National | Par Didier Bouville

Premiers impacts de l’embargo russe : le lait le plus touché

Le lait, qui bénéficiait depuis un an d’une embellie en partie grâce à la demande russe, a vu ses cours se retourner à la baisse depuis l’annonce de l’embargo, a expliqué à l’AFP Gérard Calbrix, directeur des affaires économiques à l’Association française de la transformation laitière.

Le lait utilisé pour les 250 000 tonnes de fromages auparavant exportées vers la Russie a été en partie détourné vers d’autres usages, comme la fabrication de poudre de lait. Le cours de cette dernière s’est ainsi effondré, passant de 2 880 euros début août, à 2 400 euros aujourd’hui.

Les éleveurs s’attendent à une baisse des prix de vente de leur lait d’ici deux mois, le temps que les variations se répercutent sur la matière première. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle se produit quelques mois à peine avant la fin des quotas.

Un conseil exceptionnel des ministres de l’Agriculture européens doit se tenir à Bruxelles ce vendredi 5 septembre pour traiter des conséquences de l’embargo sur les différentes filières. 

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