National | Par Didier Bouville

La France se dote d’une signature «Viandes de France»

Le lancement officiel de la signature « Viandes de France » s’est tenu à Paris le 11 février en la présence des interprofessions des filières animales (porcs, bovins, volailles, lapins, équins, ovins, veaux). L’étiquetage volontaire porte sur l’origine «né, élevé, abattu, découpé et transformé en France». Les produits concernés sont la viande, les découpes, les hachés, les produits élaborés, les produits de charcuterie et les ingrédients des plats préparés.

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a rappelé que cette signature relevait d’un cahier des charges en quatre points : l’origine, le respect des normes européennes de bien-être animal, le respect des normes européennes environnementales et le respect des conditions sociales tout au long de la filière.

Jean-Michel Serres, président d’Inaporc (interprofession porcine), a souligné qu’il s’agit aussi d’une «garantie de traçabilité à tous les maillons de la filière».

Le déploiement de la signature Viande de France dans les rayons débutera en mars 2014.

 éleveur+viande+GMS

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Entre confinement et chamboulement des habitudes de consommation, «le porc, viande économique, a enregistré (…) des croissances de 20 à 30%, notamment en jambon cuit, saucisserie, saucisson sec», constate l’Ifip (institut technique du porc) dans une note de conjoncture du 31 mars.Les plats cuisinés appertisés, eux, ont vu leurs ventes «exploser avec des croissances de plus de 100%». Les ventes «devraient se stabiliser dans les prochaines semaines», prévoit l’institut, qui rappelle que le mois de février a été «décevant». Toutefois, le porc a peu profité de l’explosion des commandes sur internet (drive), le e-commerce ne représentant que 4,5% de parts de marché en charcuterie et 1,5% en porc frais (Kantar, fin 2019).A plus long terme, d’après l’Ifip, les nouvelles habitudes…