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Le quotidien Le Parisien du 9 juillet révèle que des millions de bouteilles et des cubis de vin rosé espagnol ont été vendus comme du vin français, les volumes ainsi « francisés » dépassant 70 000 hectolitres. Il s’appuie sur une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), réalisée en 2016 et 2017, et dont les résultats ont été publiés le 9 juillet. La DGCCRF indique sur son site que, pour cette enquête, « 22% des établissements visités en 2016 et 15% des établissements visités en 2017 faisaient l’objet de non-conformités allant de la présentation confusionnelle à la francisation, ce dernier cas étant un délit qui fait l’objet de suites pénales ». Les cas de francisation concernent des volumes allant de 2 000 à 34 500 hectolitres. La présentation confusionnelle peut consister à apposer sur les étiquettes des cocardes, drapeaux et fleurs de lys, à faire figurer des illustrations de châteaux qui ne correspondent pas à la réalité du terroir, à mentionner « mis en bouteille en France » alors que la mention d’origine « Vin d’Espagne » figurait au dos de la bouteille et de façon peu lisible, ou encore à procéder à des rangements erronés en linéaires, cite la DGCCRF.

Didier Bouville

Alors que la Commission mixte paritaire, qui rassemble députés et sénateurs, statuera le 10 juillet sur l’avenir du projet de loi Agriculture et Alimentation, les Jeunes agriculteurs (JA) demandent à « conserver les avancées majeures du texte » qui, dans sa version actuelle, « respecte l’esprit des États généraux de l’Alimentation et la limitation des charges supplémentaires ». En effet, le syndicat, dans un communiqué de presse du 9 juillet, enjoint les parlementaires à trouver un accord et salue l’intégration dans le projet de loi de la diffusion d’indicateurs de coûts de production « neutres et indiscutables » par les interprofessions, l’interdiction de prix de cession abusivement bas et l’interdiction d’importer des produits ne respectant pas les normes françaises et européennes. Enfin, Jérémy Decerle, président des JA, craint un « risque d’affaiblissement du titre I et d’alourdissement du titre II » et un report dans la mise en œuvre de la loi, qui ne serait pas opérationnelle pour les prochaines négociations commerciales.

Didier Bouville

Réagissant à la publication des Comptes de l’agriculture 2017, la FNSEA estime, dans un communiqué le 5 juillet, que la hausse du résultat brut de la branche agricole est «un rattrapage en trompe l’œil, qui ne compense même pas les pertes de 2016». Pour la FNSEA, «la situation est toujours critique pour beaucoup d’agriculteurs après plusieurs années de crises économiques, climatiques et diplomatiques». Le syndicat a calculé que «depuis 2000, le résultat brut de la branche agricole ne cesse de se dégrader» ; sur une base 100 en 2000, l’indice est inférieur à 90 en 2017, estime la FNSEA. Le syndicat majoritaire craint que l’avenir ne permette de redresser cette courbe, mettant notamment en avant les accords de libre-échange en cours de négociation.

Didier Bouville

Alors que le cahier des charges du label « porc français » ne garantit pour l’instant que l’origine des animaux (nés, élevés, abattus et transformés en France), des discussions au sein d’Inaporc portent sur l’ajout « de critères supplémentaires concernant le traitement des animaux, les impacts environnementaux et les normes sanitaires » aux règles déjà existantes, a précisé Bernard Vallat, président de la la Fédération Française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict) dans une conférence de presse le 6 juillet. Le label enrichi pourrait être effectif « en milieu d’année 2019 », les nouvelles préconisations pouvant entrainer « des changements d’infrastructures lourds pour les élevages ». « Nous sommes unanimes pour demander une application la plus rapide possible » de ces nouvelles normes a précisé Bernard Vallat, alors la Fict a réintégrer l’interprofession en début d’année.

Didier Bouville

L’Insee a présenté les Comptes nationaux provisoires de l’agriculture le 5 juillet. Premier constat: une hausse des résultats de la branche agricole: +8,2 %, pour atteindre 35,9 milliards d’euros. Divisé par le nombre d’actifs, ce taux monte à 9,3 %, à cause de la baisse de la population agricole. Après une dégradation généralisée des résultats en 2016, cette amélioration tient plus d’un rattrapage que d’une réelle embellie. En effet, le niveau de 2015 n’est toujours pas retrouvé. Second constat: ces résultats tiennent à la fois de la hausse du «chiffre d’affaires» (+3,2 %, à 71,8 milliards d’euros) et de la baisse du coût des intrants. La hausse du «chiffre d’affaires» n’a pas la même explication dans toutes les filières: dans les filières animales, il progresse grâce à la hausse des prix qui compense le repli des volumes. À l’inverse, dans les filières végétales, il progresse grâce à une forte progression des volumes alors que les prix diminuent.

Didier Bouville

En septembre 2012, le professeur Gilles-Eric Séralini a publié dans Food and Chemical Toxicology un article qui affirmait qu’un maïs génétiquement modifié, porteur de la transformation « NK 603 », induisait des tumeurs. La publication a été remise en cause par une partie de la communauté scientifique internationale. Face à cette contestation, le chercheur se défend en affirmant que les études à 90 jours, exigées par l’Union Européenne, sont bien trop courtes pour révéler des effets qui se manifestent à bien plus long terme, comme la cancérogenèse. Les autorités Françaises et Européennes ont alors décidé de lancer trois programmes de recherche, pour confirmer ou infirmer les résultats des analyses : les programmes GRACE et G-TwYST au plan européen et GMO90+ en France, pour un coût total de 15 millions d’euros. Les résultats des études ont été publiés fin juin. Ils confirment l’absence d’effets sur la santé des maïs porteurs de MON 810 et NK 603, dans les études à 90 jours. Les études à long terme (un an et deux ans), ne mettent en évidence aucun effet toxique des maïs analysés. Dans les deux cas les chercheurs n’ont pu mettre en évidence l’augmentation du nombre de tumeur, suite à la consommation de maïs OGM. L’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) constate que ces nouvelles études réfutent les principales conclusions tirées des études de Gilles-Eric Seralini sur la toxicité des maïs « OGM » analysés.

Didier Bouville

Le 4 juillet à Paris, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont renouvelé leur partenariat afin « de redoubler d’efforts en vue de réaliser les Objectifs de développement durable, notamment celui relatif à l’Objectif Faim Zéro ». José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, et Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, ont donc signé un nouveau protocole d’accord. Il intervient 70 ans après le premier partenariat entre les deux agences. Pour le directeur général de la FAO cet accord « ouvre un nouveau chapitre dans la relation entre nos deux organisations ». La directrice générale de l’UNESCO, a salué cette initiative visant à renforcer la collaboration entre l’UNESCO et la FAO. Dans le cadre du partenariat, la FAO et l’UNESCO se sont entendus pour soutenir le développement des modules de formation, d’outils pédagogiques et de sessions pratiques pour les écoles secondaires, les universités et les champs-écoles paysans. Les deux agences, en coopération avec plusieurs organisations internationales, les gouvernements et de grandes organisations de jeunes, vont développer une plateforme mondiale pour les jeunes afin qu’ils puissent promouvoir les ODD de manière active au sein de leurs communautés. Un prix jeunesse récompensera les meilleures contributions.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 5 juillet, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique qu’en juin, pour la première fois en 2018, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont baissé. L’aggravation des tensions commerciales entre les États-Unis et la République populaire de Chine a fortement influencé les prix d’exportations américains, à commencer par les graines de soja. L’indice FAO des prix des produits alimentaires * affichait une moyenne de 173,7 points en juin, soit une baisse d’1,3 % par rapport à son niveau de mai. Cette baisse s’explique principalement par des cotations de prix plus faibles pour le blé, le maïs et les huiles végétales, y compris celles fabriquées à partir des graines de soja. La FAO a également actualisé ses prévisions pour la production céréalière de cette année, l’estimant à présent à 2586 millions de tonnes, soit 64,5 millions de tonnes ou 2,4 % de moins que la production record atteint en 2017.

* Indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l’évolution mensuelle des principaux groupes de produits alimentaires

Didier Bouville

La production de poudres de lait infantile a repris à l’usine de Craon, qui était incriminée dans le scandale Lactalis, annonce un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture, le 4 juillet. Toutefois, « cette reprise d’activité est encadrée par un arrêté préfectoral spécifique qui empêche à ce stade de mettre sur le marché les poudres infantiles produites », rassure le ministère. Ainsi, les produits sont consignés jusqu’à « obtenir toutes les garanties sanitaires requises pour leur mise sur le marché ». Cette autorisation fait suite à la reprise de la production de poudres à destination des adultes dans cette même usine fin mai, dont le préfet vient d’autoriser la commercialisation.

Didier Bouville

La China meat association (industriels chinois de la viande) était présente lors de l’assemblée générale d’Inaporc le 4 juillet pour signer un protocole de collaboration avec l’interprofession porcine, qui inclut également l’interprofession bétail et viande (Interbev). Cette signature formalise une collaboration informelle en vigueur depuis plusieurs années avec Inaporc. Parmi les partenariats envisagés: la rémunération de consultants, la promotion des produits, l’organisation de conférences ou la présence sur les salons internationaux. L’un des objectifs des Français est de mieux identifier l’origine France sur les produits commercialisés en Chine.

Didier Bouville

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