National | Par Didier Bouville

Lait : Lactalis et ses groupements de producteurs tombent d’accord

Le 16 avril au soir, au terme de 4 réunions de négociation les semaines passées, Lactalis et les groupements d’éleveurs ont abouti à un accord. Le groupe laitier a finalement reconnu le rôle des Organisations de producteurs (OP) qui pourront donc négocier les prix du lait et les volumes à produire avec leur collecteur.

Jusqu’alors, le leader mondial des produits laitiers demeurait le dernier industriel en France à vouloir négocier de manière individuelle avec ses producteurs. Mais désormais, «si le groupement est agréé par le décret OP (publié prochainement), il pourra représenter les éleveurs laitiers qui y adhèrent et discuter directement avec Lactalis», a expliqué Franck Guehennec, représentant des groupements livrant à l’industriel.

Cette nouvelle convention-cadre (accompagnée d’un contrat individuel lui aussi retravaillé) sera distribuée dans les jours à venir aux éleveurs qui auront jusqu’au 30 avril pour parapher le document. «Notre défi maintenant va être de structurer ces OP – a annoncé Franck Guehennec : nous devons aller auprès des producteurs pour obtenir leur mandat de négociation», explique-t-il.

Mais un nouvel obstacle se présente désormais pour les éleveurs laitiers : «le décret OP n’est toujours pas sorti», regrette Franck Guehennec, pour qui structurer une organisation sans connaître les modalités requises à sa légalité s’avère difficile.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le ministère de l’agriculture a annoncé un renforcement des contrôles le long de la chaine alimentaire pendant la durée des Jeux olympiques et notamment sur les sites dédiés. Marc Fesneau Capture X-Twitter « 13 millions de repas seront servis sur les sites des jeux olympiques, dont 5 millions pour les spectateurs, 3,5 millions pour les agents de l’organisation et 2,2 millions pour les athlètes, pendant la durée des Jeux olympiques », a annoncé le cabinet du ministère de l’Agriculture à la veille de la visite du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau à Saint Ouen, le 12 avril près de Saint-Denis, l’un des sites des épreuves. Pour faire face à cet évènement exceptionnel, le ministère entend éviter toute « toxi-infection »…