La nomination de Nicolas Hulot, ancien président de la Fondation écologiste du même nom, au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, sans surprise, divise. « Pour les chasseurs, c’est la douche froide », explique Thierry Coste, conseiller politique à la Fédération nationale des chasseurs, le 17 mai. L’organisation qualifie le nouveau ministre « d’anti-chasseur » et s’inquiète des dossiers comme celui de la police de la nature et de l’Agence française de la biodiversité à laquelle ils envisageaient d’adhérer. « Mais les conditions ne semblent plus être réunies avec la nomination de N. Hulot », soupire-t-on à la FNC qui va demander un rendez-vous avec le Président de la République. Au contraire, pour la Ligue pour les oiseaux, sa nomination est « un signal positif adressé à la communauté scientifique, aux associations et à tous les Françaises et les Français conscients du défi que représente la nécessaire transition écologique. » Même enthousiasme pour le Syndicat des énergies renouvelables: Jean-Louis Bal, son président, affirme que « cette transition constitue une formidable opportunité de progrès économique, social et sociétal. » Et de nuancer: « Beaucoup a été fait ces dernières années, mais le chantier reste immense ».
Didier Bouville