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Le projet MIX-ENABLE a été lancé du 4 au 6 avril à l’INRA de Toulouse. 25 chercheurs, de 7 pays, sont ainsi réunis pour en poser les bases. Ce projet, Core Organique Cofund MIX-ENABLE, vise à approfondir la compréhension du fonctionnement des fermes d’élevages diversifiées conduites en bio en Europe afin d’identifier les stratégies de productions les plus durables et robustes, et de proposer des alternatives aux stratégies actuelles. 20 fermes vont donc être enquêtées afin d’évaluer leur niveau d’intégration entre leurs différents ateliers. Sur des fermes expérimentales, une comparaison sera réalisée entre situation diversifiée et situation spécialisée.

Didier Bouville

La Fête du pain 2018, sur le thème « La baguette en scène ! », aura lieu du 14 au 20 mai à travers toute la France. A Paris, elle se déroulera un peu en amont, sur le parvis de Notre-Dame, du 5 au 16 mai. La date n’est pas choisie au hasard, puisque ces festivités entourent la fête de Saint-Honoré, patron des boulangers, le 16 mai. L’initiative de la Confédération nationale de boulangerie-pâtisserie française, met à l’honneur la baguette, « vedette » emblématique de la France, connue à travers le monde, « parfois plus que certaines personnalités politiques », s’amuse Dominique Anract, le président de l’organisation. La baguette « est l’aboutissement du travail de l’agriculteur, du meunier et du boulanger qui mettra en œuvre toute l’alchimie du métier », décrit-il. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, salue une occasion pour les boulangers « de démontrer leur créativité ». « Vos commerces jouent un rôle majeur pour le dynamisme et la vitalité des communes rurales », les félicite-t-il. « Au-delà de la gourmandise de chacun, la baguette est un symbole fort, un art de vivre », estime pour sa part Lionel Deloingce, le président de l’Association nationale de la meunerie française. La fête du pain est l’occasion de découvrir de nouvelles sortes de baguettes comme la « Mie’nutie » ou « L’insolite ». Elle donnera aussi lieu au Concours national de la meilleure baguette de tradition française, qui se déroulera devant la cathédrale de Paris.

Didier Bouville

Le projet de loi gouvernemental « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire » est examiné par la Commission des affaires économique du Sénat cette semaine. Le projet vise à assurer un retour de valeur aux agriculteurs, à améliorer l’impact environnemental et les qualités sanitaires de la production agricole française. Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Exploitants Agricoles (FNSEA) demande aux parlementaires de ne pas oublier « l’objectif premier de cette loi », c’est-à-dire : « parvenir à de meilleurs revenus pour les agriculteurs en stoppant la guerre des prix ». Dans ce but, la fédération insiste sur quatre points qui devront figurer dans la future loi : rééquilibre les relations entre les différents acteurs de la chaîne de production alimentaire, remettre la construction des prix « en marche avant », sanctionner les prix abusivement bas, la possibilité pour le médiateur de saisir un juge. La FNSEA espère cependant que la nouvelle loi ne se traduira pas par plus d’interdictions, mais qu’il prendra en compte les investissements déjà réalisés par les agriculteurs, pour répondre aux attentes sociétales.

Didier Bouville

Agreste a signalé le 13 avril un ralentissement de la hausse de la collecte de lait de vache en février, à +3,1 % sur un an. « En février 2018, la collecte de lait de vache demeure supérieure à celle de l’an passé, mais avec un écart plus réduit qu’en janvier (+3,1 % contre 4,5 %) », selon une note. Le prix du lait standard en conventionnel (hors bio et AOP/IGP) est estimé à 326 €/1 000 litres, soit +3,4 % par rapport à 2017. Tous types de lait confondus, le prix à teneurs réelles s’établit en moyenne à 362 €/1 000 litres, soit +4,7 %. « Sur la même période, la collecte de lait de chèvre progresse de 1,4 % et celle de lait de brebis reste stable par rapport à l’an passé », poursuit Agreste.

Didier Bouville

Dans un communiqué de presse du 12 avril, la Fédération Nationale des Exploitants Agricoles (FNSEA) demande le respect du droit et de la loi dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes. Après avoir annoncé l’abandon du projet d’aéroport, le gouvernement avait donné aux occupants de la « Zone à défendre » (ZAD), jusqu’au 1er avril pour partir « d’eux même ». L’évacuation de la ZAD a donc repris le 9 avril, jusqu’à l’annonce de la fin des opérations d’expulsions le 12 avril, par le Président de la République, Emmanuel Macron et confirmé par la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein le lendemain. La décision du gouvernement « allie pour la zone, projets agricoles et préservation de la biodiversité », estime la FNSEA. Elle réclame « simplement que les projets agricoles aient les mêmes droits et les mêmes devoirs que n’importe quel autre projet agricole en termes d’autorisations et d’agréments », explique le communiqué. Cette déclaration intervient alors qu’un groupe de « zadistes » avait manifesté le 11 avril au soir devant les locaux de la fédération à Paris. Si la Fédération déplore des « slogans vindicatifs », aucun dégât matériel ou d’altercation n’ont eu lieux.

Didier Bouville

Guillaume Riou a été élu président de la Fnab (agriculteurs bio), à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisation qui se déroulait le 11 avril. L’ancien secrétaire national remplace la Nantaise Stéphanie Pageot qui était présidente depuis 2013. Guillaume Riou est éleveur de bovins viande. Il explique à Agra Presse le 12 avril que son mandat s’inscrit «dans la continuité du précédent». Ainsi, les axes de travail de la Fnab restent sensiblement les mêmes. Par exemple: atteindre 20% de surfaces bio «le plus rapidement possible», obtenir la création d’un label bio national public ou encore obtenir des paiements pour services environnementaux en remplacement des aides au maintien.

Didier Bouville

Selon une enquête diligentée par Coop de France Métiers du lait, 58% des éleveurs laitiers coopérateurs interrogés ont confiance dans leur laiterie. Damien Lacombe, président de Coop de France Métiers du lait, lors d’une conférence de presse du 12 avril, souligne que la confiance demeure «majoritaire» bien que la mission de la fédération soit «de faire monter cet indicateur». L’enquête montre également que 67% des 301 éleveurs interrogés sont personnellement attachés au système coopératif et que 64% sont satisfaits du relationnel établi. De plus, il ressort que la hausse du revenu est, de loin, la première amélioration attendue des coopératives.

Didier Bouville

La commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a débuté l’examen du projet de loi Egalim le 11 avril. Dans l’ensemble, la discussion générale n’a pas apporté beaucoup d’indications sur les projets d’amendement du gouvernement et de la majorité. Le rapporteur, Jean-Baptiste Moreau, a annoncé qu’il proposera un amendement relatif au «name and shame» des entreprises qui ne respectent par la réglementation sur les relations commerciales, promesse d’Emmanuel Macron faite lors de son discours de Rungis en octobre. De son côté, le ministre de l’Agriculture a rappelé que la priorité du texte est de «redonner le juste prix à la production». Stéphane Travert a souligné la nécessité de «faire évoluer notre agriculture» et de «moraliser» les relations commerciales. La commission des affaires économiques examinera les amendements les 17, 18 et 19 avril.

Didier Bouville

Phytosanitaires : Bruxelles propose plus de transparence sur les études scientifiques

Suite aux inquiétudes suscitées par la réautorisation en décembre du glyphosate dans l’UE (pour 5 ans seulement), la Commission européenne a proposé le 11 avril d’améliorer la transparence des études scientifiques dans le domaine de la sécurité alimentaire. Pour cela Bruxelles veut: donner un meilleur accès aux citoyens à toutes les informations (non couvertes par une clause de confidentialité) soumises par l’industrie dans le cadre du processus d’évaluation des risques ; financer dans des circonstances exceptionnelles des études complémentaires ; et associer plus étroitement les États membres aux procédures d’autorisation en leur demandant de présenter des candidats pour siéger au sein des groupes d’experts. La commission spéciale du Parlement européen, mise en place elle aussi suite à l’autorisation du glyphosate, qui va enquêter sur le processus d’évaluation des pesticides, tient sa première réunion le 12 avril.

Didier Bouville

Secteur 1

Aguessac, Arnac-sur-Dourdou, La Bastides-Pradines, Belmont-sur-Rance, Brusque, Camarès, La Cavalerie, Le Clapier, Compeyre, Comprégnac, Cornus, La Couvertoirade, Creissels, La Cresse, Fayet, Gissac, L’Hospitalet-du-Larzac, Lapanouse-de-Cernon, Marnhagues-et-Latour, Mélagues, Millau, Montagnol, Montlaur, Fondamente, Mostuéjouls, Murasson, Nant, Paulhe, Peux-et- Couffouleux, Peyreleau, Mounès-Prohencoux, Rebourguil, Rivière-sur-Tarn, Roquefort-sur- Soulzon, La Roque-Sainte-Marguerite, Saint-Affrique, Saint-André-de-Vézines, Saint-Beaulize, Sainte-Eulalie-de-Cernon, Saint-Félix-de-Sorgues, Saint-Georges-de-Luzençon, Saint-Jean- d’Alcapiès, Saint-Jean-du-Bruel, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Rome-de-Cernon, Saint-Sever-du- Moustier, Sauclières, Séverac-d’Aveyron, Sylvanès, Tauriac-de-Camarès, Tournemire, Vabres- l’Abbaye, Verrières, Versols-et-Lapeyre, Veyreau, Viala-du-Pas-de-Jaux.

Secteur 2

Calmels-et-le-Viala, Castelnau-Pégayrols, Combret, Laval-Roquecezière, Martrin, Montfranc, Montjaux, Pousthomy, Saint-Beauzély, Saint-Izaire, Saint-Juéry, Saint-Léons, Saint-Rome-deTarn, Saint-Sernin-sur-Rance, La Serre, Viala-du-Tarn

Biens sinistrés

Pertes de récolte sur prairies permanentes, prairies temporaires, landes et parcours.

Le déficit fourrager moyen en unités fourragères (UF) par équivalent vache laitière (EVL) est fixé à 1 010,33 UF/EVL pour le secteur 1 et à 914,84 UF/EVL pour le secteur 2.

Les agriculteurs non assurés au moment du sinistre, contre les risques incendie des bâtiments ou contre la grêle ne peuvent prétendre à cette indemnisation.

Concernant les effectifs animaux bovins, un récapitulatif des animaux à déclarer (animaux présents sur votre exploitation au 31 mars 2017) vous sera directement transmis par le service de l’EDE/GDS afin de vous aider à renseigner votre dossier.

Concernant l’utilisation de vos surfaces en 2017, un document reprenant la SAU totale déclarée à la PAC en 2017 vous a été adressé par la DDT afin de vous aider à renseigner votre dossier.

Les dossiers de demande d’indemnisation seront disponibles à compter du 16 avril 2018 dans les mairies concernées et devront y être renvoyés complets au plus tôt, et dernier délai pour le lundi 14 mai 2018.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser à la Direction Départementale des Territoires – 9, Rue de Bruxelles – BP 3370 – 12033 RODEZ CEDEX 9 au n° 05.65.73.51.50.

Didier Bouville

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