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Une note d’Agreste, publiée mi-décembre, fait le point sur les importations et les exportations des produits agroalimentaires en France. L’organisme précise, qu’en octobre dernier, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 954 millions d’euros. Il a donc progressé de 220 millions d’euros en un an. Cette hausse s’explique par une forte augmentation des exportations (+ 266 millions d’euros, soit + 5 % en valeur), une hausse supérieure à celle des importations (+ 45 millions d’euros par rapport à octobre 2017, soit + 1 %). Le solde des échanges de produits agricoles bruts affiche un excédent de 91 millions d’euros et progresse de 84 millions d’euros par rapport à octobre 2017, là encore il est porté par les exportations qui ont progressé. L’excédent commercial en produits transformés gagne, quant à lui, 136 millions d’euros sur un an.

Didier Bouville

Le solde du commerce extérieur agricole et agroalimentaire a progressé de 220M€ en octobre principalement grâce aux produits transformés, a indiqué le ministère de l’Agriculture (Agreste) dans une note de conjoncture, le 14 décembre. Les produits transformés ont généré 863M€ d’excédent en octobre, contre 727M€ en octobre 2017. Cette amélioration du solde des produits transformés est réalisée pour près des quatre cinquièmes sur les pays tiers. Principaux facteurs de cette dynamique : les vins et le cognac vers les États-Unis, et une demande en hausse en cognac vers la Chine, Hong-Kong et la Malaisie. Le solde des produits bruts s’améliore également, passant de 7M€ en octobre 2017 à 91M€ en octobre dernier, grâce aux céréales et à leurs prix plus élevés.

Didier Bouville

La FNSEA et les JA ont déploré, dans un communiqué du 14 décembre, la situation de certains bénéficiaires des aides Pac, au lendemain de l’annonce du gouvernement d’un «retour à la normal» concernant les aides du 1er pilier et de l’ICHN. «Ce serait une bonne nouvelle, si autant d’agriculteurs n’étaient pas laissés de côté», dénoncent les syndicats, qui regrettent que «la moitié des agriculteurs» doivent encore patienter pour le solde du paiement vert et que «15 à 20%» doivent attendre 2019, en «grande majorité des éleveurs, déjà très impactés par la crise climatique de cet été». La FNSEA et les JA ont également dénoncé la situation des «bénéficiaires de Maec et des aides à l’agriculture biologique, loin d’être soldée pour les campagnes 2016, 2017 et 2018».

Didier Bouville

L’Inra vient de publier les résultats d’une étude, financée par le ministère de la transition écologique et solidaire dans le cadre du projet RISK’OGM, sur les maïs OGM MON 810 et NK603. Cette étude a été réalisée par un consortium de recherche piloté par l’INRA. Durant 6 mois, des rats ont été nourris avec un régime contenant soit du maïs OGM, soit du maïs non OGM, à différentes concentrations. L’objectif était de rechercher des biomarqueurs précoces d’altération des fonctions biologique des rats nourris avec les maïs OGM. Grâce aux techniques de biologie à haut débit (expression des gènes et du métabolisme par exemple), les chercheurs n’ont identifié aucun marqueur biologique d’altération et n’ont pas observé d’altération du foie, des reins ou de l’appareil reproducteur. Ces résultats démontrent donc que dans les conditions de ce projet ( GMO 90+), les maïs OGM testés « n’affectent pas la santé et le métabolisme des rats ». Ces travaux ne mettent pas en évidence « d’effet néfaste lié à la consommation des deux maïs OGM ».

Didier Bouville

FranceAgriMer a noté le 12 décembre un maintien du rythme à l’export de blé tendre en 2018-19, tiré par l’Algérie et avec un «frémissement vers l’Afrique subsaharienne». «La dynamique à l’export se confirme» pour le blé, selon Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre. Dans les ports français, les embarquements vers les pays tiers atteignent 3,54 Mt fin novembre: l’Algérie reste la première destination avec 2,9 Mt (+63% sur un an) et un «frémissement» est observé vers l’Afrique subsaharienne à 440 000 t (-26%). Le rythme se confirme au 10 décembre, avec 3,98 Mt de blé en cumul depuis le début de campagne, deux bateaux étant signalés pour la Chine qui seraient suivis par d’autres dans les mois à venir, a indiqué Marc Zribi. 8,8 Mt d’exportations vers les pays tiers sont prévues en 2018-19. Concernant le débouché UE, FranceAgriMer abaisse ses prévisions à 7,7 Mt de blé (-130 000 t par rapport au mois dernier), un niveau encore «significatif», d’après Marc Zribi. L’établissement national réduit par ailleurs le poste fab (alimentation animale) à 4,9 Mt (-100 000 t), vu la moindre compétitivité du blé tendre face au maïs.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a confirmé un retour à la normal du calendrier de paiement des aides directes et de l’ICHN. En effet, le premier solde de paiement de ces aides est intervenu le 13 décembre. Les versements concernent ainsi les aides découplées et l’ICHN. Ils représentent un montant de 1,7 milliards de dollars pour 302 000 agriculteurs, soit 97 % des bénéficiaires. Le ministère précise que de nouveaux versements seront effectués, d’ici le 21 décembre, afin de couvrir 99 % des bénéficiaires du paiement de base et du paiement redistributif et entre 80 et 85 % des bénéficiaires du paiement vert et 92,5 % des bénéficiaires de l’ICHN. Enfin, un peu plus de 29 000 jeunes agriculteurs vont bénéficier de près de 80 M€ au titre du paiement direct en faveur des jeunes agriculteurs. Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation se félicite de ces paiements qui concrétisent le retour à un calendrier habituel.

Didier Bouville

L’ordonnance relevant le seuil de revente à perte (SRP) et encadrant les promotions a été présentée par le ministre de l’Économie lors du conseil des ministres du 12 décembre. La publication au Journal officiel devrait suivre dans les prochains jours. Le relèvement de 10 % du SRP prendra effet le 1er février. Dès le 1er janvier, les promotions seront limitées à 34% du prix de vente au consommateur. A compter du 1er mars, l’encadrement des promotions en volume (25%) sera calculé sur la base «chiffre d’affaires ou du volume prévisionnels d’achat entre le fournisseur et le distributeur fixés par contrats», indique le compte rendu.

Didier Bouville

En amont du congrès de Coop de France le 20 décembre qui verra se renouveler son conseil d’administration, l’actuel président Michel Prugue a annoncé, lors d’une conférence de presse le 11 décembre, qu’il ne briguera pas un second mandat de trois ans à la présidence de la fédération. «C’est une activité très prenante, assez difficile à concilier avec la présidence d’un groupe», a expliqué celui qui est par ailleurs président du groupe coopératif Maïsadour. Michel Prugue a rappelé les chantiers entamés par son équipe: l’intégration des fédérations de filières (ex. la FNCL devenue Coop de France Metiers du lait), la régionalisation du réseau (intégration au conseil d’administration et au bureau) et l’amélioration de la visibilité du monde coopératif.

Didier Bouville

La dernière mise à jour de la classification de la phase de sécurité alimentaire intégrée, diffusée le 8 décembre par le gouvernement du Yémen, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ainsi que des partenaires de l’humanitaire, révèle des chiffres «alarmants», 20 millions de personnes souffrent de la faim au Yémen et 15,9 millions n’ont rien à manger. « 65 000 personnes survivent à peine et au moins un quart de million de personnes fait face à une année sombre. Tout changement dans leurs circonstances, notamment tout obstacle à leur capacité d’accéder à la nourriture, entraînerait des pertes en vies humaines » ajoutent Lise Grande, coordinatrice humanitaire au Yémen. De plus, dans le pays 1,8 million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. José Graziano da Silva, directeur général de la Fao estime que le soutien à l’agriculture et aux moyens de subsistance est un élément essentiel de la réponse à l’urgence humanitaire. Ainsi, il détaille que la FAO œuvre pour permettre aux ménages de produire de la nourriture mais aussi pour sauvegarder, protéger et restaurer le secteur agricole du Yémen. Actuellement, le PAM nourrit près de 8 millions de Yéménites tous les mois. Cependant, pour David Beasley, directeur exécutif du PAM, le rapport publié le 8 décembre indique que la faim s’intensifie et qu’il est donc nécessaire d’augmenter massivement l’aide humanitaire. Les agences des Nations unies avertissent donc qu’une aide urgente plus conséquente est nécessaire pour sauver des vies.

Didier Bouville

Dans un entretien accordé à Agra Presse, (7 décembre), le président des Régions de France Hervé Morin assure avoir reçu un arbitrage favorable du président de la République, en octobre, pour que les Régions gèrent intégralement les aides du second pilier de la Pac dans la prochaine programmation. C’est-à-dire pour qu’elles ajoutent l’instruction des dossiers et le versement des aides à la mission de pilotage politique dont elles ont héritée en 2014. Pour ce faire, la proposition de réforme de la Pac de la Commission européenne doit, au préalable, être révisée car, en l’état, elle ne permet plus aux régions d’exercer l’autorité de gestion. Sur ce dossier, Hervé Morin revendique également un arbitrage favorable. L’Elysée et Matignon n’ont pas commenté, et l’information n’est pas confirmée par le ministère de l’Agriculture, dont la direction centrale est présentée par Hervé Morin comme son principal adversaire sur ce dossier. Une feuille de route du ministre de l’Agriculture Didier Guillaume est attendue pour le 13 décembre à Bordeaux, à l’occasion d’un colloque des Régions sur la Pac, où elles diffuseront un Livre blanc sur l’agriculture.

Didier Bouville

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