Produire un kilo de viande bovine au Paraguay émet «17 fois plus» de gaz à effet de serre (GES) que produire la même quantité de viande au Danemark. Une différence «largement attribuable à la déforestation pour les pâturages et à des émissions de méthane plus élevées». C’est un des résultats d’une étude publiée par des chercheurs de l’université de Baltimore (Etats-Unis) dans la revue «Global Environment Change» le 17 septembre. Les scientifiques ont étudié l’impact environnemental (GES et eau) de neuf régimes alimentaires, plus ou moins végétalisés, dans 140 pays. Résultat: le Brésil, les Etats-Unis et l’Australie sont les pays dont le potentiel de réduction de l’empreinte environnementale via un changement de régime alimentaire est le plus important. «Passer [dans les 140 pays étudiés] à un régime comportant peu de viande rouge ou un jour sans viande réduirait de 4 ou 3% les émissions de GES liées à l’alimentation», indiquent les chercheurs. «Ces modestes changements pourraient offrir un point de départ accessible vers des régimes alimentaires plus végétalisés.»
Didier Bouville


