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Pour la campagne 2018, le paiement «additionnel» aux jeunes agriculteurs est finalement fixé à 88,15 euros par droit à paiement de base (DPB) activé, selon un arrêté paru au Journal officiel le 7 décembre. Il était jusqu’ici fixé à 65,20 euros pour la campagne 2018. Le montant dépend du nombre de demandes. II est payé en complément des DPB, dans la limite de 34 hectare par exploitation comportant un jeune agriculteur. Il s’agit d’un dispositif mis en œuvre depuis 2014, pour une enveloppe de 70 millions d’euros par an en France.

Didier Bouville

Le centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture cherche à mieux mesurer le revenu des agriculteurs. Il a lancé cet été un «appel à projets de recherche sur le revenu des agriculteurs», dont les trois lauréats ont été présentés début décembre sur le site du ministère. Les résultats de leurs recherches seront présentés début 2020. La première étude s’intitule Agr’Income et portera sur l’«hétérogénéité, (les) déterminants et (les) trajectoires du revenu des agriculteurs français». Parmi les questions posées aux chercheurs : «Quelle(s) définition(s) du revenu des agriculteurs et de sa volatilité permet(tent)-elle(s) de suivre de façon pertinente l’évolution de leur niveau de vie et de la comparer à celle des autres actifs? Le revenu lui-même est-il un indicateur suffisant ou convient-il de prendre en compte d’autres facteurs tels que les dépenses à charge?».

Didier Bouville

Selon la Fédération allemande de l’industrie de l’alimentation animale, la production d’aliments du bétail pour les porcs devrait diminuer de 3 % cette année. L’érosion frappe également les autres catégories comme les aliments pour poules pondeuses. Les aliments pour bovins sont également touchés à la suite de la diminution du cheptel laitier. Seuls résistent les aliments pour les volailles chair qui restent stables. Par contre, les volumes augmentent pour les aliments bio mais à partir d’un niveau bas. La fédération estime que cette évolution se poursuivra en 2019, en particulier en aliments pour porcs et bovins et que le temps de l’expansion est révolu. Outre le rétrécissement du marché, les professionnels allemands s’inquiètent d’une différenciation plus forte que dans le passé des aliments, avec des demandes sur des aliments non OGM, du bio, ou de non utilisation d’huile de palme. Cette fragmentation du marché implique une augmentation des coûts consécutifs à la séparation des fabrications, des chargements plus petits et plus nombreux. Ainsi, la Fédération en appelle à toutes les laiteries pour ne pas imposer, de manière précipitée, des contraintes d’alimentation du bétail à ses producteurs de lait.

Didier Bouville

Une note d’Agreste de décembre 2018 indique qu’en octobre 2018, les abattages porcins ont reculé de 2,1 % en téc en glissement annuel. Le mois précédent, en septembre la production porcine s’est repliée de 4 % en téc sur un an, par rapport aux niveaux élevés de septembre 2017. En octobre 2018, les cours du porc diminuent de 7 cts d’€/kg par rapport à septembre. En septembre 2018, la baisse des exportations de viande porcine s’accélère, -17 % par rapport à la moyenne quinquennale et -20 % sur un an. De plus, le prix de l’aliment pour porcin continue d’augmenter en septembre 2018 (+6 % en glissement annuel et +3 % par rapport à août 2018).

Didier Bouville

En octobre dernier, d’après une note d’Agreste, les prix français à la production pour l’ensemble des produits agricoles, ont augmenté de 4,4 % en un an. Cette hausse est observée depuis juin 2018 mais elle semble se stabiliser. Cette tendance haussière est portée par les cours des grandes cultures et des légumes. De leur côté ceux des vins se stabilisent, alors que ceux des productions animales se replient. En parallèle, en raison d’une hausse des prix des fruits, des légumes, des viandes et des laits-fromages-œufs, on observe une progression de 2,3 % des prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées.

Didier Bouville

Réunie en bureau ce 5 novembre, la FNSEA a validé le principe d’appeler à manifester, aux côtés des Jeunes agriculteurs, durant la semaine du 10 décembre, rapporte le secrétaire général de la FNSEA, Jérôme Despey. Les modes d’action sont encore en discussion entre la FNSEA et les JA. Sous le mot d’ordre général «halte au matraquage», trois grandes revendications: la fermeture des cartes diffusées par Greenpeace («fermes-usines») et l’Etat (glyphosate.gouv.fr), et une parole forte de l’Etat suite aux attaques de boucheries et abattoirs ; sur la question des charges, pas de hausse de la redevance pour pollutions diffuses (RPD), en débat à l’Assemblée nationale jusqu’au 17 décembre ; et la parution des ordonnances concernant le SRP et les promos lors du prochain conseil des ministres du 12 décembre. La FNSEA ne souhaite pas s’associer au mouvement des Gilets jaunes, même si «nous comprenons car nous les vivons» leurs revendications sur le pouvoir d’achat, explique Jérôme Despey.

Didier Bouville

Casino lance le premier étiquetage en France sur le niveau de bien-être animal en collaboration avec trois organisations welfaristes (CIWF, LFDA, OABA). Ce nouveau référentiel s’applique aux poulets de chair et sur l’ensemble du cycle de vie de l’animal, de la naissance à l’abattage et non aux seuls modes d’élevage. L’étiquette comprendra quatre niveaux : A pour supérieur, B pour Bien, C pour Assez bien et D pour Standard. Parmi les 230 critères retenus figurent l’éclairage naturel des bâtiments, le rythme de croissance des poulets et la durée de transport jusqu’à l’abattoir. Ses critères ont été, dans un premier temps, définis par le distributeur et les ONG ; leur pertinence et contrôlabilité ont ensuite été testées avec les groupements d’éleveurs fournisseurs de Casino.

Didier Bouville

La mission parlementaire d’information sur le foncier agricole, menée par le député LREM Jean-Bernard Sempastous (LREM) avec ses corapporteurs Anne-Laurence Petel (LREM) et Dominique Potier (PS), a présenté le 4 décembre un rapport à l’Assemblée Nationale, dont toutes les propositions ne sont pas partagées par l’ensemble des auteurs. Ensemble ils alertent sur «l’artificialisation aveugle» et la «progression des formes sociétaires». Pour y répondre, Anne-Sophie Petel (LREM) défend une mise en commun locale des moyens des acteurs publics et privés, au sein de dispositifs «prenant en compte la diversité des territoires», tandis que Dominique Potier (PS) préconise une «grande loi universelle» pour faire «sauter le verrou constitutionnel» sur le contrôle des cessions de parts sociales.

Didier Bouville

Du fait du mouvement des Gilets jaunes, la présentation de l’ordonnance visant à relever le seuil de revente à perte (SRP) n’est plus à l’ordre du jour du conseil des ministres du 5 décembre – comme initialement annoncé, et elle est donc reportée sine die, annonce le cabinet du ministre de l’Agriculture, interrogé par Agra Presse, le 4 décembre. Ce changement de calendrier ne remet pas en cause la position du ministère de l’Agriculture qui reste favorable à une publication, le plus rapidement possible, de l’ordonnance, à l’occasion du conseil des ministres de la semaine prochaine, ou du suivant, explique-t-on au cabinet du ministre. La veille, la FNSEA avait prévenu par voie de communiqué que «les paysans percevraient comme un signal désastreux que l’une des ordonnances, en l’occurrence celle sur le (relèvement du seuil de revente à perte) SRP et (l’encadrement des) promotions soit reportée». Le syndicat doit décider le 5 décembre d’une éventuelle mobilisation, qui pourrait notamment porter sur ce dossier.

Didier Bouville

Durant la campagne 2016/2017, l’épisode H5N8 l’influenza aviaire avait durement touché la filière avicole. Pour accompagner et compenser les pertes économiques des éleveurs ainsi que des entreprises de l’aval, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avait mis en place des dispositifs d’indemnisations exceptionnels. Dans un communiqué du 4 décembre 2018, Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, a annoncé la fin du paiement de ces indemnisations. D’après le ministère, en plus de l’indemnisation des abattages sanitaires intervenue en 2016 et 2017, plus de 2 400 éleveurs de volailles ont été indemnisés pour une enveloppe totale de plus de 70 M. De plus, 50 entreprises de l’aval des filières volailles ont également été indemnisées pour compenser les pertes économiques pour un total de 8,4 M€.

Didier Bouville

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