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D’après les données publiées par Copernicus, le service d’information sur le climat de la Commission européenne, 2019 a été «l’année la plus chaude jamais enregistrée en Europe». Dépassant de 1,2 °C la moyenne de 1981-2010 utilisée en référence, 2019 s’impose de peu devant les records de 2014, 2015 et 2018. À l’échelle mondiale, 2019 se classe juste derrière 2016. Des températures au-dessus de la moyenne ont toutefois également été observées dans de nombreuses régions, et plus particulièrement en Afrique du Sud, en Australie au Moyen-Orient, ou encore en Antarctique. Dans les régions du centre et du sud-ouest du Canada, les températures ont en revanche été relevées en dessous de la moyenne. En conclusion de leur rapport, les scientifiques rappellent qu’il existe un consensus général quant au «taux de réchauffement moyen de 0,18 °C par décennie depuis la fin des années soixante-dix».

Didier Bouville

L’Institut Agro, Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, a été créé le 1er janvier dernier par le regroupement de Montpellier SupAgro et d’Agrocampus Ouest. Le nouvel établissement formera les futurs ingénieurs et chercheurs qui auront notamment pour mission « d’accompagner la transition agroécologique de notre agriculture » souligne le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. L’objectif du ministre et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est « de doter la France d’un établissement leader sur les questions d’agriculture, d’alimentation et d’environnement complémentaire d’AgroParisTech ». L’Institut Agro a également une mission spécifique d’appui à l’enseignement technique agricole et participe notamment à la diffusion de l’agroécologie dans les lycées agricoles.

Didier Bouville

La Russie se déclare n°5 des exportateurs mondiaux de viandes de porcs, selon la Fédération nationale des éleveurs de porcs russes. La production russe de viandes porcines et de viande de volailles a nettement augmenté en 2019. Toujours selon la Fédération, celle de porcs a atteint 4 millions de tonnes, soit une augmentation de 200 000 t par rapport à 2018 et elle pronostique pour les 4 ans à venir une croissance de 1 million de tonnes supplémentaires à un total de 5 millions de tonnes. Les augmentations de l’année et celles à venir sont dues aux investissements massifs réalisés dans la production porcine à la suite de l’embargo sur les importations européennes imposé en 2014. Cette croissance des volumes servira à faire face à l’augmentation attendue de la consommation russe, mais aussi à l’exportation. Ces ventes auraient atteint 100 000 t en 2019 soit une progression de +20 %, volume qui correspond environ à celui des importations. Ce qui place la Russie à la 5ème place des exportateurs mondiaux de viande porcines, selon les professionnels nationaux.

Didier Bouville

Issu de la fusion de l’Irstea et de l’Inra, en vigueur depuis le 1er janvier, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a été présenté le 8 janvier par son p-dg Philippe Mauguin, entouré de plusieurs de ses directeurs, lors d’une conférence de presse. Il sera officiellement inauguré le 9 janvier par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume et par la ministre de la Recherche Frédérique Vidal. Le nouvel institut regroupera 12 000 chercheurs, dont une très large majorité venus de l’Inra, et disposera d’un budget de plus d’un milliard d’euros. Sur le plan international, l’Inrae se situe juste derrière les Chinois en nombre de publications scientifiques, au même niveau que les Américains, d’après Philippe Mauguin. « Nous devenons le premier organisme mondial de recherche sur l’eau », s’est exclamé p-dg. En effet, tout une partie des missions de l’Irstea était de produire des connaissances et des solutions sur le cycle de l’eau, ses dérèglements (inondations, sécheresse), la dégradation des sols (érosion, bétonnage des terres, l’épuisement des ressources fossiles.

Didier Bouville

Dans un décret paru au Journal officiel ce mardi 8 décembre, le gouvernement a modifié les dispositions concernant la conditionnalité des aides Pac, en créant une exception pour les zones vulnérables, «qui alimentent les eaux atteintes par la pollution par les nitrates ou susceptibles de l’être». Désormais, les agriculteurs situés dans ces zones devront respecter une bande tampon d’une largeur «au moins égale à celle fixée» par les programmes d’action nitrates pour bénéficier des aides. Des dispositions qui permettront donc aux programmes d’action d’augmenter la largeur de la bande tampon au-delà des 5 mètres imposés aux parcelles situées en dehors des zones vulnérables. En Bretagne, cette distance est ainsi déjà fixée à 10 mètres par le sixième programme d’action nitrate dans des zones spécifiques, dites d’action renforcée. Le décret supprime également les dérogations accordées au riz, lin, et aux cultures potagères, dont les résidus de cultures ne sont plus autorisés à être brûlés.

Didier Bouville

D’après un communiqué du 7 janvier de l’association des agriculteurs de Nouvelle Galles du sud (NSW Farmers), région du sud-est australien particulièrement touchée par les feux de brousse, 6284 têtes de bétail seraient décédées ou auraient été euthanasiées depuis le mois de septembre. Les chiffres, issus des recensements des autorités régionales, pourraient augmenter dans les semaines à venir, alors que les incendies persistent et que la saison des feux s’étend en principe jusqu’en mars. «Les producteurs laitiers de la côte du Sud sont ceux qui ont le besoin le plus urgent de soutien. Les autorités ont fait un bon travail en acheminant des fourrages, des générateurs et du carburant dans la région», souligne James Jackson, président de NSW Farmers. Les incendies ont affecté non seulement les producteurs de lait, de miel et d’huîtres de la région, mais également les infrastructures de transport. Selon les services de l’ambassade australienne à Paris, «il faudra un certain temps pour mesurer l’impact complet et les implications pour la fourniture de produits exportés».

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume va lancer officiellement sa campagne ce samedi 11 janvier, selon les informations de la radio Europe 1, qui s’est procuré un courrier d’invitation à l’événement. «Je vous invite personnellement à l’annonce officielle de ma candidature pour être maire de Biarritz», indique le document signé par Didier Guillaume. L’annonce de sa candidature avait été faite le 6 décembre dans le journal Sud Ouest. Selon le cabinet du ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume n’a pas prévu de quitter la Rue de Varenne durant la campagne des municipales; et Matignon aurait d’ailleurs fixé pour règle aux ministres de rester en place jusqu’en mars. A l’issue du scrutin, la décision d’un éventuel départ reviendrait au Président de la République.

Didier Bouville

Emmanuel Macron se rendra le vendredi 10 décembre auprès des participants à la Convention citoyenne sur le climat, comme le précise son agenda, pour une séance de questions-réponses. Le rendez-vous avait été demandé par les citoyens, avant d’être confirmé par un tweet du président en novembre, promettant sa participation «en janvier». «C’était important pour les rassurer sur la prise en compte de leurs propositions», souligne-t-on dans l’équipe d’organisation de la Convention. Issue du Grand débat national, cette instance composée de 150 citoyens tirés au sort porte sur cinq thèmes, dont «Se nourrir» qui doit définir la façon dont le secteur agricole et agroalimentaire pourra réduire ses émissions de 40 % à l’horizon 2030. Lors de ses vœux, le président a indiqué attendre «beaucoup des propositions que préparent 150 de nos compatriotes qui se sont engagés dans la Convention». Entre l’annulation d’une séance en raison des grèves, et l’ajout d’une séance supplémentaire, les citoyens se réuniront encore quatre fois d’ici le mois d’avril avant de rendre leurs conclusions.

Didier Bouville

Les ventes 2018 de phytos affichent une hausse de 8% en quantités de matières actives, qui «s’explique essentiellement par une anticipation des achats par les agriculteurs» avant un relèvement de taxe et par des volumes de soufre et de cuivre plus élevés, selon l’UIPP (industriels). 68 000 t de pesticides (+8 % sur un an) ont été vendues aux distributeurs en 2018, selon un communiqué. L’UIPP souligne un effet conjoncturel : l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse (RPD) au 1er janvier 2019 (ce même phénomène d’anticipation des volumes a été observé en 2008 et 2015). Et de rappeler l’impact variable de la météo et des bioagresseurs d’une campagne sur l’autre. L’UIPP souligne qu’en 20 ans, les quantités de matières actives vendues ont baissé de «plus de 40 %», passant d’environ 120 000 t en 1999 à 68 000 t en 2018. Toutefois, ces quantités stagnent depuis 2009 au dessus de 60 000 t. L’UIPP note également «une augmentation constante de la part des produits de biocontrôle en volume», passée de 13,4 % en 2010 à 23,7 % en 2017, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture (DGAL). Dans leur suivi des usages de phytos, les pouvoirs publics privilégient un autre indicateur que les volumes, le Nodu, dont les derniers chiffres connus portent sur l’année 2016. Le Comité d’orientation stratégique et de suivi du plan Ecophyto devait se réunir le 7 janvier en fin de journée.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 6 décembre, le collectif représentant les acteurs français du commerce équitable, Commerce Equitable France, défend la mise en place d’une TVA réduite pour tous les produits labellisés commerce équitable. «Alors que le commerce équitable fait la démonstration qu’il permet d’accélérer la transition écologique, un taux de TVA réduit spécifique serait une mesure permettant d’encourager les entreprises à proposer des produits issus du commerce équitable et d’envoyer des signaux positifs aux consommateurs», justifie le collectif. Il demande également la mise en place d’un «crédit d’impôt pour les investissements de mise en conformité avec les exigences du commerce équitable», car les «coûts induits par la transformation des modes de production pour devenir une entreprise plus respectueuse du commerce équitable constitue un frein au changement qui doit être levé». Autre souhait: la mise en place d’un «avoir fiscal pour couvrir les frais de labellisation équitable», qui représentent pour les entreprises labellisées «des sommes considérables pour attester de la véracité de leurs bonnes pratiques».

Didier Bouville

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