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Lors de sa conférence de presse du 25 avril à l’Elysée, Emmanuel Macron a annoncé vouloir porter à 1000 € la retraite minimale pour une carrière complète. «Je veux que ce qu’on appelle le minimum contributif, c’est-à-dire la retraite minimale qu’on touche quand on a travaillé durant sa vie, ce soit 1 000 euros», a-t-il indiqué. «Nous allons essayer de le mettre en œuvre dès 2020 en flux, c’est-à-dire pour toutes les personnes qui arriveront à la retraite en 2020», a précisé sur cette mesure la ministre de la Santé Agnès Buzyn, dans une interview à la radio RMC le 26 avril, sans qu’on connaisse pour l’instant toutes les modalités d’application. Dans un communiqué de presse le 26 avril, la Confédération Paysanne a indiqué avoir «pris acte» de cette annonce regrettant «de devoir attendre au 1er janvier 2020 la mise en application qui aurait pu être immédiate». Le syndicat juge par ailleurs que le président «a clairement annoncé qu’il n’avait pas l’intention de corriger la situation passée» des retraités agricoles et demande «une revalorisation immédiate à 85 % du SMIC» pour les personnes déjà retraitées.

Didier Bouville

En amont de la prise de parole du président de la République sur le pouvoir d’achat, la SNAE, JA et la FNSEA ont souhaité alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de revaloriser les plus faibles retraites agricoles à hauteur de 85 % du SMIC afin d’apporter des réponses aux anciens exploitants. « La retraite d’un chef d’exploitation ne dépasse pas 760 € par mois alors que la retraite moyenne des français atteint 1 380 € par mois », précisent les organisations. Le communiqué rappelle qu’en 2018 le Gouvernement s’était engagé à travailler à la revalorisation des plus faibles retraites agricoles, en parallèle de la réforme en cours de préparation qui impactera uniquement les futurs retraités. Plus d’un an après cet engagement la SNAE, JA et la FNSEA regrette le silence du Gouvernement. « Les retraités agricoles méritent mieux que des promesses sans lendemain », soulignent les organisations.

Didier Bouville

La FNSEA a présenté, le 25 avril, un programme d’accompagnement des agriculteurs et des «acteurs privés ou publics» souhaitant signer des contrats de paiements pour services environnementaux (PSE) en «faveur de la biodiversité». Ce programme prendra la forme d’un «guichet unique», s’appuyant sur le réseau territorial du syndicat, et proposera des projets de PSE «clés en main» aux intéressés. «Nous voulons montrer que les agriculteurs s’engagent pour la biodiversité», commente la présidente de la FNSEA Christiane Lambert. Des objectifs chiffrés, basés notamment sur les données de l’observatoire agricole de la biodiversité, seront définis dans les cahiers des charges de chaque contrat. Les résultats seront, à terme, évalués par un conseil scientifique.

Didier Bouville

C’était une demande forte du monde agricole : « pour caractériser un prix de cession abusivement bas, il est tenu compte notamment […] de tous autres indicateurs disponibles dont ceux établis par l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) », précise l’ordonnance relative au prix abusivement issue de la loi Egalim et publiée au journal officiel le 25 avril. Ainsi, lorsqu’un juge sera saisi, il pourra apprécier le caractère abusivement bas d’un prix en référence aux indicateurs de l’OFPM ainsi que ceux diffusés par les interprofessions et « ceux figurant dans la proposition de contrat du producteur agricole ».

Didier Bouville

Coop de France a dénoncé le 25 avril « une transition à marche forcée » après la publication de l’ordonnance relative à la séparation des activités de conseil et de vente des phytos. « Malgré le temps passé à expliquer le rôle central des coopératives dans les filières, à l’interface entre l’agriculteur et les clients, à démontrer la qualité des services agronomiques des coopératives et leur engagement dans la réduction des produits phytopharmaceutiques, aucune réelle évolution de l’ordonnance n’est à noter », selon un communiqué. Cette dernière version du texte paraît « inadaptée aux réalités du terrain et manque de pragmatisme, sans compter les délais trop courts accordés pour la mise en œuvre ».

Didier Bouville

Le gouvernement a publié le 24 avril au Journal officiel le décret d’application relatif aux objectifs d’approvisionnement en restauration collective en produits de qualité, bio et durable. Et alors que le projet de décret prévoyait des objectifs intermédiaires pour 2020 et 2021, la version définitive mentionne uniquement une entrée en vigueur au 1er janvier 2022, n’allant ainsi pas au-delà de ce qui est écrit dans la loi Egalim. Les produits inclus dans l’objectif de 50 % en valeur sont les labels rouges, les signes officiels tels que les IGP, AOP, STG, les produits issus d’une exploitation de haute valeur environnementale (HVE) ainsi que les produits fermiers « pour lesquels existe une définition réglementaire des conditions de production ».

Didier Bouville

En conseil des ministres le 24 avril, Didier Guillaume a présenté, parmi trois ordonnances EGAlim, celle relative à « l’indépendance des activités de conseil à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et au dispositif de certificats d’économie » (CEPP). A compter du 1er janvier 2021, « les activités de vente de produits phytosanitaires et de conseil à leur utilisation devront être séparées », confirme le compte-rendu de l’Elysée. Les agriculteurs devront faire l’objet d’un conseil stratégique « deux fois tous les cinq ans », avec des dérogations pour ceux engagés dans des démarches reconnues de réduction des phytos. Le dispositif de CEPP est pérennisé en tant que « véritable levier de déploiement des alternatives dans les exploitations ».

Didier Bouville

Si la Fédération nationale de l’industrie laitière (FNIL) salue la dynamique issue des Etats généraux de l’alimentation qui a permis, à travers un certain nombre d’accords commerciaux avec la grande distribution, « une légère amélioration pour les marques nationales lors des négociations annuelles nationales », l’organisation rappelle dans un communiqué du 24 avril que « les négociations ne se résument pas à ces accords qui ne concernent qu’une partie limitée des volumes de lait transformé ». Les industriels laitiers attirent notamment la vigilance sur les négociations actuelles concernant les marques de distributeurs, craignant « un décalage important entre les promesses et la réalité des contrats ».

Didier Bouville

Le Parlement européen a récemment adopté, à Strasbourg, l’accord trouvé avec les États membres au mois de février sur le renforcement de la transparence du processus d’évaluation des risques, notamment des produits phytosanitaires. Cette révision de la législation qui répond à l’initiative citoyenne «stop glyphosate», prévoit notamment un meilleur accès du public aux études soumises par l’industrie, l’établissement d’un registre européen pour que soient prises en compte toutes les études existantes ou encore la possibilité pour l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) de mener ses propres études complémentaires financées par le budget de l’UE. Le texte doit désormais être approuvé formellement par les États membres avant son entrée en vigueur définitive.

Didier Bouville

Dans un arrêté paru le 19 avril au Journal officiel, l’interprofession des produits de la ruche (Interapi) est reconnue en qualité d’organisation interprofessionnelle. Une fois reconnue, une interprofession peut demander aux pouvoirs publics d’étendre ses accords, c’est à dire les rendre obligatoires pour l’ensemble des membres des professions couvertes par l’interprofession. Née le 29 janvier 2018, Interapi comprend à la fois des acteurs de la production, et de la distribution, réunis en deux collèges. L’interprofession devait présenter son plan de filière au gouvernement avant fin mars. Elle prévoit de créer une contribution volontaire obligatoire, payée par les acteurs de l’amont et de l’aval.

Didier Bouville

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