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Porc : l’industrie charcutière et la distribution contre l’étiquetage obligatoire de l’origine de la viande

La Fict (industriels de la charcuterie) et la FCD (fédération des entreprises du commerce et de la distribution) ont confirmé leur opposition à l’obligation d’indiquer l’origine sur les viandes de porcs et les produits transformés. Le Sniv-SNCP (entreprises françaises des viandes) a rapporté dans un communiqué de presse du 4 avril que « les industriels de la charcuterie (Fict) et la grande distribution (FCD) se sont opposé, lors du Conseil d’administration d’Inaporc (interprofession porcine) du 20 mars dernier, à la proposition du Sniv-SNCP de rendre obligatoire l’indication de l’origine ». Une réunion interprofessionnelle aura lieu le 9 avril pour tenter de trouver un compromis. « La réunion de la dernière chance », selon le Sniv-SNCP.

Didier Bouville

La MSA lance son application mobile

Cette application appelée « ma MSA & moi » permet aux assurés agricoles de consulter où qu’ils soient leurs paiements et remboursements. Ils peuvent ainsi consulter depuis leur smartphone tous les paiements concernant les remboursements santé, les indemnités journalières, les prestations famille, les prestations logement, la retraite, les prestations d’action sociale, les pensions d’invalidité et les rentes accidents du travail. Elle propose également un test d’éligibilité à l’ACS (aide à la complémentaire santé) et à la CMU-C (couverture maladie universelle – complémentaire). Ce test est ouvert à tous les publics, qu’ils soient agricoles ou non. Il est aussi possible de suivre le fil d’actualité du site msa.fr disponible en direct sur l’application mobile pour être informé des nouveautés sur la protection sociale et sur les actions de la MSA sur les territoires. Les identifiants de connexion de l’espace privé mobile MSA sont identiques à ceux de l’espace privé internet. Il suffit de créer son espace privé MSA sur le site de la  MSA : http://www.msa.fr  L’application « ma MSA & moi », gratuite,  est disponible  sur Apple store et Google play.

Didier Bouville

FNPL : «les producteurs de lait n’en peuvent plus d’attendre !»

« Les producteurs de lait n’en peuvent plus d’attendre une juste revalorisation de leur prix à la production », interpelle la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), dans un communiqué du 3 avril. Le syndicat laitier milite depuis plusieurs mois pour un prix du lait payé au producteur qui puisse être indexé sur les coûts de production lorsque ceux-ci augmentent trop rapidement. Un mécanisme qui devrait être intégré dans la révision de la LME au mois de juin, mais « sur le court terme (…) il y a toujours urgence », rappelle la FNPL. À quelques jours de la table ronde du 8 avril qui réunira producteurs, transformateurs et distributeurs (sous l’égide de l’Etat), le syndicat laitier appelle donc les acteurs de la filière à « trouver des solutions concrètes et rapides au désarroi des éleveurs laitiers. L’enjeu est de répondre, à une situation exceptionnellement grave, par une solidarité sans faille et sans arrière-pensée de l’aval de la filière », lance la FNPL.

Didier Bouville

Coûts de production : aliments du bétail et énergie font monter l’indice

L’indice des prix d’achat des moyens de production agricole (Ipampa), calculé par le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’agriculture, a progressé en février dernier par rapport à février 2012, principalement sous l’action des aliments du bétail et de l’énergie. C’est ce qu’a indiqué le 2 avril Agreste Conjoncture, publication statistique du ministère de l’Agriculture. L’indice Ipampa est passé de 131,3 en février 2012 à 139,5 en février dernier.

Les aliments du bétail sont passés d’un indice de 136,1 en février 2012 à 163,8 en février dernier. Le poste « énergie et lubrifiants », quant à lui, reste à un niveau très élevé (162,8). Il avait un peu fléchi au printemps 2012, à près de 150, mais a repris une courbe ascendante depuis décembre, précise Agreste. Par catégories d’exploitations, et entre les deux mois de février, l’indice Ipampa est passé de 131,9 à 134,8 pour les grandes cultures, et de 134,1 à 156,8 pour l’élevage hors sol.

Didier Bouville

Le coût de l’alimentation des porcs en hausse de 26 % en janvier 2013

« En janvier 2013, l’indice Ipampa de l’aliment pour porcins est supérieur de 26 % par rapport à janvier 2012 », selon une étude Agreste publiée le 27 mars. Parallèlement, le prix moyen du porc classé E est en baisse pour le mois de février 2013 par rapport à l’année précédente (-3 %). Concernant la production, les abattages de porcins se replient de 3,1 % en têtes et 2,3 % en tonnes équivalent carcasse par rapport à février 2012.

Didier Bouville

Nouveau recul de la collecte laitière

En janvier 2013 et pour le septième mois consécutif, la collecte de lait de vache s’est inscrite en baisse : elle a reculé de 3 % par rapport au mois de janvier 2012. En cumul depuis avril 2012, la collecte est également en recul de 1,9 % par rapport à la même période de l’an passé. A deux mois de la fin de la campagne, la collecte cumulée fin janvier et corrigée de la matière grasse se situe à 1,2 million de tonnes du quota national. Ce qui laisse présager une forte sous-réalisation. Pour le mois de février 2013, et selon les premières estimations réalisées par FranceAgriMer, la baisse de la collecte avoisinerait 2,5 % par rapport à février 2012. Contrairement à la France, la collecte est beaucoup plus dynamique dans un certain nombre de pays européens. C’est le cas du Danemark et de la Pologne qui pourraient dépasser leurs quotas. En Allemagne, la production augmente également et se rapproche de la référence nationale grâce notamment à une revalorisation du prix du lait. En revanche, le Royaume-Uni reste à la traîne avec une production très déprimée.

Didier Bouville

15 Etats membres soutiennent un niveau de couplage des aides «ambitieux»

La France et 12 Etats membres (Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque et Roumanie) ont transmis une déclaration conjointe au secrétariat général du Conseil pour souligner que «l’accord du Conseil sur la réforme de la PAC du 18 mars et en particulier l’augmentation des pourcentages de soutiens couplés de 5% à 7% et de 10% à 12% suivant les situations, est une première étape du processus de négociation», indique un communiqué du ministère de l’Agriculture français.

Ces Etats membres, rejoints par la Slovénie et la Slovaquie, ont réaffirmé leur volonté d’une « solution plus ambitieuse » et fait part de leur soutien aux amendements du Parlement européen prévoyant la possibilité d’atteindre 15% de paiements couplés pour tous les Etats membres et la possibilité d’un soutien supplémentaire de 3% pour les cultures protéagineuses. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture se félicite de cette avancée qu’il a qualifiée de « tournant historique en rupture avec la logique du découplage des aides qui prévaut depuis 1992 ».

Didier Bouville

Aides Pac : une étude de l’AGPB relativise la part des grandes cultures

Selon une analyse du service études de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé), réalisée à partir des statistiques du ministère de l’Agriculture, le secteur des grandes cultures aurait perçu, en 2011, 3,7 milliards d’euros d’aides Pac (1er et 2e piliers) soit 38 % des 9,7 milliards d’euros touchés par la France cette année-là. Ceci se décompose en 21 % pour les exploitations céréalières et oléoprotéagineux, 9 % pour les autres grandes cultures auxquelles s’ajoute la part qui revient aux céréales dans les exploitations de polyculture élevage.

Pour leur part, les exploitations laitières et bovins viande touchent chacun 16 % de l’enveloppe des aides Pac. Selon cette analyse, les exploitations mixtes lait-viande touchent en moyenne 49 591 euros d’aide annuelle, les spécialisées en bovins viande perçoivent 46 178 euros. La moyenne baisse à 44 965 pour la polyculture-élevage. Les exploitations céréalières et d’oléoprotéagineux percevraient en moyenne 39 754 euros par an. Toutes catégories confondues, en France, la concentration des aides serait assez modérée : 53 % des exploitations perçoivent 85 % des aides. Pour l’Europe, en moyenne, 20 % des exploitations touchent 85 % des aides.

Didier Bouville

Les éleveurs d’agneaux maintiennent la pression pour l’étiquetage

« Les opérations d’information, dans l’intérêt des consommateurs, vont se poursuivre dans les semaines à venir », ont déclaré le 25 mars les responsables professionnels de la Fédération nationale ovine (FNO), dans un communiqué. A la suite du succès des manifestations d’éleveurs ce week-end dans plusieurs grandes villes françaises, la FNO ne souhaite pas s’arrêter là. « L’agneau français identifié et de qualité ne doit pas subir la concurrence déloyale de l’import », poursuit la FNO. « Les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s’imposent et nous permettre d’apposer immédiatement sur nos agneaux la mention Viande ovine française (VOF) ».

Didier Bouville

Le Sénat au chevet de la filière viande

Une mission sénatoriale commune d’information sur la filière viande sera lancée le 27 mars. Son objectif est de « restaurer la confiance avec les consommateurs », au lendemain de la crise de la viande de cheval, a indiqué le 25 mars à Agra Presse, Jean-Luc Fichet, sénateur-maire PS de Lanmeur (dans le Finistère), par ailleurs membre de la mission. À ses côtés : 26 autres élus au Sénat de tous les bords politiques. La mission élira son président, son vice-président et son rapporteur le 27 mars. Seront ensuite lancées des auditions sur l’ensemble de la filière en France. D’autres devraient être également programmées en Europe. Le résultat des travaux de la mission fera l’objet d’un rapport attendu début juillet.

Didier Bouville

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