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Le Gouvernement, les quatre opérateurs de téléphonie mobile (SFR, Bouygues Telecom, Orange et SFR) et l’ARCEP (autorité de régulation des communications électroniques et des postes) ont signé un accord «historique» qui vise à «généraliser la couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français», selon un communiqué, le 14 janvier. Les opérateurs s’engagent à améliorer la qualité de réception «en particulier dans les zones rurales», à généraliser la réception 4G, accélérer la couverture des axes de transports et généraliser la couverture téléphonique à l’intérieur des bâtiments. Au cours des trois prochaines années, ils s’engagent à couvrir «autant de zones que l’ensemble des programmes gouvernementaux depuis quinze ans». Le communiqué précise que «ces nouvelles obligations seront transcrites dès 2018 dans les autorisations d’utilisation de fréquences des opérateurs et auront un caractère contraignant». Le 17 juillet, le Président de la République avait fixé des objectifs pour «résorber la fracture numérique», à savoir: doter l’ensemble des territoires de la République de réseaux très haut débit (supérieur à 30Mbit/s) d’ici 2020 ou encore généraliser une couverture mobile de qualité dès 2020.

Didier Bouville

Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNPBF), souhaite que la baguette de tradition française soit inscrite au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. « Je vais demander au président de la République de soutenir notre démarche afin que la France puisse déposer un dossier à l’Unesco », a-t-il déclaré dans Le Parisien le 12 janvier. Dominique Anract considère la baguette comme un produit « merveilleux » fait de farine, d’eau, de sel et de levure qui « aurait sa juste place » au patrimoine mondial du fait qu’elle est, avec la tour Eiffel, l’un des principaux symboles de la France, a-t-il précisé sur RTL. Après leur rencontre lors de la galette des rois le 12 janvier, Emmanuel Macron a dit vouloir appuyer la démarche du président des boulangers de France. « La France est un pays d’excellence dans le pain parce que la baguette est enviée dans le monde entier. Il faut en préserver l’excellence et le savoir-faire et donc c’est pour cette raison qu’il faut l’inscrire au patrimoine « , a-t-il déclaré.

Didier Bouville

A l’instar de la campagne qu’a présentée le ministère de l’Agriculture allemand cette semaine, le ministère de l’Agriculture français prépare une campagne d’affichage sur les voies autoroutières pour prévenir l’introduction de la peste porcine africaine (PPA) par les déchets de cuisines. Cette campagne vise à sensibiliser les chauffeurs routiers, en particulier les chauffeurs originaires d’Europe de l’Est, au risque de contamination de la faune sauvage (sangliers) par les déchets de cuisine contenant des produits porcins. Cette campagne devrait être diffusée d’ici un mois en plusieurs langues. Depuis quelques années, la peste porcine africaine (PPA) progresse, depuis l’est de l’Europe vers l’ouest, de plusieurs façons: de «groin à groin», par les tiques et par les déchets de cuisine.

Didier Bouville

Michel Nalet, porte-parole de Lactalis, a affirmé le 11 janvier que le groupe avait «toujours travaillé en parfaite collaboration avec les autorités». Pour ce faire, il a redonné une chronologie des faits au sujet de la contamination par des salmonelles de produits infantiles issus de l’usine de Craon depuis le 1er décembre. Il a également renouvelé ses excuses auprès des parents, évoquant qu’au cœur de l’entreprise, «nous sommes tous des parents ou des grands-parents». Il n’a pas donné de date de remise en route de l’usine de Craon. Il s’est voulu rassurant auprès des producteurs de lait dont la collecte n’a pas cessé, expliquant : «Ce dossier est très difficile pour notre groupe». «J’ai plus de 28 ans d’ancienneté dans ce groupe et je n’ai jamais vu cela», a-t-il déclaré. Pour l’heure, à sa connaissance, sur la trentaine de pays hormis la France où il y a eu des retraits de lots, aucun cas de salmonelle sur des nourrissons en lien avec la consommation de produits infantiles du groupe n’a été rapporté.

Didier Bouville

Lors de la conférence du salon de l’agriculture, le 11 janvier, Stéphane Travert a dénoncé les « dysfonctionnements majeurs » et « les défaillances constatées » dans les procédures de retrait des laits infantiles de Lactilis. « Je fais appel à la responsabilité de tous les professionnels », a-t-il lancé. Le ministre de l’Agriculture a expliqué que les pouvoirs publics ont demandé le retrait de tous les produits et que l’usine de Craon est arrêtée depuis le 9 décembre. Une enquête judiciaire est en cours sur le site. « L’usine ne repartira pas tant que les services vétérinaires n’auront pas identifié la source de la contamination », a-t-il dit. Il a aussi indiqué que le ministère de la Santé est en train de recenser les nourrissons qui ont été affectés.

Didier Bouville

Dans un arrêté du 4 janvier paru le 10 janvier, le ministère de l’Agriculture a fixé au jeudi 6 février 2020 la date limite de dépouillement du scrutin pour les prochaines élections à la Mutualité sociale agricole. Les date et heure limites d’envoi des plis par les électeurs sont fixées au vendredi 31 janvier 2020, à minuit (le cachet de la poste faisant foi). Les dernières élections ont eu lieu en janvier 2015. Le ministère de l’Agriculture doit également fixer prochainement la date des élections aux chambres d’Agriculture qui devraient se dérouler début 2019.

Didier Bouville

La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) disparaît officiellement pour laisser la place à Coop de France Métier du lait, à la suite de sa fusion avec Coop de France, selon un communiqué du 10 janvier de l’organisation. Dominique Chargé, l’ancien président de la FNCL, a passé le relais à Damien Lacombe, président de Sodiaal, préférant se «consacrer pleinement à sa coopérative et à son mandat de président de Coop de France agroalimentaire», explique l’organisation. «La fusion s’appuie sur plusieurs principes fondamentaux : l’autonomie de la section laitière, des représentations de la filière renforcées au sein des instances et une présence physique maintenue à la Maison du lait», selon le communiqué.

Didier Bouville

Les négociations pour le futur cadre financier de l’Union Européenne, et donc du budget de la PAC post 2020, ont débuté lundi dernier en présence des dirigeants européens et de nombreux États membres. La FNSEA a ainsi tenu à féliciter la France qui porte de grandes ambitions pour le projet européen. Elle a également rappelé que l’agriculture avait plus que jamais sa place dans le projet européen, car elle garantit la souveraineté et la sécurité alimentaire, elle est une réponse essentielle au défi climatique, elle assure les équilibres économiques des territoires ruraux. Le syndicat a ainsi souligné que la PAC ne devra pas être sacrifiée dans ces débats.

Didier Bouville

Alors que l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire se sont engagés en novembre en signant une charte pour la création de valeur, la Fédération nationale porcine (FNP) s’indigne, dans un communiqué du 10 janvier, du double jeu de certains distributeurs. « Comment peut-on trouver des épaules de porc français à 1,28 €/kg chez Leclerc ou à 1,49 €/kg chez Intermarché, quand les éleveurs sont à peine payés à ce prix-là en sortie d’élevage ? Comment rémunérer toute la filière dans ces conditions ? Quid de la création de valeur prônée lors des EGA ? Avec de tels comportements, difficile de croire que le coût de production des éleveurs sera un jour pris en compte », déplore l’organisation qui en appelle au gouvernement pour rappeler les distributeurs à leurs responsabilités.

Didier Bouville

La Cour des comptes européenne a publié le 8 janvier «un document d’information» sur les mesures prises par l’UE «pour assurer le respect de la législation relative au bien-être des animaux et pour améliorer la coordination entre les actions menées dans ce domaine et la Pac». Cette démarche entre dans le cadre de l’audit concernant le respect des objectifs des pays membres en faveur du bien-être animal, entamé fin 2017. Grâce à ce document d’information, la Cour des comptes invite «les parties intéressées […] à contacter l’équipe d’audit via une adresse de courriel dédiée, afin de favoriser une approche plus interactive». L’audit prévoit également des visites dans cinq États membres : l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et la Roumanie.

Didier Bouville