«De réforme de la Loi de modernisation de l’économie (LME), il n’y en aura pas avant 2018, voire 2019», lançait à regret Olivier Picot, président de la Fédération nationale de l’industrie laitière (Fnil), le 13 février dans une conférence de presse. Le syndicat dénonçait encore une fois la destruction de valeur qu’engendre cette loi dans la filière laitière. Cette année encore, du fait de cette loi, faire passer des hausses à la grande distribution reste particulièrement difficile, selon lui. Il critique la loi Sapin II qui «a répondu de manière sporadique» à ce que demandait les producteurs, mais qui n’est pas une vraie réponse à la guerre des prix créée par la LME. «La loi Sapin II apporte des réponses bancales à une LME qui n’a pas été réformée par le gouvernement», souligne Olivier Picot. Le syndicat demande également les mêmes règles du jeu sur le plan européen et non pas des lois franco-françaises.
Didier Bouville


