Aveyron | National | Par Didier Bouville

GDS France en congrès à Rodez

FODSA – GDS Aveyron et la Fédération régionale des GDS d’Occitanie en préparation pour le congrès de GDS France.

Pour la première fois de son histoire, l’Aveyron accueille le congrès de GDS France. Les 9 et 10 septembre, près de 200 représentants des GDS de toute la France seront reçus à Rodez par la FODSA – GDS Aveyron et la Fédération régionale des GDS d’Occitanie.

Bernard Lacombe, président de FODSA – GDS Aveyron et Sylvain Fraysse, président de la Fédération régionale des GDS d’Occitanie ont partagé leur plaisir d’accueillir pour la première fois à Rodez, le congrès de GDS France. «C’est une joie de recevoir nos homologues de toute la France chez nous pour leur faire découvrir l’Aveyron, premier département moutonnier de France et dans le top 5 des départements en effectif bovin», a introduit Ber- nard Lacombe, par ailleurs membre du bureau de GDS France. «Pendant ce congrès, j’aurai une pensée pour Maurice Fages, disparu récemment, il a présidé la FODSA pendant une dizaine d’années, il fut aussi vice-président de GDS France, il aurait été fier d’accueillir ce grand événement dans son département».

C’est en effet une première pour l’Aveyron d’accueillir le congrès de GDS France. Pourtant les éleveurs aveyronnais ont fait partie des premiers départements à s’organiser collectivement sur la gestion sanitaire de leurs troupeaux il y a plus de 50 ans. Et 99% d’entre eux adhèrent toujours à l’un des 49 GDS locaux que compte le département. «L’Aveyron est un département phare dans notre réseau», confirme Christophe Moulin, éleveur dans l’Indre, secrétaire général de GDS France.

Le cheptel français en bonne santé

Accompagné du directeur de la structure nationale, Olivier Paillon, il a présenté le programme du congrès : «un événement majeur dans la vie de notre réseau de GDS». «Nous organisons ce congrès, qui devait se tenir en avril, dans un contexte particulier mais nous tenons à ce moment fort qui nous permet de communiquer sur nos activités et sur les efforts des éleveurs pour garantir la bonne santé de leurs troupeaux, à la fois auprès du grand public et de nos partenaires», a expliqué Christophe Moulin. D’ailleurs le cheptel France se porte plutôt bien, selon les responsables nationaux. «Le statut sanitaire de nos élevages est plutôt très bon en France comme à l’échelle européenne, en témoigne la qualité de nos produits et une approche sanitaire «à la française» qui évolue bien selon les demandes des éleveurs et les attentes des consommateurs», atteste-t-il.

Cette réussite est due à l’engagement terrain des éleveurs au sein des GDS locaux comme l’a rappelé Yves Bony, directeur de FODSA – GDS Aveyron, et des représen- tants au sein de GDS France et de la FESASS, fédération euro- péenne pour la santé animale et la sécurité sanitaire. «Nous disposons d’une vingtaine d’experts au sein de GDS France qui apportent conseils, formation, animation et entretiennent de bonnes relations de travail avec nos partenaires (vétérinaires, DGAL, ministère de l’agriculture…) pour pouvoir anti- ciper la règlementation de plus en plus pointue, accompagner lors des crises sanitaires…», détaille Olivier Paillon. D’ailleurs, les responsables de GDS France ne cachent pas que «nous sommes à la merci d’un grand nombre de nouvelles maladies dues aux échanges commerciaux, à la mondialisation, au changement climatique… qui ne sont pas sans incidence économique pour l’élevage français. D’où notre investissement dans la surveillance, la vigilance terrain», complète Christophe Moulin. «En agriculture, la biosécurité n’est pas une notion nouvelle. Nous œuvrons pour le concept d’Une seule santé «One Health» où les organismes dédiés à la santé animale, végétale et humaine collaborent ensemble, échangent leurs compétences, et partagent leur approche».

Pour échanger autour de cette approche globale de la santé et le rôle des GDS, une table-ronde est proposée jeudi 10 septembre avec la participation de Bruno Ferreira, directeur général de l’alimentation, David Quint, vétérinaire, Gilles Salvat et Françoise Weber de l’ANSES et Aurèle Valognes, directrice d’un laboratoire vétérinaire.

Eva DZ

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