La Commission européenne a lancé le 27 juillet des procédures d’infraction à l’encontre de douze États membres (France, Espagne, Italie, Autriche, Belgique, Chypre, Estonie Pologne, Portugal, Roumanie, République tchèque et Slovénie) pour ne pas avoir pleinement transposé dans les temps les nouvelles règles en matière de lutte contre les pratiques commerciales déloyales au sein de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire. La date limite pour la transposition de cette directive, adoptée en avril 2019, dans la législation nationale était fixée au 1er mai 2021. Elle prévoit notamment la fixation d’une liste de seize pratiques interdites (paiements tardifs, annulations de dernière minute pour les produits périssables, modifications unilatérales ou rétroactives des contrats…) afin de protéger les agriculteurs et les petits fournisseurs face à la grande distribution. Les douze pays se sont vus adresser une lettre de mise en demeure (première étape de la procédure d’infraction de l’UE) et disposent de deux mois pour répondre. La France et l’Estonie ont notifié à Bruxelles que leur législation ne transpose encore que partiellement la directive.
Eva DZ


