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La cotation du marché du porc breton (MPB) a rebondi de 5 cents lors de la séance du 14 mars, soit la hausse maximale permise, ce qui ne s’était plus produit depuis le début de l’année 2015, rapporte le cadran de Plérin dans sa note de conjoncture le 18 mars. Après plusieurs mois de stagnation entre 1,16 et 1,2 euro le kilo, ce rebond, qui porte la cotation à 1,233 euro le kilo, «exprime une amélioration de la demande intérieure et extérieure puisque de nombreux abattoirs français doivent également répondre à une demande chinoise en croissance». Pour rappel, la Chine est fortement touchée par la peste porcine africaine, et ses achats sont annoncés en forte hausse sur le 2nd semestre. «Les besoins chinois se précisent et se concrétisent par des hausses de cours partout dans le monde», constate le MPB. Par exemple, aux Etats-Unis, les prix ont augmenté durant toute la semaine passée, constatent les bretons. Et selon les analystes américains, «ces hausses de cours sont le résultat de la spéculation d’une augmentation de la demande chinoise». Deux semaines plus tôt, le MPB notait que le prix du porc s’était redressé mi-février, «après des mois entre stabilité et baisse», et à une période de l’année «plutôt baissière» depuis deux ans.

Didier Bouville

Malgré la volonté affichée par la présidence roumaine du Conseil – poussée par la Commission européenne –, la plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 18 mars à Bruxelles, se sont opposés à l’adoption d’un premier accord sur la future Pac dès le mois de juin. En l’absence de compromis sur le prochain cadre financier de l’UE – que les chefs d’Etat et de gouvernement pourraient finaliser au mois d’octobre –, de nombreux ministres ont estimé qu’il était trop tôt pour conclure leurs discussions, même de manière partielle. « Il n’y a d’accord sur rien tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout », ont répété nombre d’entre eux. D’autant que le temps ne presse pas vraiment puisque le Parlement européen non plus n’adoptera pas sa position de négociation avant les élections européennes de mai. Et, au-delà des divisions sur le fond qui restent importante entre les Etats membres, un certain nombre d’éléments de cette future Pac n’ont même pas encore été abordés par les experts des Etats membres – c’est notamment le cas de l’architecture verte (articulation entre les différentes mesures en faveur de l’environnement).

Didier Bouville

Le coût annuel de la protection des troupeaux et de l’indemnisation est estimé à 80 000 euros par loup, selon Michel Meret, directeur de recherche à l’Inra qui présentait ces chiffres le 14 mars, lors de la journée Grand angle ovin organisée par l’Idele. Dans le détail, les coûts de protection supportés par les pouvoirs publics sont les plus importants, suivis par les mesures de protection financées par les éleveurs eux-mêmes. Les indemnisations représentent le plus petit poste. «Un budget exponentiel et non tenable», déplore Michèle Boudoin, présidente de la FNO (éleveurs ovins). Car, bien que «la France soit le pays ayant mis en œuvre les mesures de protection les plus élaborées», elle détient aussi le «record d’Europe du nombre d’animaux prédatés chaque année», relate le chercheur.

Didier Bouville

Les députés ont assoupli, le 16 mars en nouvelle lecture du projet de loi Pacte (entreprises), l’interdiction de produire des pesticides interdits dans l’UE, votée dans la loi Egalim. Selon un amendement du rapporteur, l’interdiction se limite à la production (non plus au stockage et à la circulation) de phytos interdits « à compter du 1er janvier 2025 » (au lieu de 2022). Le traitement de semences est exclu du champ d’application de ce texte du député Roland Lescure (LREM), soutenu par le gouvernement. Par ailleurs, une dérogation est prévue pour des entreprises qui s’engageraient, dans les 6 mois suivant la parution du texte, à des investissement dans des solutions de substitution, notamment de biocontrôle, en R&D et de maintien ou de développement de l’emploi en France. « Le constat de tout manquement à la convention à compter du 1er janvier 2025 entraîne la suspension de la dérogation », précise le texte. Lors de la discussion à l’Assemblée, des députés notamment LR et LREM ont souligné un risque de délocalisation d’activités suite aux mesures d’interdiction dans la loi Egalim.

Didier Bouville

Notre photo : Catherine Lion et Clément Faurax (Actuagri).

Le 14 mars, à l’occasion du conseil d’administration de la FNSEA, Clément Faurax a été nommé Directeur général de la FNSEA pour succéder à Catherine Lion. Après 5 ans passés à la tête de l’organisation elle a fait valoir ses droits à la retraite mais elle a tout de même indiqué qu’elle continuerait à effectuer des missions spécifiques au sein de la FNSEA.

Clément Faurax, était directeur général adjoint de la FNSEA depuis 2014, Agé de 44 ans, il est diplômé de l’IHEDREA et titulaire d’un troisième cycle « Droit de l’agriculture et des filières agro-alimentaires ». Il avait commencé sa carrière au CNJA (Centre National des Jeunes Agriculteurs) et était arrivé à la FNSEA en 2001.


Didier Bouville

Le projet britannique d’imposer des droits de douane sur les importations agroalimentaires irlandaises en cas de Brexit sans accord serait une « catastrophe », a averti le 13 mars l’Irish Farmers’ Association (IFA), qui représente les intérêts du secteur. «Nos secteurs les plus exposés, en particulier celui du boeuf, ne survivront tout simplement pas au genre de taxes dont il est question», a déclaré le président de l’association, Joe Healy. «Cela aurait un effet catastrophique sur l’économie rurale», a-t-il ajouté. Pour atténuer un Brexit sans accord, s’il devait se concrétiser, Londres a annoncé le même jour qu’il supprimerait temporairement les droits de douane sur 87% des importations. Mais des taxes frapperaient toutefois les principales exportations irlandaises, boeuf, agneau, porc, volaille et certains produits laitiers, afin de soutenir les producteurs britanniques.

Didier Bouville

Notamment pour mettre en œuvre l’objectif de 50% de produits durables et de qualité dans l’approvisionnement de la restauration collective, le gouvernement a décidé d’instituer le Conseil national de la restauration collective (CNRC) qui regroupe les pouvoirs publics et sept collèges d’acteurs impliqués dans la restauration collective, annonce un communiqué de presse du ministère le 13 mars. Sa mission première sera «d’élaborer les textes réglementaires, de piloter leur mise en œuvre opérationnelle et d’accompagner les acteurs» autour des objectifs d’approvisionnement, de qualité nutritionnelle des repas, d’information du consommateur et d’éducation alimentaire. La première réunion a notamment porté sur le projet de décret portant sur l’expérimentation d’un affichage obligatoire de la composition des menus en restauration collective, explique le ministère. La veille, de nombreux acteurs avaient fait part de leur déception concernant le décret portant sur l’approvisionnement des cantines en produits de qualité et durable qu’ils considèrent trop restrictif.

Didier Bouville

Une odeur de camembert a envahi les couloirs de l’Assemblée nationale le 13 mars. Le député Modem, Richard Ramos, a distribué un camembert de Normandie AOP à l’ensemble des 577 députés, afin de protester contre la révision du nouveau cahier des charges qui permet la pasteurisation du lait. «Si on en est arrivé là, c’est parce que l’on n’a pas été capable de protéger les producteurs», déplore-t-il. Afin de mettre un terme à la confusion entre l’AOP Camembert de Normandie et le «fabriqué en Normandie», le nouveau cahier des charges de l’AOP prévoit deux gammes: un véritable Camembert au lait cru et moulé à la louche et un cœur de gamme pasteurisé. Une évolution que combat le député qui attaque frontalement Lactalis en l’accusant de «tuer le camembert au lait cru».

Didier Bouville

La coopérative Sodiaal a annoncé, le 12 mars dans un communiqué de presse, reprendre les activités de transformation de l’usine de poudre de lait infantile de Synutra à Carhaix (Finistère). Faisant suite aux défaillances de Synutra qui n’aurait payé qu’une partie de la fourniture du lait livré par la coopérative, la reprise concerne «l’ensemble des activités de réception et de production de l’unité de séchage ainsi que le laboratoire du site de Carhaix». Aussi ne sont pas concernées les «activités de mélange et de conditionnement restant la propriété de Synutra qui demeure client de Sodiaal», explique le communiqué. «Les capacités de production de l’usine de Carhaix vont nous permettre de gagner plusieurs années sur notre plan de développement dans un marché mondial du lait infantile très dynamique», se félicite Damien Lacombe, président de Sodiaal. Selon la Confédération paysanne, le site de Carhaix traiterait 3 % de la production nationale de la coopérative.

Didier Bouville

Le Parlement européen a donné son accord en première lecture le 12 mars à Strasbourg, par 589 voix contre 72 et 9 abstentions, au projet de directive qui, résultat d’un compromis en décembre dernier avec le Conseil de l’UE, interdit dix pratiques commerciales déloyales dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire (retards de paiement, annulations tardives…) et six autres si elles ne sont pas clairement convenues entre les parties (retour des invendus…). Après avoir obtenu le feu vert du Conseil de l’UE, la directive devrait être formellement adoptée en avril. Les États membres auront ensuite 30 mois au maximum pour la mettre en application. Ils pourront maintenir ou instaurer des règles nationales permettant d’ « assurer un niveau de protection plus élevé » contre ces pratiques qui, selon la Commission européenne, coûteraient entre 2,5 et 8 milliards € aux PME agricoles et agroalimentaires de l’UE, soit 1 à 2 % de leur chiffre d’affaires.

Didier Bouville

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