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La délinquance, toutes catégories confondues, a augmenté de 8 % en 2020 dans les campagnes et zones périurbaines placées sous l’autorité de la gendarmerie tandis qu’elle a baissé de 5 % dans les zones urbaines de la police nationale, a indiqué le Service statistique du ministère de l’Intérieur. Les zones rurales les plus touchées par l’augmentation de cette délinquance se situent notamment en Bretagne : +20 % en Ille-et-Vilaine et presque autant dans les Côtes d’Armor et le Finistère ; +15 % en Gironde et des hausses aussi importantes en Vendée, dans le Rhône, et en Seine-et-Marne. Ce sont les coups et blessures volontaires, notamment intrafamiliales, les refus d’obtempérer et les outrages qui constituent les premières incriminations relevées avec une hausse de +30 %. Les coups et blessures volontaires ont augmenté de +10 % dans les campagnes et les séquestrations, homicides, tentatives d’homicides ont, elles, cru de +15 %. A contrario, les violences frauduleuses ont baissé de 15 %. Les deux confinements auront toutefois permis de réduire le taux de cambriolage (toutes résidences confondues) en zone gendarmerie : -15 %. Ces chiffres concernent en partie les agriculteurs qui sont régulièrement victimes d’actes de vandalisme, d’intrusion sur leurs exploitations, de vols et aussi d’agressions physiques.

Didier Bouville

Lors de ses vœux à la presse le 12 janvier, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a lancé la nouvelle plateforme fraisetlocal.fr, réalisée en partenariat avec les chambres d’agriculture, qui permet sous la forme d’un annuaire géolocalisé de mettre en relation les consommateurs et les producteurs en vente directe. «Il est essentiel de favoriser ces points de ventes chez les producteurs», a déclaré Julien Denormandie, dans le sillage de ses récentes initiatives sur les produits frais et locaux lancées en grandes surfaces et dans les magasins de proximité au travers de la bannière commune «Plus près de vous plus près de vos goûts». Le ministre y voit un triple avantage : des produits frais et locaux pour le consommateur, de la création de valeur pour l’agriculteur et un dialogue entre les deux pour «permettre à chacun de se rendre compte qu’il y a un visage derrière chaque aliment». 8000 points de vente y déjà sont recensés, et «ce n’est qu’un début». «C’est la première fois qu’une initiative nationale est portée par le gouvernement avec les chambres d’agriculture pour renforcer les initiatives territoriales», se félicite Julien Denormandie.

Didier Bouville

En déplacement dans l’Eure le 12 janvier, le Président de la République a indiqué son intention d’aller chercher des approvisionnements en protéines durables sur le continent africain, en complément d’un plan protéine européen. «Je souhaite que nous puissions regarder les protéines que nous pouvons produire en France et en Europe, mais regarder aussi toutes celles que nous pouvons produire sur le continent africain pour lui permettre de déployer plus vite son modèle agricole», a confié le président. «Nous regardons en ce moment comment faire avec le plan protéines pour aller chercher des protéines de reforestation», s’est réjouit Emmanuel Macron. «C’est ce que nous sommes en train de travailler» avec les ministère de l’Agriculture et de la Transition écologique, a-t-il confié. «L’agenda agroécologique et agroforestier français et européen doit trouver sa synergie avec l’agenda africain», a insisté le président. Cet approvisionnement africain sera selon lui facilité, entre autres, par le projet de Grande muraille verte africaine le long du Sael, pour lequel le One Planet summit a permis de rassembler 14,3 milliards d’euros. «Le plan protéine est un plan de souveraineté française mais il se décline au niveau européen, et je tiens à ce que nous obtenions une grosse avancée sous la présidence française de l’Union européenne», a souligné le président.

Didier Bouville

«Des fêtes de fin d’année réussies pour les produits festifs en grandes surfaces», résume le panéliste Iri dans sa publication Iri Insights de janvier 2021. En effet, malgré un démarrage tardif, le chiffre d’affaires des produits de grande consommation (PGC) festifs est en hausse de 4,4% lors des fêtes de fin d’année 2020 par à l’an dernier. Dans le top 5, sur la saison dite festive du 23 novembre au 3 janvier, les ventes de foie gras frais ont bondi de 8% et celles d’entrées surgelées de 6,2%. Le chiffre d’affaires des champagnes a également augmenté de 4,7%. Seule ombre au tableau: «Les vins effervescents, les spécialités glacées de fin d’année et les spécialités de confiserie de sucre sont les principales catégories à ne pas profiter du dynamisme des grandes surfaces alimentaires», observe le panéliste. Sur les deux seules semaines de Noël et du Nouvel an, les ventes de foie gras frais ont grimpé de 36% par rapport à 2019, où elles avaient été particulièrement pénalisées «en raison des restrictions des promotions liées à la loi Egalim», analyse Iri. De son côté, l’interprofession des volailles de chair Anvol fait état de «bonnes ventes des volailles festives» (voir l’Agrafil du 5 janvier). Sa directrice Anne Richard souligne que «les Français ont joué le jeu et acheté des volailles festives» pour les repas de Noël et du Nouvel an.

Didier Bouville

«En moyenne, sur l’ensemble de l’année 2020, la déflation à un an est de -0,14%» pour les produits alimentaires et du petit bazar en grande distribution, estime le panéliste Iri dans sa dernière publication « Iri Vision Le prix ». Cette tendance tranche avec l’inflation qu’avaient connus les rayons des supermarchés en 2019: +0,9% en moyenne mensuelle. Plus précisément, cette déflation a été portée par celle des produits sous marques nationales, qui a été a été de 0,36% en 2020. A l’inverse les marques de distributeurs ont connu une légère inflation (+0,24%), tout comme les produits premiers prix (+1,87%).

Didier Bouville

Dans le contexte de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, «55% des Français font désormais plus attention aux prix et aux promotions aujourd’hui qu’avant la crise» pour les produits alimentaires, conclut le 11 janvier la start-up spécialiste de la fidélité dans le retail UntieNots à la suite d’un sondage réalisé en novembre auprès d’un panel représentatif de 1000 Français. Cette préoccupation serait d’autant plus grande chez les jeunes: les 18-34 ans sont 63% à y accorder plus d’importance, contre 52% des 35-49 ans et 49% des 50-65 ans. Les habitants des zones urbaines seraient également plus sensibles aux prix et aux promotions: ils sont 60% dans l’agglomération parisienne, 58% dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, 53% dans les communes rurales et 49% dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants. Selon ce sondage, neuf Français sur dix se disent sensibles aux promotions. Parmi eux, 28% sont «très sensibles à la promotion», épluchent les catalogues et collectionnent les coupons. 63% d’entre eux assurent aussi «toujours regarder les promotions pour faire de bonnes affaires, même si cela n’est pas leur principal motif d’achat».

Didier Bouville

Un millier de propositions issues du débat public sur la déclinaison française de la future Pac sont désormais soumises au ministère de l’Agriculture qui a trois mois pour y répondre, selon le compte-rendu publié jeudi par la Commission nationale du débat public (CNDP). «Rarement la Commission nationale n’aura eu à traiter d’un enjeu aussi fortement marqué par la défiance», remarque sa présidente Chantal Jouanno, dans un document séparé où elle évoque la franche réticence d’une partie du monde agricole à l’idée de sonder des profanes, mais aussi «la faiblesse de la promotion» de ce débat «par les plus hautes autorités». Selon la Commission, l’analyse des propositions «révèle une demande claire d’accélérer la transition agroécologique de la Pac et de mettre en place tous les outils et dispositifs nécessaires pour garantir une meilleure protection de l’environnement, des ressources naturelles et de la biodiversité». «Les citoyens ne veulent pas choisir entre environnement et agriculture, mais réaliser des transitions avec l’implication de tous», note aussi l’autorité administrative. Le ministère de l’Agriculture a maintenant jusqu’au 7 avril pour «indiquer clairement son positionnement par rapport aux propositions formulées et face aux grands sujets qui ont émergé du débat».

Didier Bouville

Annoncé fin 2018, le rapprochement des deux organisations d’industriels de la viande Culture Viande et Fedev est «effectif depus le 1er janvier», annonce un communiqué le 8 janvier. «Les entreprises françaises des viandes sont donc représentées par un syndicat unique», souligne Culture Viande. Cette fusion «historique» a été entérinée par les assemblées générales des deux structures le 17 décembre. Gilles Gauthier a été élu à la tête de Culture Viande pour trois ans, à la suite de Jean-Paul Bigard. Directeur de la stratégie du groupe de vitellerie Van Drie, il était jusque-là président de la Fedev. Yves Fantou (Fantou Viande, en Ille-et-Vilaine, anciennement membre du bureau de Culture Viande) occupe quant à lui le poste de président délégué. Le tandem insiste sur «la nécessité (…) de créer plus de valeurs et de produire en fonction des besoins des marchés nationaux et internationaux. C’est à ce prix que nous parviendrons à inverser la courbe de la consommation de viandes.» Plus largement, Culture Viande s’est fixé pour missions de «répondre aux attentes sociétales et environnementales», d’«affirmer notre positionnement central dans les filières viandes», d’«être les interlocuteurs des pouvoirs publics», et de «défendre, informer, promouvoir les entreprises».

Didier Bouville

Emmanuel Macron se rendra dans l’Eure mardi 12 janvier à la rencontre d’agriculteurs engagés dans la transition écologique, au lendemain du «One Planet Summit» organisé à Paris et consacré à la biodiversité, a indiqué l’Elysée le 10 janvier. Dans le prolongement de ce sommet international, le chef de l’Etat «ira à la rencontre d’agriculteurs engagés dans l’agro-écologie et dans la restauration de la biodiversité», a souligné la présidence. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Agriculture Julien Denormandie. Emmanuel Macron s’intéressera notamment à l’action des Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), a précisé l’Elysée. Lundi, le chef de l’Etat doit intervenir à plusieurs reprises lors du «One Planet Summit» organisé par la France avec pour objectif de relancer une diplomatie verte mise à l’arrêt par la pandémie du Covid-19. Une trentaine de personnalités doivent participer, principalement par visio en raison de la crise sanitaire. Parmi elles, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président de la Banque mondiale David Malpass, l’héritier du trône britannique le prince Charles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la chancelière allemande Angela Merkel, les Premiers ministres britannique Boris Johnson et canadien Justin Trudeau, le président du Costa Rica Carlos Alvarado, la présidente de la BCE Christine Lagarde ou le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Didier Bouville

Henri Biès-Péré a été élu président du Groupe Monde Rural le 5 janvier, lors de l’assemblée générale, a annoncé cette association dans un communiqué de presse. Il remplace Daniel Prieur qui était aux manettes de ce groupe depuis janvier 2012 et « qui a souhaité passer la main », indique le communiqué. Âgé de 57 ans, agriculteur en GAEC dans les Pyrénées-Atlantiques, Henri Biès-Péré est également deuxième vice-président de la FNSEA. Le Groupe Monde Rural réunit différentes organisations professionnelles (artisans, agriculteurs, professions libérales), des réseaux associatifs (maisons familiales, familles rurales, foyers ruraux, habitat et développement) ainsi que des associations d’élus locaux et territoriaux : maires de France, maires ruraux, départements de France, conseils économiques. « GMR est membre de l’ANNR (Association nationale nouvelles ruralités) qui porte aussi plus largement les attentes des ruraux vis-à-vis des politiques publiques. Henri Biès-Péré siégera, en tant que président du GMR, au comité directeur de l’ANNR », précise le communiqué.

Didier Bouville

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