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Le ministère a annoncé le 28 mars le versement du premier paiement PAC 2018 pour les mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et les aides à l’agriculture biologique, un premier versement qui concerne 20 600 dossiers (30 % du total, indique le ministère), pour un montant de 120 millions d’euros. « Le démarrage des paiements MAEC/BIO 2018 intervient conformément au calendrier annoncé par le gouvernement et illustre le retour à un calendrier normal pour le versement de ces aides, à savoir un démarrage des paiements en mars de l’année N+1 pour la campagne de l’année », rappelle le ministère, alors que les campagnes précédentes ont été marquées par un très grand retard dans le versement de ces paiements. « Les paiements au titre des campagnes 2016 et 2017 sont par ailleurs en voie d’achèvement avec respectivement 85 % et 62 % du total des dossiers payés à ce jour, pour un montant total cumulé de 596 millions d’euros », précise encore le ministère.

Didier Bouville

Interrogé sur France Inter le 27 mars, Dominique Schelcher, président de Système U, estime que les agriculteurs devraient bénéficier dans «3-4 mois» des «hausses de prix» obtenues lors des négociations commerciales 2019. Selon lui, les «lignes ont bougé», notamment dans le «lait et les pommes de terre», mais ces nouveaux prix «n’arrivent que maintenant» sur les étals, ce qui explique qu’ils ne soient pas «ressentis, pour le moment, par les agriculteurs». «Il y a un avant et un après loi Egalim», a-t-il toutefois ajouté. Réagissant à la création d’une commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution à l’Assemblée Nationale, il affirme trouver «normal» que les élus mettent le secteur «face à ses responsabilités». Le président de Système U a par ailleurs rejeté l’idée, proposée par Michel-Édouard Leclerc, de diminuer la TVA sur les produits bio, ne souhaitant pas «brader leur prix».

Didier Bouville

Lors du deuxième jour du congrès de la FNSEA, le 27 mars à Nancy, l’intervention du négociateur en chef de la négociation du Brexit, Michel Barnier, s’est conclue par une standing ovation de la salle. Dans son discours, l’ancien ministre de l’Agriculture s’était fait, d’une part, le fervent défenseur de la construction européenne: «Si nous ne sommes pas ensemble, nous sommes foutus. Nous serons sous-traitants, sous l’influence de la Chine ou des Etats-Unis», a-t-il lancé, après avoir accusé le leader pro-brexit britannique Nigel Farage de vouloir «détruire l’UE de l’intérieur». Il a ensuite dénoncé, à titre personnel, un contenu politique trop libéral de l’UE: «L’une des erreurs fondamentales a été de céder aux sirènes du libéralisme (…) après la chute du mur de Berlin». Et de regretter qu’aient été «détricotés» des outils de régulation européens, en matière de finance, mais aussi d’agriculture.

Didier Bouville

La plateforme de consultation citoyenne Make.org a annoncé le lancement à partir du 26 mars d’une «grande cause #Agir pour mieux manger» afin de «recueillir l’avis des Français sur la question: comment permettre à chacun de mieux manger?», indique-t-elle dans un communiqué. L’initiative se fera en collaboration avec «une trentaine d’acteurs de la société civile» comprenant des entreprises (Système U, Danone, Bonduelle…), l’Inra, des associations (Open food fact, Action contre la faim, Banque alimentaire…), des start-up et des médias. Jusqu’au 31 Mai, «tous les citoyens» pourront proposer des solutions sur ce thème et «voter sur les contributions des autres participants». Les idées choisies donneront lieu en septembre 2019 à «des ateliers de transformation réunissant les auteurs de ces propositions» et les partenaires de l’initiative, afin de construire un «plan d’actions de la société civile», précise la plateforme. Celle-ci promet «des actions concrètes, massives et nationales pilotées pendant deux ans et demi par Make.org». La plateforme estime que cette thématique «est apparue parmi les priorités des citoyens» lors de deux précédentes consultations qu’elle avait lancées notamment sur le Grand Débat.

Didier Bouville

Le 25 mars, Jérémy Decerle, président de Jeunes agriculteurs, a annoncé au réseau JA FNSEA qu’il quittait la présidence de Jeunes Agriculteurs pour se porter candidat aux élections européennes, sur la liste soutenue par « La république en marche ». Cette candidature n’étant pas compatible avec le poste de président d’un syndicat agricole, Samuel Vandaele, actuel secrétaire général de Jeunes agriculteurs, devrait donc le remplacer. Une décision rapide que Jérémy Decerle dit avoir prise « à l’invitation d’Emmanuel Macron et de Didier Guillaume » afin de « porter auprès des instances européennes une voix agricole issue d’un réseau comme le nôtre ne pouvait pas être manqué ». Il serait inscrit en quatrième position sur une liste LREM portée par Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes, qui s’apprête également à quitter ses fonctions. Pascal Canfin a, quant à lui, accepté d’être numéro deux et a donc annoncé sa démission au poste de directeur général de WWF. Marie-Pierre Vedrenne, directrice de la Maison de l’Europe à Rennes, serait placée en troisième position sur la liste de la majorité.

Didier Bouville

Pour faire face aux demandes sociétales vis-à-vis de l’élevage, les professionnels de la filière laitière belge ont décidé de créer une interprofession, MilkBE. Celle- ci regroupe à la fois les fédérations de producteurs et les industriels laitiers flamands et wallons. Sous le toit de la nouvelle organisation seront élaborées des réponses aux attentes de la société relevant du secteur laitier. A ce stade, les premiers points qui seront débattus au sein de ce nouvel organisme portent sur la durabilité des productions, la qualité du lait, la sécurité alimentaire, et les relations entre livreurs de lait et transformateurs. Le producteur de lait Dirk van de Keere a été élu président de MilkBE. Il est aussi président de la section laitière du Boernbond, le syndicat des producteurs flamands. La Belgique compte environ 7000 élevages laitiers qui livrent 4 Milliards de kg de lait aux laiteries. L’industrie laitière belge a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 5,5 Mrds € dont 3,3 Mrds €, (soit 60 %) à l’exportation.

Didier Bouville

Les exportations de pattes, têtes et ailes de poulets congelés français vers la Chine devraient reprendre dans les prochains mois, après la signature le 25 avril d’un accord entre la France et la Chine levant l’embargo sur les volailles imposé depuis la grippe aviaire de 2015. Un protocole d’accord a été signé en ce sens lundi pour la filière poulets de chair, entre le ministère de l’Agriculture et les douanes chinoises, en marge de la visite du président Chinois Xi Jinping en France. Depuis l’embargo sur la volaille française survenu en décembre 2015, aucune viande de volaille française n’a été vendue en Chine. Même si le marché reste modeste en volume et en montant, il est crucial pour la filière, car il lui permet de valoriser des morceaux (têtes, pattes, ailes) qui sont appréciés des Chinois et non consommés en France, a indiqué à l’AFP la Fédération des industries avicoles qui regroupe 60% de la filière française.

Didier Bouville

Les négociations commerciales se déroulent dans un «climat plus apaisé» qu’en 2018, et les demandes de déflation de la part des distributeurs sont «deux fois plus faibles», s’est félicitée la secrétaire d’État à l’économie Agnès Pannier-Runacher, lors de la présentation des résultats 2018 de la DGCCRF, le 25 mars. Les secteurs «des fruits et légumes» et «des produits laitiers» sont les premiers à en bénéficier, a-t-elle ajouté. Certains mauvais «comportements restent à déplorer», a-t-elle toutefois indiqué, promettant de «sanctionner» durement ces manquements. Depuis le début de l’année, la DGCCRF a procédé à «295 contrôles» sur les négociations commerciales. Concernant l’encadrement des promotions, Bercy indique avoir procédé à 1300 contrôles, et en prévoit 6000 pour toute l’année. Le ministère salue une «appropriation croissante du dispositif».

Didier Bouville

Après une très grave crise de surproduction de lait en 2010, suivie de plusieurs années de baisse du cheptel, la filière caprine française semble repartie pour une phase de croissance. En novembre 2018, le cheptel «poursuit la progression amorcée en 2016», constate le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 22 mars. Après être passé d’environ 1,36 million de têtes en 2011, à environ 1,2 million en 2016, il atteint désormais 1,252 million en 2018. Sur la période 2011-2018, le cheptel caprin français, en recul de 9%, a perdu sa troisième place européenne, au profit de la Roumanie, en très forte progression sur la période (+31%, à 1,6M têtes), derrière l’Espagne (+3%, à 2,7M) et la Grèce (-13%, à 3,7M).

Didier Bouville

Tout comme en filière caprine, le cheptel porcin a confirmé sur l’année 2018 un retour vers la croissance, qui avait déjà débuté en 2017. Le changement de tendance est encore plus notable qu’en filière caprine, puisque le cheptel porcin français était en déclin depuis 2000. Ainsi, en novembre 2018, on comptait 13,7 millions de porcins en France, en hausse pour l’ensemble des catégories d’animaux (+2,7%), à l’exception des verrats, note le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 22 mars. Les effectifs de truies progressent de 2,5% par rapport à 2017. La France détient le 3ème cheptel porcin en Europe, derrière l’Espagne et l’Allemagne, et le 4ème pour les truies (derrière les mêmes pays, et le Danemark, 3ème).

Didier Bouville

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