Fil info

Interrogé par le député Julien Aubert (LR, Vaucluse), lors de la séance des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale le 19 mai, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, a annoncé la publication prochaine d’un guide des bonnes pratiques pour les travailleurs étrangers. Ces derniers sont majoritairement employés dans les exploitations fruitières et maraîchères. « Nous avons autorisé l’augmentation de la durée de présence des travailleurs étrangers en France de six mois à neuf mois (…) Nous sommes en train de regarder avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, la manière dont nous pouvons les faire venir dans les meilleures conditions », a-t-il déclaré. Pour faire venir des travailleurs étrangers avec un contrat de travail, il a rappelé que « deux conditions sont importantes : la première, c’est la sécurité sanitaire et la seconde concerne le logement des travailleurs ». Ces derniers sont généralement hébergés dans des dortoirs collectifs. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible », a insisté Didier Guillaume. La date de parution de ce guide des bonnes pratiques, qui sera disponible, comme les autres, sur le site du ministère du Travail, n’est pas encore connue.

Didier Bouville

Un projet circule dans les milieux politiques autrichiens sur les aliments importés. Il vise à les taxer pour les rendre plus chers et avantager les produits nationaux. Le gouvernement autrichien est en train d’étudier sa faisabilité juridique, selon le journal « Der Standart ». Déjà, des voix s’élèvent dans la branche alimentaire pour dénoncer cette rechute camouflée dans une économie dirigée, et dans un protectionnisme dangereux pour une petite économie, orientée vers l’exportation. De toute manière disent les experts, c’est un projet qui ne pourrait pas être réalisé sans le soutien du commerce, qui n’admet pas d’être soumis à des vues exclusivement agricoles. Le gouvernement craint les réactions de l’agriculture qui voit ses revenus chuter et apparaitre des excédents sur le secteur laitier. L’Autriche n’est en réalité autosuffisante qu’en lait, en sucre et dans quelques types de viandes. Pour les fruits et légumes, les huiles et oléagineux, les céréales, les aliments du bétail, le beurre et les œufs, les transformateurs doivent avoir recours aux importations.

Didier Bouville

Le Salon international de l’alimentation se tiendra comme prévu du 18 au 22 octobre à Paris Nord Villepinte-Paris, indique le Sial dans un communiqué. Selon les organisateurs, le Gouvernement français a d’ores et déjà donné son feu vert pour la reprise des manifestations en septembre. Ce qui veut dire aussi que le salon Gourmet Sélection organisé également par le Sial, les 13 et 14 septembre à Paris, aura bien lieu, ainsi que les salons qu’il organise à l’étranger : Djazagro à Alger, du 21 au 24 septembre, Sial China à Shanghaï du 28 au 30 septembre et du 18 au 20 mai 2021, Sial Canada à Montréal du 29 septembre au 1er octobre, Sial Interfood à Djakarta du 11 au 14 novembre, Sial Middle East à Abu Dhabi le 23 novembre, Sial India à New Delhi du 3 au 5 décembre et Sial Canada à Toronto du 27 au 29 avril 2021.

Didier Bouville

Bien que la plateforme participative Impactons (débat public sur l’application française de la future Pac) soit «suspendue», depuis avril jusqu’en septembre, la commission en charge de ce débat vient de lancer, dans un communiqué le 19 mai, un «appel à toutes les parties prenantes» à s’exprimer sur la question suivante : «D’où repartir : quel débat sur l’agriculture face à la crise Covid-19?» La commission propose deux façons de participer: soit «en laissant un témoignage vidéo pour raconter au grand public les métiers des secteurs agricoles et agroalimentaire ou lui faire connaître les impacts de cette crise»; soit en «partageant une proposition, via un formulaire, pour soumettre des sujets ou des contributions précises que cette crise leur inspire en vue de la réouverture du débat».

Et de préciser : «Ces propositions peuvent aussi bien concerner la manière de produire, distribuer et consommer les biens alimentaires, protéger l’environnement, décider de la politique agricole, cohabiter dans les campagnes, etc.» Même si certaines fonctionnalités du site d’Impactons sont suspendues, les contributeurs sont invités à soumettre leurs propositions sur une page dédiée (impactons.debatpublic.fr/ou-et-quand/quel-debat-face-a-la-crise-covid-19).

Didier Bouville

Par un décret publié le 19 mai, le ministère de la Transition écologique autorise les conseils d’administration des fédérations de chasse qui seront dans l’impossibilité de se réunir à fixer la participation aux indemnisations de dégâts de gibier, même en l’absence d’une assemblée générale, jusqu’au 10 juillet. Le conseil d’administration sera également compétent pour approuver les cotisations, ainsi que les budgets 2020-2021.

Didier Bouville

Dans un communiqué commun diffusé après un échange entre leurs présidents le 19 mai, la FNSEA et le DBV (agriculteurs allemands) affirment que «l’agriculture devra être traitée comme un secteur essentiel, dans le cadre du plan de relance européen». La veille, les présidents français et allemande ont proposé que l’UE emprunte 500 milliards d’euros, afin d’abonder le plan de relance post-Covid-19 que la Commission doit présenter le 27 mai. Dans ce cadre, les agriculteurs des deux rives du Rhin demandent «des fonds pour les investissements et les innovations». «La production de denrées alimentaires sur le territoire européen est un enjeu de société. La crise du Covid-19 l’a pleinement démontré», justifient-ils. Par ailleurs, les deux syndicats «s’opposent au recours à la réserve de crise» de la Pac pour venir en aide aux agriculteurs face aux répercussions du Covid-19. Ils sont favorables – comme Didier Guillaume l’a proposé lors du Conseil européen des ministres de l’Agriculture – à un budget de crise qui «devrait être financé hors Pac». Enfin, la FNSEA et le DBV estiment que les stratégies de la ferme à la fourchette, présentées par Bruxelles mercredi 20 mai, «auraient dû être reportées car elles impliqueront le secteur agricole».

Didier Bouville

Une étude de Santé Publique France consacrée au comportement des Français pendant la période de confinement montre que les Français ont globalement réduit leur consommation d’alcool, 24 % déclarant l’avoir diminuée, 65 % estimant qu’elle est restée stable et seulement 11 % qu’elle a augmenté. Ces chiffres confirment «que les ventes réalisées en grande distribution ne sont pas venues compenser le marché des cafés, hôtels et restaurants», relève l’association Vin & Société dans un communiqué.

Durant les six premières semaines de confinement, les ventes de vins tranquilles en grande surface ont même baissé de 6 % et celles de vins effervescents de 45 % selon IRI Worldpanel. Les professionnels estiment que le confinement devrait représenter une baisse de ventes de vin cumulée de l’ordre de 40 % à 50 % minimum pendant cette période. «Les Français n’ont jamais aussi peu bu de vin», conclut Joël Forgeau, le président de Vin & Société, pour qui «nous faisons face à une tendance structurelle de déconsommation de vin».

Didier Bouville

Une embellie pour la cerise française, c’est ce que prévoit Agreste pour l’année 2020. D’après la note de conjoncture de mai émise par le service statistique du ministère de l’agriculture, la récolte du petit fruit à noyau devrait atteindre 37 000 tonnes. C’est plus qu’en 2019 alors que la production avait déjà rebondi de 11% par rapport à 2018 – la plus faible des six dernières années, rappelle Agreste. La production 2020 pourrait flirter à nouveau avec la moyenne quinquennale, ce qui n’était pas arrivé depuis 2017.

Pour la région Occitanie, Agreste anticipe une hausse de la récolte de 18% en Languedoc et Roussillon, ainsi qu’une production «en légère hausse» dans la vallée de la Garonne pour les variétés précoces. Dans la vallée du Rhône, la récolte s’annonce «supérieure à celle de 2019» et devrait commencer dès la mi-mai, dix jours plus tôt que l’an dernier. En revanche, en région Paca, la production de cerises devrait diminuer de 2%, soit une baisse de 20% par rapport à la moyenne quinquennale. Un recul dû au gel qui a occasionné des dégâts sur les variétés précoces, tandis que les variétés tardives accusent un «léger retard» de floraison.

Didier Bouville

Dans un communiqué le 18 mai, la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) exige des distributeurs «qu’ils mettent en avant la viande de veau dans tous les points de vente en prenant en compte le coût de production des éleveurs». Le syndicat accuse les distributeurs de ne pas avoir joué le jeu de la campagne de promotion menée par l’interprofession Interbev, du 14 au 24 avril, en réaction à la crise sanitaire du Covid-19. «Encore trop de magasins ne proposent pas le produit veau, ou en font une proposition timide au consommateur», estime la FNB, dénonçant un «pur affichage». «En pleine semaine de promotion du veau, les abattages ont subi une baisse de 13,5%», rapporte le syndicat, qui souligne que «les ventes de toute viande brute ont progressé de 10% depuis le début du confinement chez les distributeurs». Résultat: entre la chute des prix, la rétention des animaux et leur alourdissement, «les éleveurs de veaux perdent actuellement environ 16% de leur produit annuel brut sur 2020 par rapport 2019.» Le syndicat appelle donc à un «sursaut collectif», en brandissant la menace d’«opérations « vérité » auprès des consommateurs sur les comportements des principales enseignes».

Didier Bouville

Dans un courrier daté du 15 mai, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, demande au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, d’accorder des délais supplémentaires aux agriculteurs pour télédéclarer leurs demandes PAC. En effet, depuis plusieurs jours, les serveurs de l’Agence de Services et de Paiement (ASP) sont surchargés, «rendant inopérant le logiciel Telepac», indique Christiane Lambert. En conséquence, «les retards pris sur les derniers jours du fait du non-fonctionnement de Telepac ne seront pas rattrapables au 15 mai, rendant impossible l’appui des agriculteurs sur le dépôt des dossiers des aides animales bovines ABA, ABL et VSLM aÌ cette date». La FNSEA demande donc de «mettre en œuvre une flexibilitéì particulière sur ces aides, aÌ savoir la suppression des pénalités pour la période de dépôt tardif». Ainsi : «Le pic de demandes qui encombre les serveurs serait (…) lisseì et les rendez-vous de ce lundi 11 mai pourront être reprogrammés», conclut Christiane Lambert.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Bovins

V Taureaux repro Charolais 1 à 3 a + Aubracs + 1 Limousin 16 m + génisses Aubrac de +30m vêlage entre 20/09 et 15/11. TGS. Livr poss. Tél 04 66 47 38 96 – 06 30 49 76 17

Emplois

Recherche salarié agricole H/F sérieux, motivé, impliqué pour aide à l’agnelage. Période du 20 Octobre au 20 Décembre. Possibilité de logement. Aveyron secteur Lévezou. N’hésitez pas à me contacter au 06 80 90 20 21