Alors que le cahier des charges du label « porc français » ne garantit pour l’instant que l’origine des animaux (nés, élevés, abattus et transformés en France), des discussions au sein d’Inaporc portent sur l’ajout « de critères supplémentaires concernant le traitement des animaux, les impacts environnementaux et les normes sanitaires » aux règles déjà existantes, a précisé Bernard Vallat, président de la la Fédération Française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict) dans une conférence de presse le 6 juillet. Le label enrichi pourrait être effectif « en milieu d’année 2019 », les nouvelles préconisations pouvant entrainer « des changements d’infrastructures lourds pour les élevages ». « Nous sommes unanimes pour demander une application la plus rapide possible » de ces nouvelles normes a précisé Bernard Vallat, alors la Fict a réintégrer l’interprofession en début d’année.
Didier Bouville


