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L’USAPR (Union pour la sauvegarde des activités pastorales & Rurales) appelle les territoires touchés par la prédation à « se manifester par un signal lumineux le 15 septembre au soir ». L’organisation a repris un appel venu d’Allemagne à l’occasion des Rencontres du Glandon en août 2017. Pour l’USAPRE « ces feux seront l’expression de pays et de territoires qui veulent rester vivant » face à la menace du loup. L’objectif de cette manifestation, saluée par la FNSEA et la FNO, est de rendre visible « la mobilisation, des éleveurs, des bergers et des maires ». Une carte géolocalise toutes les initiatives prévues en Europe.sur ce site internet : http://bit.ly/2w8cEpq

Didier Bouville

La présidente de la FNSEA Christiane Lambert a évoqué, lors d’une conférence de presse au Space le 12 septembre, «une petite phrase» qu’aurait prononcée le Premier ministre Edouard Philippe lors d’une réunion de travail à la Foire de Châlons avec des professionnels et élus locaux. Présent à cette réunion, le président de la FDSEA de la Marne rapporte à Agra Presse la déclaration suivante à propos des produits phytosanitaires: «Il va falloir apprendre à s’en passer». «Cette petite phrase a mis le feu» chez les professionnels agricoles, explique C. Lambert. La FNSEA souhaite rencontrer très vite E. Philippe, mais également Emmanuel Macron avant qu’il ne présente les premières mesures issues des États généraux, le 11 octobre. «Si tout est joué d’avance, qu’on nous le dise», s’interroge C. Lambert. Contacté par Agra Presse, Matignon ne confirme pas la citation exacte, mais explique que E. Philippe a voulu rappeler l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron «d’un calendrier d’élimination progressive des pesticides, mais pas du jour au lendemain».

Didier Bouville

«Créer de la valeur pour en faire profiter nos adhérents», telle est la nouvelle stratégie de Sodiaal, selon Damien Lacombe, son président. Il a présenté rapidement les nouvelles orientations de la coopérative le 11 septembre, avec l’annonce d’une présentation du plan stratégique aux adhérents pour la fin novembre. En attendant, il a expliqué que les producteurs coopérateurs attendent «autant de la valeur que des volumes». Sodiaal souhaite également retrouver la confiance de ses adhérents et «redéfinir la fierté d’appartenir à un coopérative». «Quand les choses sont prédéfinies et claires, on a tous intérêt à tirer la charrue dans le même sens», s’est exclamé Damien Lacombe. Sodiaal a évoqué un prix du lait toujours indexé sur «le prix de marché» à l’avenir, sans prise en compte du coût de production, mais avec un retour en fin d’année de ristournes plus importantes du fait d’une meilleure valorisation du lait collecté. Une nouvelle formule de prix est en test auprès de 80 éleveurs, répartis sur toute la France, a aussi expliqué Damien Lacombe

Didier Bouville

En juin 2017, la production des industries agroalimentaires a reculé par rapport aux mois précédents indique la dernière note d’Agreste conjoncture, selon le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation. Cependant, la hausse sur un an qui a débuté en mars 2017 se poursuit. Les prix à la production des produits agroalimentaires ont également progressé légèrement, sur un an, ils augmentent pour le cinquième mois consécutif. Pour les produits agricoles et les produits alimentaires, des prix progressent aussi légèrement, en revanche la hausse de ces prix sur un an a ralenti pour les produits agricoles et se stabilise pour les produits alimentaires. Pour la première fois depuis 2016, le chiffre d’affaires des industries agroalimentaires a diminué en juin 2017. Cependant, sur un an, la hausse se poursuit pour le onzième mois consécutif marquant toutefois un ralentissement. Si la consommation des ménages en bien alimentaire a diminué, par rapport aux mois précédent, elle reste en très légère hausse sur an. En juin 2017 la consommation de biens alimentaires a représenté plus de 16 milliards d’euros de dépense.

Didier Bouville

Une « box » de fromage fermier tous les mois dans sa boîte aux lettres, c’est le pari fou que s’est lancé Julie Lafont, en janvier dernier. Surfant sur la mode des « box » en tous genres, beauté, culture, etc… elle a créé « Au fil du fromage » et les premières « box » de fromage sont parties au mois de septembre. Le principe est simple la toulousaine sélectionne chaque mois des fromages (lait de vache, chèvre et brebis) et ils sont expédiés par Chronofresh (afin de garantir la chaîne de froid) chez les consommateurs ayant commandé sur le site internet de la marque (www.aufildufromage.fr). Ces « box mensuelles » coûtent entre 17 et 29 euros et font soit 350 g (deux ou trois portions de fromages) soit 750 g (entre trois et quatre portions), et l’on peut en commander une seule fois ou bien s’abonner pour l’année, pour trois mois, etc. … Les commandes de septembre sont bouclées, mais les adeptes du fromage ont jusqu’au 24 septembre pour commander leur box d’octobre.

Didier Bouville

Partageant des valeurs et une vision commune de l’agriculture JA et FNCuma ont signé, à l’occasion de Terres de Jim, un accord pour créer des passerelles entre les deux entités et sensibiliser les jeunes agriculteurs aux avantages du collectif lors des installations. Ces organisations ont toutes deux pour mission de favoriser le renouvellement des générations en valorisant le métier d’agriculteur auprès des porteurs de projets et du grand public en s’appuyant des démarches collectives. Jérémy Decerle, Président de Jeunes Agriculteurs a rappelé à cette occasion que « le collectif et la solidarité sont des valeurs fortes dans le milieu agricole ». Les deux organisations ont donc concrétisé leur partenariat par la signature de cette convention nationale qui porte sur le développement d’une meilleure synergie sur les actions de communication, de développement et de lobbying relatifs à l’installation, la transmission et aux approches collectives. Luc Vermeulen, Président de la FNCuma, se satisfait de cet accord, en effet, pour lui « les Cuma ont deux rôles majeurs à jouer auprès des jeunes, l’un économique et l’autre social».

Didier Bouville

Près de 100 000 visiteurs sont venus à la quatrième édition des Terres de Jim, une manifestation organisée par le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA) tous les ans. Cette année, elle se tenait dans le Val d’Oise à Margny-lès-Compiègne du 8 au 10 septembre. Au programme, concerts et animations pour le grand public autour de sujets comme la biodiversité ou le pâturage extensif. Finale nationale de labour, moiss batt cross ou conférence sur la maladie de Lyme ont aussi rythmé ces trois jours. « Le travail accompli est considérable. Que des jeunes agriculteurs sachent créer ce genre de moment pédagogique et festif pour partager leur passion est une réelle fierté », soulignait Jérémy Decerle, président de JA, qui annonce déjà un Terres de Jim en Ille-et-Vilaine pour 2018.

Didier Bouville

Le cours des œufs a augmenté de 58 % sur les 8 dernières semaines. Les prix sont donc désormais proches de ceux de 2012. Suite à la crise du fipronil aux Pays-Bas et en Belgique les acheteurs d’œufs et d’ovoproduits s’orientent majoritairement vers les œufs d’origine française. Cette forte demande renforce les tensions sur le marché français où les cours de l’œuf étaient déjà à la hausse. Les industriels et les professionnels de l’œuf s’inquiètent donc du manque de disponibilité de matières premières et de la hausse des coûts, quel que soit le mode d’élevage. Cette pénurie entraine déjà des ruptures de livraison d’ovoproduits chez certains clients. Le SNIPO (Syndicat National des industriels et Professionnels de l’œuf) attire l’attention des utilisateurs d’ovoproduits et d’œufs sur la « nécessité de revaloriser les prix de vente».

Didier Bouville

En marge d’une visite en Ille-et-Vilaine au lycée agricole Théodore Monod du Rheu et au pôle de sciences et productions de l’Agrocampus Ouest de Rennes le 7 septembre, le ministre de l’Agriculture a demandé du temps avant d’interdire le glyphosate, a rapporté France 3 Bretagne. « Nous avons besoin de gérer les choses dans le temps. J’ai toujours dit que sur ces questions, là où nous avons des impasses techniques, il faut pouvoir réfléchir pour savoir comment trouver des produits de substitution ». Il souhaite à ce propos que soient dégagés « des moyens pour que la recherche et l’innovation puissent trouver des produits de substitution ». Il a indiqué chercher « une solution qui puisse permettre de trouver une trajectoire acceptable pour les producteurs, pour leur permettre de continuer à travailler ».

Didier Bouville

Après la remise du rapport de la commission d’experts nommée par le Premier ministre sur l’accord de libre-échange UE-Canada (Ceta), l’interprofession du bétail et des viandes Interbev réitère sa demande de suspension de l’application de l’accord, indique-t-elle dans un communiqué du 8 septembre. Le Ceta prévoit un contingent d’importation de 65000 tonnes de viandes bovines. Les experts «mettent en évidence un système de production éloigné en tous points» des attentes des consommateurs européens, notamment en matière d’environnement et de sécurité sanitaire. Or, «le président de la République s’était engagé à faire modifier le texte si les conclusions de la commission d’experts étaient négatives», commente Dominique Langlois, président d’Interbev.

Didier Bouville