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Le distributeur E. Leclerc aurait mis en place une «nouvelle pratique consistant à délocaliser la négociation commerciale à l’étranger» afin «d’éviter l’application de la loi française», a dévoilé une journaliste sur RMC, le 31 janvier. Cette information proviendrait du contenu d’une note interne de la DGCCRF datée du 21 novembre. Leclerc a effectivement créé en Belgique une centrale d’achats avec le groupe allemand de distribution Rewe, nommée Eurelec. La DGCCRF estime qu’il faut «répondre urgemment à ces pratiques » afin d’éviter que «d’autres distributeurs» ne s’inspirent du modèle engagé par E. Leclerc «pour ne pas respecter les obligations de la loi».

Didier Bouville

Eric Lelong, président de la commission apicole de la FNSEA, a été élu pour trois ans président de l’interprofession apicole, a-t-on appris le 30 janvier. La veille, l’assemblée constitutive de l’interprofession a aussi permis d’élire le Comité exécutif constitué de six membres (trois membres pour la production et trois membres pour la commercialisation). Le Conseil d’administration est constitué de 32 personnes. « Nous avons validé les statuts. Nous devons les déposer et attendre la reconnaissance de l’interprofession par l’Etat», explique Eric Lelong. Parmi les chantiers qui attendent l’interprofession figurent la définition du statut d’apiculteur professionnel ou encore la définition d’une cotisation volontaire obligatoire.

Didier Bouville

16 organisations agricoles et Moy Park Beef Orléans ont développé un outil de diagnostic, BoviWell, destiné aux professionnels de l’élevage bovin pour évaluer les pratiques des éleveurs en matière de bien-être animal. Prenant en compte les différents systèmes d’élevage, il permet un diagnostic en deux phases : au bureau du technicien avec l’éleveur pour présenter l’outil, l’autre sur le terrain pour observer les animaux dans leur environnement. 90 techniciens ont été formés, et l’outil est aujourd’hui en cours de déploiement auprès de 1 600 éleveurs. « La démarche devrait permettre, à terme, de disposer de mesures objectives, robustes et facilement comparables entre les exploitations afin de mettre en évidence la qualité du travail des éleveurs et de diffuser le plus largement possible les bonnes pratiques au sein de la filière », estiment les organisations à l’origine de l’initiative.

Didier Bouville

Les abattages de porcs auront finalement baissé de 1,4% en tonnages et 1,8% en têtes en France au cours de l’année 2017, constate le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture le 29 janvier. «La progression enregistrée de septembre à novembre n’a pas suffi à compenser le retard accumulé de janvier à août», commente le ministère. En décembre, les abattages se replient de 4,7% en tête, par rapport à l’année dernière.

Didier Bouville

Patrick Guiraud, président de l’association interprofessionnelle du vin bio Sudvinbio, a déclaré sa volonté de «relancer les conversions en viticulture biologique à un rythme soutenu», à l’inauguration du salon Millésime Bio qui a ouvert ses portes le 29 janvier à Montpellier. En effet, le marché français a progressé de 20% en moyenne durant les sept dernières années, représentant maintenant 900 M€ par an. «Le marché mondial du vin biologique progresse fortement. Les six premiers marchés mondiaux sont la France, l’Allemagne, les États-Unis, l’Italie, le Royaume Uni et l’Autriche», a-t-il précisé. Des trois pays qui se partagent 75% du vignoble bio mondial que sont la France, l’Espagne et l’Italie, c’est ce dernier pays qui a la plus forte progression de ses surfaces avec +24% par an, et c’est la France qui a la moins rapide avec +4% par an. La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a indiqué à cette occasion que la région vient d’adopter le «plan Bio»: «Produire, consommer et vivre bio en Occitanie», ainsi qu’un plan d’accompagnement à l’installation-transmission en agriculture.

Didier Bouville

Réagissant aux positions prises par le président de la République sur l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) lors de ses vœux à l’agriculture, la FNSEA estime, dans un communiqué le 29 janvier, qu’une transition de deux ans proposée aux agriculteurs qui ne bénéficieraient plus de l’ICHN suite à la réforme de la carte des zones défavorisée, serait insuffisante: «Une transition de 2 ans, ce n’est jamais qu’organiser sur 2 ans une perte financière catastrophique pour l’équilibre économique des exploitations concernées». La FNSEA évoque par ailleurs l’hypothèse que des Mesures agro-environnementales (MAEC) soient accordées en compensation. Une éventualité qui ne la satisfait pas non plus ; et de mettre en avant les lenteurs de la mise en place de la Maec polyculture-élevage et son résultat jugé décevant.

Didier Bouville

Les propositions de Nicolas Hulot dans le cadre du plan loup 2018-2023 sont «totalement irresponsables et déconnectées de la réalité», ont accusé le 29 janvier 450 personnes dans une tribune incendiaire adressée à Emmanuel Macron et Edouard Philippe. «Après 25 années d’expérimentation», la preuve est faite que «la cohabitation est impossible» entre loups et troupeaux, estiment les signataires, parmi lesquels 24 parlementaires et de nombreux élus locaux, qui critiquent vertement le quatrième plan loup présenté le 8 janvier par le ministre de la Transition écologique et solidaire. Rédigée par quatre représentants d’éleveurs, Mélanie Brunet, co-présidente du collectif des éleveurs des Causses, Olivier Maurin, président de l’IGP Agneau de Lozère, André Baret, président du collectif des éleveurs des Causses et de Lozère, et Gérard Landrieu, maire de Prévenchères, en Lozère, ce texte entend mener «le combat du droit à vivre face au permis de tuer que possède dans ses gènes» le loup. Au passage, il appelle à la fin «de l’écrasement des ruraux par la puissance financière cachée derrière les lobbies tel le WWF». Estimant qu’«il y a aujourd’hui plus de loups en Europe que de paysans dans (les) montagnes françaises», ce texte s’insurge contre le chiffre officiel de «seulement 360 loups en France».

Didier Bouville

La croissance de la production laitière de l’UE depuis janvier 2017 « n’est tout simplement pas soutenable dans le marché actuel », a averti Phil Hogan le 29 janvier devant les ministres de l’agriculture de l’UE réunis à Bruxelles pour discuter entre autres du problème des stocks de poudre de lait. C’est le cas dans des pays comme l’Irlande (+9,1 % entre janvier et septembre), mais, de façon plus récente et « plus inquiétante », chez les plus gros producteurs, la France et l’Allemagne, a déclaré le commissaire européen qui a voulu tirer la « sonnette d’alarme ». Selon lui, il « n’est pas bon de continuer à produire pour un marché qui n’existe pas et d’attendre ensuite avec confiance que le contribuable, à travers la Commission dans ce cas, en supporte la charge ».

Didier Bouville

De nombreux territoires de polyculture élevage, de zones intermédiaires, de marais, etc. ont été déçus par les annonces du Président de la République, jeudi à Saint-Genès-les-Champanelles, concernant les zones défavorisées. La FNSEA rappelle ainsi que ces territoires « ne peuvent se satisfaire de la réponse faite par le gouvernement : une transition de 2 ans, ce n’est jamais qu’organiser sur 2 ans une perte financière catastrophique pour l’équilibre économique des exploitations concernées ». Pour le syndicat, proposer une compensation des MAEC est une provocation. Les agriculteurs attendaient de l’État une position courageuse tant à Bruxelles qu’à Bercy. A Bruxelles pour négocier politiquement les moyens d’éviter une application « couperet » de règles juridiques et techniques ; à Bercy pour respecter les engagements budgétaires pris en 2013. De son côté, la FNSEA se bat pour un zonage structurel (il sera opérationnel pendant plusieurs décennies). Le syndicat estime que la reconnaissance du statut « zones défavorisées » est une condition d’éligibilité à l’ICHN, mais elle pourrait aussi permettre de prioriser d’autres formes de soutiens, comme les investissements.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a donné la priorité à la formation des employés dans les abattoirs plutôt qu’à la vidéosurveillance, le 28 janvier sur BFM-TV. « Le travail que je souhaite mener, c’est à la fois renforcer les contrôles mais aussi faire en sorte de mieux accompagner et mieux former celles et ceux qui font le travail. C’est comme cela que nous réussirons à enrayer cette maltraitance animale », a déclaré le ministre de l’Agriculture. « Aujourd’hui, il n’est pas question de mettre des agents derrière des écrans de télé – qui ne donnent d’ailleurs pas toute la réalité de ce qu’est la vie d’un abattoir- en permanence », a poursuivi le ministre, qui a évoqué des contrôles inopinés des autorités. Stéphane Travert répondait au député Olivier Falorni qui s’est inquiété le 18 janvier de la disparition de l’obligation d’installer des caméras dans les abattoirs dans le projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation, présenté au Conseil des ministres le 31 janvier. En effet, l’Assemblée nationale avait voté en janvier 2017 l’obligation d’installer des caméras dans les abattoirs dans le cadre de l’examen en première lecture de la proposition de loi « relative au respect de l’animal en abattoir » d’Olivier Falorni. Cette loi n’a jamais été adoptée, mais ses dispositions devaient être reprises dans le projet de loi.

Didier Bouville

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