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Ancien de conseiller du socialiste Jean Glavany lorsqu’il était ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume a été président du conseil général de la Drôme, premier département bio de France, pendant plus de dix ans, avant de devenir sénateur en 2008, et président du groupe socialiste. Il rejoint le groupe RDSE au Sénat, constitué majoritairement de radicaux de gauche et adopte une position plutôt «constructive» vis-à-vis du gouvernement. Localement, il est «très apprécié du monde agricole» et connu pour être un «gros bosseur», explique Régis Aubena, responsable de la section fruit de la FDSEA de la Drôme. «Il bosse avec tout le monde, mais reconnait le fait majoritaire». Il est notamment connu pour son combat pour le maintien du TODE en 2012 et ses prises de position en faveur du pastoralisme sur le dossier des prédateurs.

Didier Bouville

La production laitière française, pénalisée par la sécheresse, marque le pas en août, pour retrouver son niveau de 2017, indique Agreste dans une note de conjoncture d’octobre 2018. Dans les deux principaux bassins laitiers, la collecte progresse très légèrement d’une année sur l’autre : + 0,8 % par rapport à août 2017 dans le Grand-Ouest, et + 0,7 % en Normandie. En cumul annuel, la collecte est 1,2 % supérieure à son niveau de 2017, après un début d’année dynamique. Le prix du lait standard conventionnel augmente de 8 € en un mois pour atteindre 335 €/1000 litres. Mais il demeure inférieur de 0,6 % au prix d’août 2017. Le prix du lait standard bio s’établit à 470 €/1000 litres, également en diminution de 0,6 % par rapport à août 2017.

Didier Bouville

En 2017, plus de 3 500 agriculteurs et collectivités ont été interrogés sur leur relation aux chambres d’agriculture. Résultat : «9 clients sur 10 ont ainsi exprimé leur satisfaction vis-à-vis des prestations et des formations proposées», indique l’APCA dans un communiqué du 15 octobre. «Les besoins de nos clients sont au cœur de nos préoccupations et suivis par des engagements concrets. L’impact de nos prestations, aussi bien économique qu’environnemental, est aujourd’hui perçu comme positif dans trois quarts des cas. Fort de leur connaissance du monde agricole, les conseillers des Chambres d’agriculture restent également en veille sur les évolutions des pratiques afin de répondre efficacement aux problématiques de chaque client, y compris celles des collectivités (…) Ces résultats encouragent le réseau des Chambres d’agriculture à rester toujours plus proche du terrain et à l’écoute, qualité aujourd’hui reconnue par 92 % de nos clients.»

Didier Bouville

« Tout ne peut pas être facultatif », a prévenu le commissaire européen Phil Hogan le 15 octobre à Luxembourg à l’occasion de la réunion des ministres de l’agriculture de l’UE qui faisaient le point sur l’avancée de leurs discussions sur l’avenir de la Pac. De nombreuses délégations ont en effet demandé que les mesures proposées par Bruxelles soient volontaires : le plafonnement des aides pour les uns, les éco-dispositifs du premier pilier pour d’autres, ou encore certaines mesures de conditionnalité. Mais « que restera-t-il de commun à la Pac si trop de flexibilité est accordée ? », a demandé Phil Hogan. Et si vous voulez « un budget agricole conséquent, il faudra le justifier » avec une ambition environnementale suffisante, a ajouté le commissaire européen. L’Autriche, qui assure la présidence tournante du Conseil, affiche l’objectif, très ambitieux compte tenu des divisions encore importantes au sein du Conseil, de parvenir d’ici fin 2018 à une position commune des Vingt-huit sur les propositions de la Commission européenne sur la future Pac.

Didier Bouville

L’APCA (chambres d’agriculture) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ont annoncé le 12 octobre la signature d’un partenariat visant à «favoriser le retour» des oiseaux dans les campagnes françaises. Ce programme permettra aux agriculteurs «qui le souhaitent» de bénéficier de l’expertise des ornithologues de la LPO afin d’augmenter la présence d’oiseaux sur leurs exploitations. « Nous voulons travailler ensemble à une agriculture respectueuse de l’environnement », affirme Pascal Ferey, vice-président de l’APCA. Les chambres d’agriculture souhaitent également «promouvoir les bonnes pratiques, comme la mise en place de perchoirs ou de corridors écologiques» à travers des évènements et rencontres. Les populations d’oiseaux ont diminué d’un tiers en quinze ans dans les campagnes françaises, selon une étude du CNRS publiée en mars dernier. En cause, notamment : l’augmentation de la taille des parcelles, qui réduit l’habitat naturel des oiseaux, ou certains produits phyto.

Didier Bouville

Activités économiques sylvicoles suspendues, forêts interdites aux particuliers et chasseurs, installation de clôtures: la Lorraine a renforcé les mesures pour éviter la propagation de la peste porcine africaine, maladie détectée sur des sangliers en Belgique. « On ne prétend pas que la clôture et les répulsifs seront une barrière infranchissable, puisque la peste peut se diffuser de plusieurs manières, mais il fallait tenter quelque chose », explique le président de la fédération de chasse locale, Patrick Massenet. En lien avec la préfecture de Meurthe-et-Moselle, la Fédération de chasse du département et les agriculteurs vont installer, ce week-end, clôtures et répulsifs à sangliers sur une trentaine de kilomètres le long de la frontière belge. La pose de clôtures en zone frontalière pour limiter les mouvements des sangliers est prévue dans l’un des deux arrêtés ministériels relatifs aux mesures de protection et de surveillance pris cette semaine pour prévenir la propagation du virus dans les Ardennes, la Meuse et la Meurthe-et-Moselle. « L’installation des clôtures permettra en temps utile la reprise d’une chasse intensive dans la zone d’observation renforcée pour réduire la population de sangliers », a expliqué samedi dans un communiqué le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, appelant de nouveau « l’ensemble des acteurs à se mobiliser pour préserver le statu de la France, indemne de peste porcine africaine ».

Didier Bouville

Les exploitants qui ont demandé à bénéficier de l’aide à l’assurance récolte lors du dépôt du dossier PAC 2018, doivent retourner à la DDT le formulaire de déclaration de contrat multirisque climatique sur récolte (CERFA N° 14099*08) transmis par leur assureur le 30 novembre 2018 au plus tard après l’avoir daté et signé.

Pour bénéficier de l’aide, il faut :

–  Avoir fait la demande d’aide, avant le 15 mai 2018, dans le formulaire de demande d’aide du dossier PAC (case à cocher).

–  Avoir acquitté la totalité de la prime d’assurance afférente au contrat au 31 octobre 2018.

–  Avoir transmis à l’administration le CERFA 14099*08 le 30 novembre 2018 au plus tard (date de réception en DDT). Ce formulaire de déclaration de contrat pré-rempli vous est envoyé par votre compagnie d’assurance. Il vous appartient de vérifier la conformité des informations y figurant et de le dater et signer avant de le transmettre à l’administration.

Il est impératif que vous procédiez à la vérification de la cohérence des surfaces assurées avec celles de votre déclaration PAC. Si les surfaces ne sont pas cohérentes, vous devez signaler l’erreur à votre assureur et lui adresser l’édition générée par Telepac sur le «Récapitulatif des assolements» 2018. Ce document est accessible dans l’espace « données et documents / campagne 2018 » de votre compte Télepac.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter la DDT, les lundis et mardis, de 14h00 à 16h30 au 05.65.73.51.61 – choix 1.

Communiqué préfecture de l’Aveyron.

Didier Bouville

Le 11 octobre, Arvalis et Météo France, ont présenté la troisième version de Taméo, outil d’aide à la décision développé conjointement par les deux organisations. L’outil permettait déjà aux 300 agriculteurs utilisateurs de planifier leurs campagnes de récoltes et de traitements, en fonction de données météo précises, parcelle par parcelle. « Nous aimons le présenter comme le couteau suisse des OAD », se félicite, Antoine Bray, directeur d’Arvalis pour la région Nord. Il permet notamment de suivre les stades d’évolution des plantes, ils sont actualisés en fonction de la météo. Il indique aussi si le temps est favorable à un traitement. Lancé en 2016, Taméo en est donc déjà à sa troisième version qui est opérationnelle depuis le 5 septembre dernier. Pour répondre aux demandes des usagers l’outil a gagné en ergonomie, notamment pour les utilisations sur mobiles. Il est donc désormais plus aisé de consulter les données météo sur son smartphone. Quatre nouvelles espèces ont été ajoutées, il est désormais possible pour les utilisateurs de suivre des parcelles de blé tendre, d’orge d’hiver et de printemps, de blé dur, de triticale, de maïs grain et de maïs fourrage. À terme l’objectif est que toutes les espèces d’Arvalis puissent être suivies par Taméo. L’outil renseigne aussi sur les dates de renouvellement du traitement pour la septoriose BHT sur blé tendre. Arvalis et Météo France, qui sont satisfait de la diffusion de l’outil par leurs six revendeurs espèrent doubler le nombre d’utilisateurs et de clients d’ici 2021. L’outil est actuellement vendu en moyenne 700 euros, principalement par des coopératives, des Ceta et des vendeurs de produits phytosanitaires.

Didier Bouville

Dans un communiqué publié le 9 octobre, deux agences des Nations Unies, annoncent que la production céréalière 2018 de la Syrie, qui entame sa septième année consécutive de conflits, est en forte baisse notamment en raison des conditions climatiques extrêmes. A 1,2 million de tonnes, la production de blé atteint son plus bas niveau en 29 ans, elle est donc en baisse de 25 % par rapport à 2017. Selon la dernière mission d’évaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire (CFSAM), menée conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), cette situation s’explique « par une longue période de temps sec au début de la saison de culture puis par de fortes pluies hors saison ». De plus les deux agences indiquent que les conflits ont entrainé la destruction de grandes zones agricoles et ont poussé des milliers d’agriculteurs syriens à quitter leurs terres. Ils sont également responsables d’une importante hausse des prix des intrants agricoles. D’après le rapport, 5,5 millions de syriens seraient toujours en situation d’insécurité alimentaire. De plus, entre 500 000 et 800 000 personnes situées dans le Nord du gouvernorat d’Idleb pourraient se retrouver, eux aussi, en situation d’insécurité alimentaire. Pour les deux agences « les agriculteurs ont besoin de semences et d’une aide humanitaire durable afin de maintenir la sécurité alimentaire ».

Didier Bouville

Une note d’Agreste parue début octobre indique qu’en septembre, en France, la température moyenne était de 19,3°C, soit 1,7°C au-dessus des normales de saison. L’écart maximal a atteint + 2,4 °C dans le Centre-Est. Météo France signale que la France connait les 9 premiers mois de l’année les plus chauds depuis 1900. En Septembre, la pluviométrie a été déficitaire sur l’ensemble des territoires, et ce, pour le 3ème mois consécutif. Ce déficit se solde en septembre par une perte de 71 %. Le Nord, région la plus arrosée du mois de septembre, n’a reçu que la moitié de sa pluviométrie normale, le Sud-Est n’en a reçu que 13 %. Les précipitations cumulées depuis le 1er mars 2018 sont déficitaires en moyenne (- 2 %) et dans toutes les régions. Au 1er octobre, l’indice d’humidité des sols est déficitaire sur l’ensemble du territoire.

Didier Bouville

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