Interbev, l’interprofession bétail et viandes, a réagi à l’adoption de la proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir, en s’affichant «ouvert» à l’expérimentation de la vidéosurveillance prévue dans le texte. «Toutefois, même si l’expérimentation envisagée démontrait l’opportunité de la vidéosurveillance, celle-ci ne remplacera pas la formation et les compétences», nuance Interbev dans un communiqué le 13 janvier. Les professionnels approuvent par ailleurs la création d’un «comité national éthique des abattoirs», qui réunira représentants de l’abattage, de l’élevage, vétérinaires, experts et associations. Et ils se félicitent enfin que les députés n’aient pas octroyé «un droit de contrôle inopiné des abattoirs».
Didier Bouville