Dans un rapport présenté le 11 octobre à la commission des affaires économiques, un député Modem, Eric Martineau (Sarthe), et une députée LR, Anne-Laure Blin (Maine-et-Loire), ont présenté leurs 19 propositions pour améliorer les rapports entre l’administration et les agriculteurs lors des opérations de contrôle. Parmi les mesures notables : la publication de statistiques anonymisées sur les contrôles inopinés, pour objectiver une éventuelle hausse des signalements concernant le droit de l’environnement ; la «systématisation» de l’accompagnement par un tiers dans le cadre des contrôles ; des «protocoles» entre parquets et services de l’état, pour améliorer la prévisibilité des sanctions ; la «pleine» activation du «système d’alerte sans sanction financière» de la PAC. Ou encore «l’adaptation des conditions du port de l’arme de service» des agents de l’Office français de la biodiversité». En 2021, le Parlement avait adopté un projet de loi de Simplification (Essoc), qui a instauré un «droit à l’erreur» pour les administrés, mais s’appliqua peu aux agriculteurs, notamment en raison du cadre européen sur les aides PAC. La nouvelle programmation 2023-2027 instaure un Suivi des surfaces en temps réel (3STR), qui permet de supprimer une partie des contrôles sur place et de mettre en œuvre un «droit à l’erreur» pour les aides surfaciques.
Eva DZ


