National | Par Didier Bouville

Peste porcine africaine : la FNSEA demande davantage de mesures de protection

Suite à la découverte de deux cas de peste porcine africaine en Belgique, non loin des frontières françaises, la FNSEA rappelle la nécessité de tout mettre en œuvre pour protéger l’élevage français et ses débouchés à l’export.

L’organisation rappelle ses propositions, demeurées pour l’instant sans suite vis-à-vis des pouvoirs publics : suspension des mouvements d’animaux en provenance des pays non indemnes, interdiction des échanges de sangliers, demande d’une stratégie européenne offensive, et surtout mise en place d’une politique d’abattage de sangliers à travers des tirs à l’affut en zone frontalière et une intensification de la pression de la chasse sur le reste du territoire.

« L’arrivée de la maladie dans l’Ouest de l’Europe doit servir d’électrochoc aux pouvoirs publics », estime la FNSEA. « Il devient plus que nécessaire d’accélérer les contacts politiques pour discuter du principe de la régionalisation dans les certificats sanitaires qui régissent les échanges commerciaux avec les pays tiers », ajoute l’organisation.

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Alors que des cas de peste porcine africaine ont été identifiés il y a deux semaines en Belgique, aux frontières de la France, la FNSEA, la Fédération nationale porcine (FNP) et la Fédération nationale des chasseurs (FNC) demandent aux pouvoirs publics, dans un communiqué commun, de prendre des mesures strictes au sein de la Zone d’observation renforcée :sécurisation de la zone par la mise en place de clôtures électriques afin d’empêcher la sortie de sangliers susceptibles de propager le virus ; protection par les mêmes moyens de tous les élevages de la zone ; dépeuplement préventif de tous les petits détenteurs non professionnels situés sur la zone ; installation de dispositifs interdisant strictement toute circulation en forêt à des fins…