A l’occasion de leur séminaire annuel sur l’installation, qui se tenait du 31 janvier au 2 février, les Jeunes agriculteurs (JA) ont affirmé la nécessité de «perfectionner» le plan de professionnalisation personnalisé (PPP). Les PPP, lancés en 2009, sont des documents agréés par les préfets, exigés pour prétendre à l’aide à l’installation. «C’est un dispositif qui a fait ses preuves», estime Pierre-Marie Vouillot, vice-président de JA. «Plus de 98% des jeunes » ayant suivi le PPP «sont encore en activité après 5 ans» affirme-t-il. Cependant, après 8 ans, le PPP nécessite des évolutions au vu des nouveaux enjeux – «aléas économiques, sanitaires et climatiques», «attentes sociétales» – et des objectifs de vie des jeunes, notamment «l’équilibre entre temps de travail et vie personnelle».
Didier Bouville


