Le 14 juin, Gian Marco Centinaio, membre de la Lega (Ligue, extrême droite) a annoncé, dans le journal italien la Stampa, que l’Italie pourrait ne pas ratifier l’accord de libre-échange avec le Canada car « il ne protège qu’une petite partie de nos appellations d’origine protégée (AOP) et de nos indications géographiques protégées (IGP) ». Cette décision pourrait mettre en péril l’application du CETA. Approuvé en février 2017, par le Parlement européen, cet accord est entré en vigueur à titre provisoire en septembre dernier, mais il doit encore être ratifié par les parlements des pays membres pour produire tous ses effets.
Didier Bouville