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Conseiller technique Agriculture du président de la République depuis le 16 juillet 2019, et des Premiers ministre Edouard Philippe et Jean Castex depuis juin 2017, Julien Turenne a été nommé conseiller maître à la Cour des Comptes en Conseil des ministres le 13 janvier. Il prendra ses nouvelles fonctions le 4 février. Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, Julien Turenne a fait toute sa carrière au ministère de l’Agriculture où il a été notamment chef du bureau des fruits et légumes, sous-directeur des produits et marchés (de 2009 à 2015), chef du service de la compétitivité et de la performance environnementale à la DGPE (de 2015 à 2017). Son, ou ses, successeurs ne sont pas encore connus.

Didier Bouville

439 millions de litres de lait ont été collectés au cours des 10 premiers mois de 2020, soit 18,1 millions de litres en plus qu’en 2019 (+4,3 %). Confinés, les Français ont mangé plus de fromages de chèvres qu’à l’ordinaire. Mais depuis l’été dernier, la consommation se tarit, si bien que les stocks de produits à base de lait de chèvre se reconstituent semaine après semaine. « A 5 300 tonnes fin octobre, ces stocks sont supérieurs de 26 % à leurs niveaux de 2019 – une année marquée par l’approvisionnement tendu de l’industrie – mais ils restent inférieurs de 16 % à la moyenne observée entre 2015 et 2018 », analyse l’Institut de l’élevage. Dans le même temps, la production fromagère s’est repliée si bien que la production de fromages sur 10 mois reste identique à celle de l’année passée (83 200 t). La nouvelle campagne débutera avec des stocks de report qui n’ont pas été résorbés à la fin de l’année passée. Depuis l’été 2020, la collecte baisse continument sans rebond automnal de la production. Mais elle s’étale dans le temps, les éleveurs n’hésitant pas à prolonger les lactations des animaux. Toutefois, les mises-bas désaisonnalisées ne sont plus en vogue car le marché de la viande de chevreaux ne valorise pas les animaux. La campagne de collecte s’achève donc avec des stocks en nette progression.

Didier Bouville

L’édition 2021 du Space (salon de l’élevage de Rennes) devrait se dérouler du mardi 14 au jeudi 16 septembre, soit sur trois jours au lieu de quatre habituellement, ont annoncé ses organisateurs le 20 janvier. Plusieurs raisons les ont poussé vers la suppression du vendredi, durant lequel sera toutefois maintenue une animation numérique: bousculé par la crise sanitaire, le calendrier des salons internationaux pourrait se densifier par le report d’évènements concurrents du premier vers le second semestre ; de manière plus structurelle, les exposants souhaitent réduire la durée du salon, constatant qu’une grande partie de leurs objectifs sont remplis après le deuxième jour ; enfin les organisateurs constatent que la fréquentation des agriculteurs était d’ores et déjà en baisse sur la journée du vendredi, qui ne représentait plus que 12 à 13% des visiteurs. Enfin les visiteurs internationaux étaient également quasiment absents, a expliqué Anne-Marie Quéméner, commissaire générale du salon. Pour compenser ce resserrement, le Space restera ouvert le jeudi jusqu’à 20h au lieu de 18h. Les organisateurs ont expliqué qu’ils n’étaient pas encore en mesure de prévoir les conditions sanitaires requises à l’organisation de leur évènement.

Didier Bouville

Le député Jean-Bernard Sempastous (LREM, Hautes-Pyrénées) compte déposer d’ici deux à trois semaines une proposition de loi (PPL) pour contrôler les acquisitions de terres agricoles par des sociétés, dont un grand nombre échappe actuellement au contrôle des structures, a-t-il indiqué à Agra presse le 18 janvier. Le fonctionnement de ce contrôle prévu serait le suivant : dès qu’une transaction est susceptible d’occasionner une agrandissement excessif, la Safer engagerait une procédure à l’issue de laquelle le préfet validerait ou invaliderait la transaction. La situation d’agrandissement est d’ores et déjà encadré par le Schéma directeur des exploitations agricoles. Dans son travail d’instruction, la Safer vérifiera si le projet d’agrandissement ne porterait pas atteinte à l’installation de jeunes agriculteurs et s’il contribue à la vitalité du territoire rural, explique M. Sempastous. «Nous travaillons depuis de nombreuses semaines avec les organisations professionnelles (FNSEA, JA, APCA, FNSafer) sur ce dossier et nous avons consulté les autres organisations syndicales, et des associations comme Terre de liens, des juristes, d’autres groupes parlementaires, ainsi que le ministre de l’Agriculture le 13 janvier, pour qu’il y ait le maximum de consensus et le minimum d’amendements », a-t-il précisé. Le cabinet du ministre confirme de son côté des «échanges approfondis» sur ce dossier.

Didier Bouville

L’association les Restos du cœur appellent, dans un communiqué de presse du 19 janvier, les producteurs de lait à la solidarité. En effet, le dispositif fiscal «don de lait» permet aux éleveurs laitiers de faire un don de leur production à une association, par l’intermédiaire de leurs laiteries si elle est partenaire. Ils peuvent alors bénéficier d’une déduction fiscale à hauteur de 60% de la valeur de leur don dans la limite de cinq pour mille du chiffre d’affaires de l’exploitation. Les producteurs intéressés doivent se rapprocher de leur laiterie et déclarer leur don d’ici le 15 février. Ce dernier sera déduit du paiement du lait du mois de mars. «Compte tenu du contexte sanitaire et social actuel, les dons de lait sont plus que jamais vitaux pour fournir l’aide alimentaire», rappelle l’association. En 2020, la générosité des éleveurs avait permis aux Restos du cœur de récolter plus de 3 millions de litres de lait. «Nous saluons cette mobilisation qui a contribué à soutenir le dispositif de lutte contre l’exclusion», indique le communiqué.

Didier Bouville

Suite à la démission du Belge Jannes Maes de la présidence du Conseil européen des jeunes agriculteurs (CEJA), lors d’une Assemblée générale extraordinaire le 19 janvier, c’est le Français Samuel Masse, jusqu’à présent vice-président du lobby, qui a été désigné pour en prendre la tête. Il occupera le poste jusqu’aux prochaines élections du conseil d’administration du CEJA qui auront lieu en juin 2021. Viticulteur dans l’Hérault et membre de bureau des JA, Samuel Masse espère faire entendre la voix des jeunes agriculteurs dans les prochaines mois en particulier dans les discussions sur le plan de relance de l’UE et les plans stratégiques nationaux de la future Pac.

Didier Bouville

La Mutualité sociale agricoles (MSA) a annoncé le 18 janvier que les plafonds de ressources de certaines prestations familiales et sociales étaient revalorisées à hauteur de 0,9 % depuis le 1er janvier 2021. Ces revalorisations concernant en particulier : les allocations familiales, le complément familial, l’allocation de rentrée scolaire, l’allocation journalière de présence parentale, etc. L’ensemble des barèmes sont consultable sur le site de la MSA :

www.msa.fr/lfy/famille/prestations-familiales et www.msa.fr/lfy/famille/paje

Au total, les prestations familiales de la MSA concernent plus de 210 000 familles.

Didier Bouville

«Bâtisseurs solidaires d’une alimentation durable et de territoires vivants»: voilà, dans le cadre de sa vision 2030, la nouvelle raison d’être de la Coopération agricole, dévoile son président Dominique Chargé à Agra Presse le 18 janvier. «Bâtisseurs, car nous sommes des entreprises qui traversons les époques en nous adaptons aux différents changements»; «solidaires, car nous sommes plus forts ensemble». «L’alimentation durable, c’est un parti pris. L’alimentation est notre vocation première. Nous devons construire des chaînes de valeur pour une alimentation responsable, saine et accessible à tous, qui inclut également la dimension plaisir»; «des territoires vivants, car nous sommes aussi des acteurs sociaux pourvoyeurs d’emplois», détaille-t-il. «Il était utile de retravailler sur un projet commun plus transversal en prenant en compte les évolutions des attentes citoyennes, mais aussi des agriculteurs adhérents aux coopératives, pour être en phase avec les enjeux du 21e siècle», explique Dominique Chargé, assurant vouloir faire de La Coopération agricole une organisation «plus proactive et inclusive de ce que sont les grandes tendances de notre société» et «moins sur la défensive».

Didier Bouville

Dans la Manche, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) appellent à manifester devant la préfecture pour «rappeler aux pouvoirs publics qu’il est grand temps que la loi Egalim s’applique», annoncent-ils dans un communiqué le 18 janvier. «La loi Egalim devait permettre aux exploitants agricoles de vendre leurs produits à un prix cohérent avec leurs coûts de production», rappellent les syndicats. Pourtant, «plus de deux ans après la promulgation de la loi, ces mêmes producteurs sont toujours pris en étau entre des charges grandissantes et une grande distribution hypocrite», dénoncent-ils. Même constat dans le Vaucluse, où les syndicats majoritaires donnent rendez-vous à leurs troupes dans une zone commerciale d’Orange le 20 janvier, d’après un communiqué. «Les demandes de déflation de la part de la grande distribution sont indécentes», estiment la FDSEA et les JA, «alors que les distributeurs ont réalisé des résultats exceptionnels» en 2020. «Leur chiffre d’affaires a augmenté de 1,8%, quand l’ensemble des autres secteurs ou presque a vécu une année noire.» D’après les syndicats, le relèvement du seuil de revente à perte «a permis aux distributeurs de dégager plus de 600 millions d’euros». Une somme qui n’est pas revenue aux producteurs, dénoncent-ils.

Didier Bouville

La Fédération nationale bovine (FNB) a demandé, le 18 janvier, dans un communiqué de presse « la convocation des acteurs de la filière à une (énième) réunion de crise ». En cause, les prix du jeune bovin inférieurs d’environ un euro au coût de production des éleveurs alors même que « l’offre est stable » et la demande reste « dynamique ». Pour la FNB, une telle pression sur les prix est totalement « injustifiée » et elle demande à l’interprofession de remplir sa mission en réunissant urgemment les différents acteurs de la filière, pour trouver une réponse concrète et rapide à ce nouveau dysfonctionnement de marché qui contribue, « une fois de plus, à véhiculer une image déplorable de ce secteur qui, de semaine en semaine, court toujours plus à sa propre perte ».

Didier Bouville

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