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Les organisateurs du Sima (salon mondial de l’agroéquipement) qui se tient du 28 février au 2 mars à Paris-Nord-Villepinte, viennent de publier le programme intégral des conférences qui se tiennent durant cet événement. Parmi elles figure une rencontre sur la question : « Data agricoles : comment éviter le hold-up ? » Elle est organisée par Village by CA (Crédit agricole) et interroge notamment : Qui seront les tiers de confiance qui pourront être demain en charge de la collecte des données, de leur valorisation et du partage de la valeur au profit des agriculteurs ? Egalement au programme des rencontres : Produire + et mieux, c’est possible ; l’agriculteur, maillon fort de la bioéconomie (Saf Agr’iDébat ; construire ensemble les systèmes de culture de demain ; robotique et sécurité, ou comment éloigner les risques ? La Ferme digitale organise également quatre jours de rencontres sur son stand, dont : Financer le secteur agricole : un pari gagnant sur l’avenir.

Didier Bouville

Dans un communiqué le 23 décembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll annonce qu’il a signé la veille le décret relatif à la loi sur la gaspillage alimentaire, qui rend obligatoire pour les commerces de détail alimentaire de plus de 400m2 la signature de conventions avec des associations caritatives. Le décret prévoit notamment l’obligation que le tri des denrées soit effectué par le commerce de détail alimentaire préalablement au don, et impose que les produits donnés disposent, le jour d’un don, d’un délai d’au moins 48 heures avant l’atteinte de la date limite de consommation, sauf si l’association peut justifier d’une capacité à les distribuer dans ce laps de temps. Le décret entrera en vigueur en début d’année prochaine.

Didier Bouville

Dans un arrêté paru le 23 décembre au Journal officiel, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll indique qu’il est mis fin aux fonctions de Luc Maurer, conseiller chargé de la PAC, du développement rural, du foncier, des jeunes agriculteurs et de la Bio au cabinet du ministre. Cette décision prendra effet à compter du 1er janvier 2017. Luc Maurer est nommé directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt des Hauts-de-France. Le cabinet de S. Le Foll indique que ses dossiers seront répartis entre trois conseillers déjà en place: Sébastien Couderc (filières végétales, biocarburants) reprendra le dossier PAC, Brice Huet (développement durable et Outre-Mer) le dossier Bio et Julien Barré (filières animales) les Jeunes agriculteurs.

Didier Bouville

A l’occasion de la dernière lecture de la loi Egalité et citoyenneté le 22 décembre, les députés ont adopté définitivement l’amendement de la députée EELV Brigitte Allain, qui consiste à fixer, à partir du 1er janvier 2020, des obligations d’approvisionnement en produits bio et de signe de qualité, dans les restaurants collectifs des collectivités territoriales et des établissements publics. Ces restaurants devront intégrer dans les repas un volume de «40 % de produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine ou sous mentions valorisantes, de produits provenant d’approvisionnements en circuits courts ou répondant à des critères de développement durable, notamment la saisonnalité des produits» et 20 % de produits Bio ou issus de surfaces agricoles en conversion.

Didier Bouville

«Annoncé début novembre, puis début décembre le paiement de l’aide ovine 2016 n’a eu lieu que mi-décembre pour la majorité des éleveurs et se fait encore malheureusement attendre pour un certain nombre d’entre eux», dénonce la Fédération nationale ovine (FNO) dans un communiqué du 22 décembre. Le syndicat déplore «une fois de plus un engagement non respecté» de la part du gouvernement, d’autant plus que le ministère avait annoncé «que cette production serait la première à bénéficier d’un paiement des aides couplées en 2016». En outre, «l’élevage ovin est la seule production à ne pas avoir bénéficié d’une avance de trésorerie sur ses aides couplées en octobre dernier», souligne le syndicat.

Didier Bouville

Veaux, vaches, taurillons, les prix en novembre sont respectivement inférieurs de 6%, 5% et 4% par rapport à novembre 2015, selon une note de conjoncture d’Agreste du 21 décembre. A 5,56€/kg carcasse, le cours moyen des veaux de boucherie est inférieur de 10% au cours moyen de la période 2011-2015. Dans le cas des vaches de type «O», à 2,99€/kg carcasse, le cours est inférieur de près de 7% par rapport à la moyenne quinquennale. Les abattages totaux de bovins progressent en novembre de 4,4% en tête et 3,5% en poids par rapport au même mois de 2015. «Les conditions climatiques de cet été et leur impact négatif sur les niveaux de productions fourragères peuvent expliquer en partie la progression des abattages de bovins de plus d’un an (+4 %)», observe Agreste. En octobre 2016, la consommation apparente de viande bovine est en repli de 1% sur l’année, selon Agreste.

Didier Bouville

Après avoir fortement augmenté depuis le printemps, tirées par le marché chinois, les exportations françaises de viande porcine sont désormais revenues à un niveau inférieur à ce qu’elles étaient il y a un an. En octobre, elles sont inférieures de 6,4% en tonnage à leur niveau de 2015 (en glissement annuel). En septembre, elles étaient déjà inférieures de 2,7%. En cumulé depuis le début de l’année, elles restent supérieures de 3% à leur niveau de 2015. Sur la même période, les importations sont en recul de 7%, et la production est stable (+0,8%). Le solde du commerce extérieur qui était négatif en 2015 est redevenu positif en 2016.

Didier Bouville

Dans un communiqué du jeudi 21 décembre, le ministère de l’Agriculture confirme la mise en place d’une aide forfaitaire de 150 euros pour la commercialisation des jeunes bovins mâles de race à viande ou mixte d’un âge compris entre 13 et 24 mois et d’un poids inférieur à 360 kilos commercialisés en janvier et février 2017. « L’objectif de cette mesure est de limiter les quantités de viande sur le marché afin d’amorcer une remontée des cours », explique le ministère. Point important, l’éligibilité de cette aide est ouverte du 1er au 28 février 2017 et les demandes d’aides pourront être déposées du 1er au 31 mars 2017. Concernant les animaux vifs exportés, leur période d’éligibilité s’étend jusqu’au 14 avril 2017. Afin de connaître l’ensemble des modalités d’obtention de cette aide, le lien suivant est mis à disposition :

https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-64b506f9-40c5-4eea-91f0-53a85c1cea1a/telechargement.

Didier Bouville

Un centre d’engraissement bovin appelé ferme des « 1000 veaux » a été l’objet d’un incendie volontaire vers 05h00 du matin le jeudi 21 décembre. Un bâtiment de 1 500 m2 contenant essentiellement de la paille et du matériel électrique et photovoltaïque a été détérioré. Forte heureusement, aucune victime humaine ou animale n’a été recensée. « Il s’agit de toute évidence d’un incendie volontaire et criminel puisque des tags ont été retrouvés sur le bâtiment », a expliqué le secrétaire générale de la préfecture, Olivier Maurel. « La FNSEA et la FNB apportent leur soutien total aux quarante éleveurs qui ont conduit ce projet d’engraissement collectif de jeunes bovins, source de création d’emploi, de revenu, et de valeur ajoutée dans une zone rurale qui connait de graves difficultés économiques », ont réagi les deux organisations agricoles dans un communiqué conjoint. Ces dernières demandent à être reçues par le Premier Ministre, Bernard Cazeneuve. De son côté, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a tenu lui aussi à condamner « avec la plus grande fermeté les exactions commises ». Chez les éleveurs, malgré ce coup dur, la détermination à continuer reste intacte. « Les animaux sont là, on fera tout pour les protéger », annonce Pascal Lerousseau, président de la FDSEA de la Creuse.

Didier Bouville

Suite au comité de suivi des relations commerciales, réuni le 20 décembre autour des ministres de l’Agriculture, de l’Economie et du secrétaire d’Etat à l’Industrie, Coop de France a tenu à souligner que « l’approche filière, dans une économie de marché, reste indispensable si l’on veut apporter des solutions pérennes aux déséquilibres structurels en matière de relations commerciales », dans un communiqué publié le lendemain de la réunion. L’organisation a de plus rappelé que « les demandes de déflation et de compensation de perte de marge persistaient » en dépit des appels à la responsabilité. Elle souhaite ainsi « voir appliquées les recommandations de bonnes pratiques commerciales signées avec la FCD en septembre dernier mais qui, à ce stade, ne sont pas connues des acheteurs ou alors ignorées ».

Didier Bouville