30,5% des produits contenant du porc affichent le logo «Le porc français» (ou VPF), affirme une étude présentée par l’interprofession Inaporc lors d’une conférence de l’Ifip (Institut du porc) le 3 décembre. Un chiffre qui porte sur l’année 2018. Depuis 2011, Inaporc analyse chaque année les allégations présentes sur les étiquettes de 9000 produits contenant au moins 8% de porc (soit 85% des achats des Français). Le logo VPF arrive largement en tête, devant les signes officiels de qualité (11,2% pour tous les Siqo confondus) et l’affichage de l’origine régionale (3,4%). 1,1% des emballages portent des mentions «sans antibiotiques» et 0,9% font référence à une meilleure rémunération des éleveurs. Alors que le logo VPF garantit aujourd’hui uniquement l’origine des animaux, le plan de la filière porcine prévoit d’y adosser des critères supplémentaires (traçabilité, bien-être animal, environnement…). Mais les différents acteurs de l’interprofession ont «beaucoup de mal se mettre d’accord», reconnaît Guillaume Roué, président d’Inaporc. Le bien-être animal ferait partie des points d’achoppement. «Le plus important, c’est qu’on a un consensus autour de l’idée d’enrichir le cahier des charges VPF», rappelle Didier Delzescaux, le directeur d’Inaporc.
Didier Bouville


