La Fédération national des producteurs de lait (FNPL) « insiste sur la nécessité de faire aboutir la loi Sapin 2 en apportant plus de transparence dans les négociations commerciales entre les transformateurs et distributeurs ». C’est ce qu’elle explique dans un communiqué du 5 juillet. Et cela surtout depuis que « certaines entreprises » aient annoncé pour juillet un prix de 260€/1000L, soit «un véritable hold-up sur leurs producteurs». «Avec ce niveau de prix, elles sont capables de brader leurs produits, et, plus sûrement, de faire une deuxième année de bénéfices record», souligne la FNPL. Pour le syndicat, la loi Sapin 2 doit permettre d’indiquer « le prix prévisionnel moyen proposé par le vendeur aux producteurs » dans les conditions générales de vente et d’instaurer obligatoirement « des accords-cadres entre les entreprises et les organisations de producteurs ». La FNPL attend donc « des sénateurs et des députés le vote de cette loi et ainsi résister aux pressions des pots de fer », explique le communiqué.
Didier Bouville