sont en dessous de leur moyenne quinquennale respective 2015-2020, a souligné l’OIV. Principale victime des aléas climatiques cette année, l’Argentine a vu aussi sa production baisser de 17% par rapport à 2019 et de 13% par rapport à la moyenne quinquennale, en raison du phénomène El Nino. Le Chili a souffert de la sécheresse et affiche un recul de 13%. L’Australie a aussi souffert d’un fort déclin de sa production viticole, de 11% par rapport à 2019 et de 16% par rapport à sa moyenne quinquennale.
Didier Bouville


