À une semaine du congrès qui se tiendra le 13 mars, la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) de la FNSEA appelle à chercher une voie permettant de contenir l’artificialisation des terres sans freiner le dynamisme rural. Réduire l’artificialisation est «nécessaire pour l’économie agricole» car elle se fait sur les terres proches des villes, qui sont souvent les plus fertiles, a résumé Josiane Béliard, présidente de la SNPR, le 4 mars dans un point presse pré-congrès. C’est nécessaire aussi pour la biodiversité et pour faire face au ruissellement des eaux de pluie, facteurs d’inondation et de moindre remplissage des nappes, ajoute-t-elle. Mais, explique Josiane Béliard, limiter l’artificialisation pourrait aggraver le déséquilibre économique entre les petites communes, qui ont tendance à voir fuir les activités, et les grands centres urbains, qui tendent à capter les entreprises et les emplois.
Didier Bouville


